Chez Outbuster, la plateforme de SVOD française pas comme les autres, on fait justement rien comme les autres. Et une fois de plus, ils nous proposent des films pas comme les autres, pour le plus grand plaisir des curieux et des aventuriers du cinéma. Alors vous trouverez ci-dessous ce qui arrive en décembre dans leur catalogue.
On vous rappelle que l’abonnement à Outbuster coute 6€ par mois (après une première semaine gratuite) et que si vous voulez y adhérer, ça se passe ICI.
Carte Blanche Spéciale FFE (Festival du Film de l’Est – France)
1h30 – court-métrages autoproduits sélectionnés au Festival du Film de L’Est
Outbuster a été partenaire du Festival du Film de l’Est en 2024. La plateforme est fière de présenter une sélection « carte blanche » proposant une vision du palmarès de la région Grand Est ; une autoproduction riche et généreuse offerte par des réalisateurs et des réalisatrices de talents.
Le Festival du Film de l’Est n’est pas un festival du film polonais, mais un festival consacré aux films de la région Grand Est (de la France) ! Évènement strasbourgeois depuis 2021 organisé par l’association LabFilms qui souhaite valoriser l’autoproduction. Cette carte blanche met donc à l’honneur des courts-métrages réalisés de manière marginale, avec peu de moyens, par des créateurs.trices originaires du Grand Est et qui ont su marquer les esprits des spectateurs du festival.
Au programme : de la comédie entre potes, de la satire, du post-apo, du giallo, de l’animation, des regards qui se croisent, des lèvres qui se touchent, du papier toilette qui se questionne et une invasion pas comme les autres ! Bienvenues au FFE ! (https://www.labfilms.org/structures/festival-du-film-de-l-est)
Fiche IMDB : –
Disponible le : 4 décembre 2024
Appropriate Behavior (2015, Etats-Unis)
De Desiree Akhavan
1h30 – Romance / Drame
Pour Shirin, faire partie d’une famille persane bien sous tous rapports n’a jamais été facile. Ses proches ne savent pas qu’elle est bisexuelle.
Pour son premier film, Desiree Akhavan vise haut en écrivant, réalisant et jouant le rôle principal de APPROPRIATE BEHAVIOR, une petite comédie indé avec de la romance, du drame, des blagues et des personnages un peu paumés. Elle réalisera ensuite son deuxième long métrage avec à l’affiche Chloë Grace Moretz, qui sera sélectionné à Sundance comme son premier film.
Nous avons sous les yeux un Frances Ha revisité à la sauce Iranienne avec une touche de bisexualité pour complexifier le tout, tout en restant dans un film à la narration très correcte. On se laisse porter par le mood et les instants, on se reconnaît dans quelques réflexions sur la vie, on apprécie l’ambiance Brooklyn, on apprécie ou on déteste le personnage principal. Chaque acteur et actrice incarne son rôle dans une justesse d’écriture très fine ; les personnages sont humains, avec leurs faiblesses et leurs forces. Shirin est lâche et courageuse, elle est paumée mais sait ce qu’elle ne veut pas et elle passe sa vie à flotter à la surface de ses problèmes sans oser y plonger.
Un petit film indé agréable pour une soirée chill après une journée bien remplie. De quoi s’oublier en regardant la tranche de vie d’une personne en galère. Une comédie tranquille. (senscritique.com)
Fiche IMDB : ICI
Disponible le : 11 décembre 2024
Le Géant de la Steppe (1956, Union Soviétique)
De Aleksandr Ptushko
1h35 – Fantastique
Les féroces Tougars et leur roi Karine menacent de mettre la Russie et l’Ukraine à feu et à sang. Guéri de son infirmité par un philtre magique, Ilya Mourometz, un paysan, fait le serment de délivrer son pays. Il passe l’épée du héros Sviatogor à son côté et se met en route pour Kiev. Le voici chargé de combattre les Tougars en compagnie de sa jeune épouse, enceinte Vassilia. Mais Vassilia est capturée par les barbares…
Aleksandr Ptushko est un réalisateur Ukrainien d’origine, mais Russe dans son cinéma, multiprimé (Cannes pour son film La fleur de pierre ou Venise pour son film Sadko). Son film Le géant de la Steppe est le premier film soviétique en Cinémascope et son stéréophonique. En figuration, Ptushko a utilisé 106 000 et 11 000 chevaux. C’est une adaptation de la mythologie d’Ilya Mouromets, un héros slave. En regardant le film, nous pouvons imaginer une esthétique à L’histoire sans fin, via un monde imaginaire où géants, djinns, rois et princes se combattent. Ce parallèle est d’autant plus surprenant que le film n’a pas pris une seule ride ! Les décors peints se mêlent aux véritables forêts et lacs utilisés lors des scènes de bataille. Le faux et le vrai se confondent, notamment grâce au choix d’un objectif qui écrase la perspective, nous laissant constamment face à une image colorée qui aplatit le fond du décor, donnant l’impression que chaque scène est dans un décor peint, alors que ce n’est pas toujours le cas.
Tout comme dans Le conte du Tsar Saltan, ce film épique parle surtout de politique ; la peur de l’orient et la dispute de deux géants du communisme. Dans Le géant de la Steppe, le héros fort, grand et immortel veut combattre pour protéger sa belle patrie qu’est la Russie. Film très patriotique à gros budget en sommes, qui a fait presque vingt millions d’entrées à l’époque.
Son film sera charcuté et remonté pour sortir au Etats-Unis sous le nom « L’épée et le dragon », et c’est Roger Corman et le jeune Coppola de l’époque qui se chargent de l’opération. (Senscritique.com)
Fiche IMDB : ICI
Disponible le : 18 décembre 2024
Le Conte du Tsar Saltan (1966, Union Soviétique)
De Aleksandr Ptushko
1h27 – Fantastique
Les aventures d’un prince intrépide, de trente-trois chevaliers sortis des eaux, d’une princesse changée en cygne et d’un tsar.
Même Walt Disney était impressionné par le travail d’Aleksandr Ptushko. Il faut dire qu’il venait du cinéma d’animation avant tout, et qu’il possédait ce talent assez incroyable qui fait que chacun de ses films semblent ne pas avoir vieilli du tout, et surtout, chaque marionnette et chaque effets spéciaux ont l’air incroyablement vivants.
Vij (disponible sur outbuster.com) a été co-écrit par Ptushko et c’est lui-même qui s’est chargé de la direction artistique. Les trucages, c’est son truc et on le ressent bien dans Le conte du Tsar Saltan. Lui conférant ainsi le titre d’un « des plus grands maîtres des effets spéciaux de l’histoire du cinéma » (selon Nicolas Bonnal). Le conte du Tsar Saltan est décalé, coloré, drôle. Plaisant, en fait. Si l’on cherche un conte, c’est vers celui-ci qu’il faut se tourner car tout est là : la princesse changée en cygne, le prince qui cherche son père, la reine qui dirige un royaume, et des petits menteurs qui – par jalousie – veulent détruire l’amour et le bonheur. Voici un des films les plus enchantés qui soient ! (Senscritique.com)
Fiche IMDB : ICI
Disponible le : 18 décembre 2024
