[SVOD] Quoi de neuf sur Outbuster en Mars ?

Chez Outbuster, la plateforme de SVOD française pas comme les autres, on fait justement rien comme les autres. Et une fois de plus, ils nous proposent des films pas comme les autres, pour le plus grand plaisir des curieux et des aventuriers du cinéma. Alors vous trouverez ci-dessous leurs rentrées de mars.

On vous rappelle que l’abonnement à Outbuster coute 6€ par mois (après une première semaine gratuite) et que si vous voulez y adhérer, ça se passe ICI.


Beatrice Cenci (1969, Italie)

De Lucio Fulci

1h33 – Drame Historique

Dans l’Italie du XVIe siècle, Francesco Cenci, noble romain d’une cruauté rare, sème la terreur dans son entourage. Débauché, brutal, sadique, il commet l’irréparable en entretenant des relations incestueuses avec sa fille Béatrice. Jusqu’au jour où celle-ci décide de fomenter une vengeance meurtrière avec son serviteur et amant Olimpio. Démarre alors une tragédie sanglante qui va aspirer tous les protagonistes dans sa spirale infernale.

Lucio Fulci est un réalisateur assez prolifique qui a touché à pas mal de genres (western, giallo, film d’aventure, comédie, horreur). Beatrice Cenci est son premier et seul drame historique, qui relate les faits réels d’un événement dans l’Histoire italienne : Beatrice Cenci de la grande famille des Cenci commandite le meurtre de son père qui terrorise toute sa famille et qui abuse d’elle.
Beatrice Cenci devient rapidement un symbole féministe dans l’Histoire italienne, qui la place en martyre du peuple. Dans le film, Beatrice est représentée parfois comme une icône évangélique (baignée de lumière ou le front ceint d’une couronne d’épines), mais elle est aussi représentée avec une personnalité complexe (elle est menteuse, égoïste, elle vend sa famille, son amant, tout le monde).
Lucio Fulci présente un film profondément anticlérical puisque l’Eglise cherche à s’approprier les biens de la maison Cenci en ignorant le peuple qui aimerait gracier Beatrice. Néanmoins, le réalisateur ne rejette pas la croyance, ce qui propose donc un film étrangement nuancé, couvert d’orgues, de sang, une mise en scène qui fait penser à la fois au giallo et au film d’horreur (lentille bifocale, les instants de torture), tout en gardant la touche de drame dans un film à costumes (SensCritique.com)

Pour en savoir plus, Artus a sorti un magnifique coffret avec une étude de Lionel Grenier.

Fiche IMDB : ICI

Disponible le : 5 mars 2025


The Dog and the Fountain (2023, France)

De Christophe De Moura

1h13 – Drame / Expérimental

Un couple, dont on ne sait rien, se retrouve contraint de vivre dans l’abîme de la fin des temps – une époque où un brouillard mystérieux englobait toutes nos réalisations sociétales et morales avec une cruauté sans équivoque.

Film autoproduit à la réalisation captivante. Certaines des scènes (celles en intérieur) ont été tournées en pellicule, rendant l’ensemble organique, lui offrant une esthétique assez belle et poétique qui happe facilement le spectateur dans l’univers dépeint. Le récit du chien noyé est au coeur de l’oeuvre et donne son titre au film, dans toute sa cruauté brute et dure, mais aussi belle et habile.
Un petit bijou étrange et éthéré, parfait pour les amateurs de conte un peu expérimentaux. (Senscritique.com)

Fiche IMDB : ICI

Disponible le : 12 mars 2025


L’Amour Violé (1978, France)

De Yannick Bellon

1h35 – Drame

Nicole, infirmière à Grenoble, est violée un soir par quatre hommes. Traumatisée, elle pense ne jamais pouvoir se remettre de ce choc. Sur les conseils d’une amie, elle finit tout de même par porter plainte afin que cette affaire puisse avoir une suite judiciaire.

Oui, le jeu des acteurs est parfois assez approximatif, oui le pantalon Daniel Auteuil mériterait d’être brûlé dans les flammes du kitsch, oui le début et la fin du film sont d’une mièvrerie faussement larmoyante… mais, néanmoins, très peu de films montrent tout le chemin que parcourt une victime de viol quand elle décide de porter plainte. Presque 50 ans plus tard, ce film est malheureusement encore toujours d’actualité, lui donnant à peine ses marques de vieillesse. Yannick Bellon tape dans le dur et présente de manière crue et totalement nuancée les affres d’une victime que personne n’écoute. Tout le monde y passe, de la mère de la victime aux parents des agresseurs, de la femme au foyer jusqu’à l’amant : tout le monde y va de son conseil, de son égoïsme et tout le monde cherche à la désespérer pour qu’elle n’aille pas au bout de la procédure. Un film difficile qui fait écho à toutes les polémiques actuelles. Une douche froide qui ne laisse pas de marbre. (Senscritique.com)

Fiche IMDB : ICI

Disponible le : 19 mars 2025


Rétrospective Vincent Guilbert (France) – 3 courts-métrages

De Vincent Guilbert

0h10 – De Son Royaume (2019)

Examinant à la fois l’image corporelle et l’image miroir, l’œuvre Super8 de Vincent Guilbert, De son royaume, est un puzzle filmique méditatif sur les souvenirs, les moments fugaces et les contradictions, dans lequel on voit une femme solitaire écouter un LP, sécher ses cheveux et appliquer de l’eye-liner tandis que ses actions sont racontées avec des mantras existentiels de type zen.

Fiche Letterboxd : ICI

0h08 – On Devrait Ne Jamais Guérir (2020)

Une tentative d’interprétation en Super 8 d’un livre de gravures sur bois du XIXe siècle, imprimé par l’artiste japonais Tsukioka Yoshitoshi, de sa série « Cent aspects de la Lune » (1885-1892).

Fiche IMDB : ICI

0h03 – Yong Lan (2021)

L’indolence…

Fiche Letterboxd : ICI

Disponible le : 26 mars 2025

 


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Auteur : Cherycok

Webmaster et homme à tout faire de DarkSideReviews. Fan de cinéma de manière générale, n'ayant que peu d'atomes crochus avec tous ces blockbusters ricains qui inondent les écrans, préférant se pencher sur le ciné US indé et le cinéma mondial. Aime parfois se détendre devant un bon gros nanar WTF ou un film de zombie parce que souvent, ça repose le cerveau.
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