Les quatre survivants immunisés – l’ex-joueur de football américain Logan Carter, le rappeur Sam B, la policière Xian Mei, et la garde du corps australienne Purna – atterrissent en hélicoptère sur un navire militaire après avoir échappé à l’infection de l’île. Ils sont immédiatement placés en quarantaine par le colonel Sam Hardy et Frank Serpo, un VIP civil. Sur le pont du navire, ils rencontrent un autre survivant immunisé, le serge,t John Morgan, qui affirme qu’il faisait partie d’un effort humanitaire sur une île voisine jusqu’à ce que Serpo ait mis fin à sa mission. Après que les effets des sédatifs qui leur ont été injectés pendant qu’on les examinait se dissipnt, le personnage (que le joueur a choisi préalablement) se réveille et doit fuir le bateau envahi par les zombies. Serpo fuit par hélicoptère peu de temps avant que le navire, hors de contrôle, percute un rocher. Le joueur reprend conscience sur l’île de Palanai et est retrouvé par Harlow, une chercheuse qui lui explique que l’infection de zombies s’est répandue là aussi.
Avis de Rick :
Techland avait créé la surprise avec Dead Island en 2011, et pour nous faire patienter en attendant un Dead Island 2 et surtout leur nouveau projet, Dying Light, ils nous offrent un épisode intermédiaire, ce Dead Island Riptide. Occasion de se replonger en plein cauchemar et de tuer du zombie par dizaine dans un nouvel open world ? Oui ! Occasion de jouir de quelques améliorations techniques ou de contrôles et de bénéficier d’ajouts intéressants ? Non ! Dead Island Riptide prend des allures de copié collé de son ainé en n’ajoutant strictement rien à la formule gagnante. Pire, on retrouvera une structure identique, puisque le joueur devra encore explorer une île, puis emprunter mi-parcours un passage souterrain pour rejoindre une autre partie de l’île avant un final. Dead Island Riptide est bel et bien un jeu faignant, un jeu fait uniquement pour nous faire patienter et nous faire dépenser quelques euros de plus. Le jeu est-il mauvais pour autant ? Non, Dead Island Riptide se fait même plutôt fun comme son ainé, mais rapidement répétitif si l’on joue à deux, et comme pour son ainé, sa seconde partie se montre moins captivante. Point de surprises ici donc.
Le jeu commence directement après la fin du premier opus. On échappe enfin à l’île de Banoï et on se retrouve sur un navire, après avoir sélectionné parmi 4 personnages jouables. Quand l’aventure commence, les ennuis sont de nouveaux là et il va falloir fuir le navire, qui va rapidement s’échouer sur une nouvelle île, celle de Palanai cette fois-ci. Et c’est reparti pour un tour, à déambuler dans un monde ouvert à la recherche d’objet, d’armes, de trousses de soins, le tout en prenant des quêtes principales et secondaires pour faire évoluer son personnage, et l’histoire, penchant toujours autant vers le Z assumé. Il est d’ailleurs étonnant de remarquer qu’après le final du premier opus qui nous emmenait parfois dans des villages des natifs de l’île avec leurs mythes vaudous et autres malédictions lorgnant vers le cinéma de Fulci (L’enfer des Zombies), ce second opus fait de même mais dés le début.
D’ailleurs, visuellement, l’île de Palanai tend directement plus vers le cinéma de Fulci plutôt que vers l’île paradisiaque du premier opus, puisque l’on explore des petits villages paumés, des marais et j’en passe. La suite de l’aventure reste dans le classique également puisque l’on évoluera dans des labos, avec des méchants très méchants, des virus créés par l’homme. Oui, du classique, puisque les virus dont le contrôle échappe à l’homme est présent depuis les premiers succès du survival horror (Resident Evil en 1996). Alors soyons clair, Riptide n’ajoute absolument rien, si ce n’est dans ces derniers instants, annonçant clairement la suite pour 2015, et nous ramenant à quelques succès cinématographique de ces dernières années. On y retrouve une structure similaire, des quêtes secondaires qui nous font faire pas mal d’aller retour pour pas grand-chose (récupérer un objet inutile puis le ramener), un terrain de jeu immense. Pour peu que l’on adhère à l’univers, les premières heures de jeu s’avèrent pourtant prenantes, puisque l’on y retrouve également tout ce que l’on appréciait dans Dead Island.
