[Test] 7 Days to Die (2016 / PS4)

Le joueur doit survivre à l’apocalypse zombies. Il va devoir se construire un abri, survivre aux zombies, gérer sa soif, la chaleur de son corps, sa faim, se soigner, explorer son environnement. Il a toujours 7 jours pour se préparer à une soirée de chasse…


Avis de Rick :
Les jeux de survie, notamment online, ce n’est pas forcément mon truc. Déjà jouer online, je n’aime pas franchement ça. Moi, j’aime les ambiances, les histoires, et pour me plonger dans une ambiance, c’est toujours mieux seul. Oui, Chery m’aura parfois parlé de DayZ, si bien que je connais tout de son système de jeu, de ces bugs, de l’histoire du rachat par Bethesda et tout ça. Sans jamais avoir touché le jeu, car en plus, oui je ne suis pas un joueur PC. Bon déjà je suis sur Mac certes, mais je n’aime pas jouer sur ordinateur. J’aime bien avoir une manette bien en main, et surtout bien séparer les choses : la console pour jouer, l’ordinateur pour travailler et internet ! Puis vint l’été 2016, et la sortie sur PS4 de 7 Days to Die, un jeu du même genre, en early accès sur Steam depuis 2013. Et là je me suis dis « bon allez, pourquoi pas ». Passage sur le PS store, achat du jeu, installation, lancement, nouvelle partie MAIS pas online, chargement et putaiiiiiin de merde que c’est méga moche ! Bon oui, le jeu date de base de 2013 mais tout de même. Quelques objectifs pour nous apprendre comment fonctionne le jeu, comme ramasser du bois, de la pierre, de l’herbe, construire ma première hache de pierre, un sac de couchage, et là, la dure réalité des simulateurs de survie me rattrape. Oui, il va falloir gérer et appliquer une logique de la vie réelle dans un jeu : si je suis à poil, je vais vite attraper froid sous la pluie et pourrait tomber malade ! Mais si j’ai trop de vêtements et traverse le désert, je pourrais me prendre une méchante insolation dans la gueule.

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Je fais quelques pas en forêt, j’explore, oh qu’il est mignon le petit ours. The end. Comme DiCaprio face à l’ours, il n’a fait qu’une bouchée de moi ! Je relance, oh joie, c’est vrai que ce jeu est réaliste, et je n’ai donc plus… ma ceinture et mon sac à dos. Je suis de nouveau sans arme, sans ressources, sans vêtements, seul face à the Wild ! Voilà donc mes premiers pas dans la nature sauvage. Je recommence, la nuit tombe. Mais je suis malin, j’ai mon sac de couchage, j’ai compris comment construire des bases en bois pour construire une base, et j’ai trouvé une maison abandonnée. Je m’y réfugie, car parait-il que les zombies sont voraces la nuit. Mais pas de bol, la moitié des murs sont détruits, et ces satanés zombies, oui ils ont vraiment faim la nuit ! Dead, encore ! Bon, vous l’avez compris, quand on n’est pas habitué à ce genre de jeux, mais du tout, les premiers pas peuvent être assez compliqués. Maintenant, avec quelques nombreuses heures derrière moi, je gère comme un dieu.

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J’ai même un abri sur-protégé (un peu trop sans doute), avec une épaisseur de 5 murs de briques sur tous les côtés, plus un mur en fer forgé de chaque côté, 5 portes en fer forgé renforcé, et même… 7 étages, chacun protégé par une porte blindée et fermée à clé. Bien entendu, mon sac de couchage, mon feu de camp et ma forge, ainsi que divers coffre pour stocker mes affaires sont à l’intérieur, et j’ai une vue imprenable sur l’extérieur pour surveiller les alentours avec mon arc ! Oui, j’ai apprivoisé le jeu ! Bon de temps en temps, un faux pas est possible bien entendu, mais dans l’ensemble, je suis un vrai survivant maintenant, un warrior. Donc, après cette très longue introduction sur la différence entre mes premiers pas et mon niveau actuel, parlons peu mais parlons bien. 7 Days to Die est clairement un jeu surfant sur le succès de DayZ. On y retrouve beaucoup de mécaniques de gameplay que l’on m’avait expliqué à l’époque. Oui, on peut se vider de son sang, se casser la jambe, il faut se soigner, parfois ramper dans l’herbe pour ne pas être vu, faire attention aux autres joueurs qui deviennent une plus grande menace si l’on joue en ligne et tout et tout.

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Ici, comme le titre nous l’indique, nous avons 7 jours. 7 jours pour se préparer, car tous les 7 jours, les zombies passent en mode furie nous dirons, et viennent nous attaquer peu importe l’endroit où l’on se trouve. Donc pendant 7 jours, on se ballade, on prépare des pièges, on fortifie sa base, sans oublier bien entendu de surveiller les parachutages de provisions en tout genre aux alentours de midi (ce qui peut nous donner des trousses de soin, ou des schémas pour apprendre à construire des choses fort utiles, ou à réparer des objets). Puis on part un peu en forêt avec l’arc pour chasser le cerf et récupérer de la viande que l’on fera cuire au feu de camp, en faisant attention aux ours. On explore la map, immense, puis on fait attention à rentrer chez nous avant 22h, tombée de la nuit où les zombies deviennent plus féroces et courent. 7 jours relativement simples, avant la chasse, ce moment plus difficile si l’on a un abri tout pourri ! (ce qui, vous l’avez compris, n’est plus mon cas). Et plus les jours avancent, plus l’on survie, plus l’on augmente son bien être (ce qui augmente notre vie et notre endurance), plus le jeu devient sadique, en nous mettant des zombies plus forts, avec de nouvelles attaques. Et même UN OURS ZOMBIE qui m’aura fait la peau alors que je rentrais tranquillement chez moi en plein après-midi ! Enfer et damnation !

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Dis comme ça, 7 Days to Die ressemble au jeu de survie ultime. Alors certes, je ne pourrais pas comparer avec les autres jeux du genre, ne les ayant pas testés. Mais le jeu souffre tout de même de gros défauts ! Bon, déjà, je l’ai dis d’emblée, c’est putain de moche. Des textures apparaissant tardivement, ça bave parfois un peu, c’est vide, assez approximatif par moment. Mais ça limite, on s’y fait si l’on rentre dans l’ambiance et que l’on se prend au jeu. Mais ce n’est pas tout. Sur PS4 en tout cas, et c’est un peu honteux pour un jeu sortant en 2016, un jeu datant de base de 2013, car ça lag souvent. Oui, ralentissements, petits freeze d’une seconde, ça arrive beaucoup. Beaucoup trop souvent. Et c’est gênant. Ensuite, même si l’on peut facilement régler la sensibilité des sticks, le jeu est sacrément sensible de base. Si bien que prendre un objet dans un menu avec cette sensibilité, si en plus on a un ralentissement, c’est l’enfer sur terre ! Oui, le jeu n’est pas bien optimisé. On rage parfois, on s’énerve. Au moins, les mécaniques de gameplay sont simples et complètes, on ne gueulera pas là-dessus.

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Par contre, pour ce qui est du mode en ligne, on se retrouve encore une fois avec un manque d’optimisation assez flagrant. Là où sur PC les serveurs peuvent accueillir des tas de joueurs (40 ou 60 je ne sais plus), sur PS4, ce sera uniquement 4 joueurs. Et tenez vous bien car si vous êtes chasseur de trophées, vous allez rager pour avoir le trophée « tuez 2500 joueurs ». Courage à ces joueurs ! 7 Days to Die donc, c’est sympathique, si on se prend au jeu, c’est de la bonne survie, MAIS ce n’est absolument pas bien optimisé pour y jouer sur PS4. Alors certes du coup, ils nous vendent le jeu à 30 euros au lieu du prix fort d’un jeu sur console, mais tout de même. Pour un jeu ayant 3 ans, un jeu avec tous ces ralentissements, un jeu AUSSI moche, ça fait un peu mal au cœur. L’amateur par contre en aura tout de même pour son argent vu le temps qu’il pourra passer dessus. Et oui, car qui dit survie, dit que le but ben c’est de survivre, il n’y a donc pas de fin.

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GRAPHISMES
Bon, soyons clair, c’est très moche. Ça a plusieurs années de retard, les décors sont vides et répétitifs, les bugs nombreux, et en plus sur ps4, le jeu a de très nombreux ralentissements.
JOUABILITÉ
Énormément de possibilités, des commandes relativement simples une fois assimilées. On peut chasser, tuer, construire, crafter, rechercher des matières premières, évoluer. Oui, là c’est complet.
DURÉE DE VIE
Techniquement, infinie. On se construit son abris, on apprend à survivre, puis… puis l’unique but est de survivre, aussi longtemps que possible.
BANDE SON
Les musiques sont rares, voir inexistantes, et les bruitages peu nombreux : un peu de vent, de la pluie, des sons de zombies quand ils sont nombreux, et c’est tout.
CONCLUSION
Sans doute pas le meilleur du genre, 7 Days to Die comblera tout de même les joueurs friands de jeux de survie, mais rebutera les autres par ses nombreux défauts.

note6


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7-days-to-dieTitre : 7 Days to Die
Année : 2016
Studio : The Fun Pimps
Editeur : Telltale Games
Genre : Survival Horror

Joué et testé sur : PS4
Existe sur : PS4 – PC – Mac
Support : Un disque


Galerie d’images:

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Auteur : Rick

Grand fan de cinéma depuis son plus jeune âge et également réalisateur à ses heures perdues, Rick aime particulièrement le cinéma qui ose des choses, sort des sentiers battus, et se refuse la facilité. Gros fan de David Lynch, John Carpenter, David Cronenberg, Tsukamoto Shinya, Sono Sion, Nicolas Winding Refn, Denis Villeneuve, Shiraishi Kôji et tant d'autres. Est toujours hanté par la fin de Twin Peaks The Return.
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