Se servir de tout et de rien comme arme, les améliorer, défourailler du zombies, trancher à tout va, admirer des décors toujours aussi sympathiques (par contre, les personnages et les animations sont toujours parfois discutables, dommage), se sentir libre. L’ensemble malgré son manque de nouveauté (il y a en quelques unes, on y reviendra) se fait toujours aussi fun, et on déambule avec plaisir sur cette nouvelle île. On y retrouve également les quelques véhicules que l’on peut conduire, comme des voitures ou même ici des bateaux (encore faudra-t-il y mettre un moteur d’abord), on y retrouve différentes sortes de zombies, certains vraiment coriaces et qui vont nous faire mourir plusieurs fois à coup sûr. Quand finalement l’aspect répétitif de l’œuvre et surtout le manque de nouveauté se fait sentir, Techland tente d’ajouter justement quelques nouveautés, plus ou moins glorieuses. Rien de bien neuf au niveau des contrôles ou autres, si ce n’est la possibilité de frapper un ennemi en lui sautant dessus, mais Riptide ajoute quelques séquences où il faudra défendre un lieu. En barricadant les portes par exemples, en mettant des grillages sur les ouvertures, ou encore en prenant des mitrailleuses sur des lieux hauts perchés et faire un carton jusqu’à ce qu’il n’y ai plus de munitions.
Ces séquences, heureusement peu nombreuses (3 environ) seront malheureusement assez ratées et très inutiles, puisque se cacher en tirant à la mitrailleuse retire tout challenge et s’avère répétitif, et mettre des grillage n’arrêtera les ennemis que durant quelques secondes, et c’est finalement juste du bourrinage jusqu’à la fin de l’assaut que ces séquences proposent. Assez répétitif, et d’ailleurs parfois assez chaotiques quand les ennemis arrivent de tous les côtés. Décevant. Oui, Riptide se fait avare en nouveautés, bien qu’il se fait parfois fun à jouer. Mais Techland aurait pu prendre plus de risques pour varier les plaisirs, nous offrir une nouvelle île ne change pas grand-chose. Les fans hardcore y trouveront peut-être leur compte, mais cela reste une déception malgré tout.
GRAPHISMES |
Aucune innovation particulière, Dead Island Riptide ressemble comme deux gouttes d’eau à l’original, malgré une île en soit beaucoup plus sauvage. |
JOUABILITÉ |
Pas de prise de risque ici non plus, le jeu reprend les mécaniques de son ainé, et ne rajoute que peu de choses, à l’exception de quelques nouvelles armes, quelques rares mouvements et des phases de défenses malheureusement ratées. |
DURÉE DE VIE |
Pas mal de quêtes, que ce soit l’histoire ou des quêtes secondaires, qui viennent relativement bien gonfler la durée de vie. Si l’on ajoute à cela la possibilité de jouer à 4, on se retrouve devant un jeu avec facile 20 heures si on veut le faire à fond. |
BANDE SON |
Le même compositeur que le premier jeu revient, et nous livre une bande son un peu plus agressive, comme pour mieux convenir à cette île beaucoup moins touristique. Du bon boulot dans l’ensemble. |
CONCLUSION |
Nouvelle île, même jeu ! Dead Island Riptide n’est qu’un copié collé avec peu d’ajouts. Sympathique mais dispensable. |
Titre : Dead Island Riptide
Année : 2013
Studio : Techland
Editeur : Deep Silver
Genre : Nouvelle île, mêmes zombies
Existe sur : Playstation 3, PC, X-Box 360
Support : Un disque