[SVOD] Quoi de neuf sur Outbuster en Avril ?

Chez Outbuster, la plateforme de SVOD française pas comme les autres, on fait justement rien comme les autres. Et une fois de plus, ils nous proposent des films pas comme les autres, pour le plus grand plaisir des curieux et des aventuriers du cinéma. Alors vous trouverez ci-dessous leurs rentrées d’Avril.

On vous rappelle que l’abonnement à Outbuster coute 6€ par mois (après une première semaine gratuite) et que si vous voulez y adhérer, ça se passe ICI.


Le Démon de la Chair (1946, U.S.A.)

De Edgar G. Ulmer

1h40 – Thriller dramatique / Film noir

Une petite fille, au comportement dangereux et autoritaire, élevée par un père alcoolique, pauvre et quasiment absent, rêve de richesse. Devenue une jeune femme machiavélique, elle compte sur sa grande beauté pour parvenir à cette fin.

Le réalisateur Edgar G Ulmer signe son deuxième film THE BLACK CAT avec son premier gros studio américain : Universal. Connu aussi notamment pour DETOUR, un film noir à petit budget qui a été classé parmi les 100 films américains méritant des efforts de préservation particuliers, Edgar G. Ulmer propose dans THE STRANGE WOMAN (en français connu sous le titre plutôt nul de LE DEMON DE LA CHAIR) une exploration du film noir sous les traits de l’envoûtante Hedy Lamarr.

S’il y a beaucoup de choses à dire sur le réalisateur, il y a encore plus de choses à dire sur Hedy Lamarr. Elle est actrice et productrice naturalisée américaine, mais aussi inventrice autrichienne qui a notamment participé à l’invention du WiFi (rien que ça !). Surnommée « The Ecstasy Girl » suite à une scène d’orgasme qu’elle joue quand elle a 19 ans dans le film EXTASE, son charisme sulfureux ne la quitte pas et lui donne ses titres de noblesse dans THE STRANGE WOMAN, qu’elle campe merveilleusement bien et devient plus tard un des classiques de l’actrice. Elle y joue le rôle d’une femme fatale analysée « schizophrène » pour les uns, « diablesse » pour les autres, et qui parvient à se hisser à la tête d’une ville entière dans l’optique de tout contrôler. Elle hait les hommes mais les séduit, elle aime l’argent mais en donne aux pauvres, elle a des amies qu’elle trahit… ce rôle de femme étrange est exploré en profondeur alors qu’on l’observe manigancer dans l’ombre, tout en écoutant les paroles de Dieu avec déférence.

THE STRANGE WOMAN est l’un des derniers succès de Hedy Lamarr qui enchaîne rapidement les échecs après SAMSON ET DELILAH et se retire rapidement de la scène Hollywoodienne. Elle y laissera une étoile sur le Walk of Fame et une image sublime de la femme fatale, froide et sulfureuse, qui hante Hollywood encore maintenant et fait son arrivée sur Outbuster ! (Senscritique.com)

Fiche IMDB : ICI

Disponible le : 2 avril 2025


Avant La Fin (2022, France)

De Damien Jibert

1h13 – Animation / Fantasy / Humour noir

C’est l’histoire d’un loser qui subit sa vie, il est bien trop pathétique pour sortir de sa léthargie… Et puis un jour il apprend que la fin du monde est proche. Maintenant le temps presse et il doit passer à l’action !

Pour les amateur.es de jeux vidéo, peut-être que ce film étrange été expérimental vous fera penser au jeu vidéo Sally Face (notamment l’ambiance, le complotisme et les mouvements latéraux), voire même Limbo dans la manière dont l’éclairage est parfois utilisé.

Film d’animation présenté presque comme une mini-série de 10 minutes par épisodes, Avant la fin explore l’apocalypse grotesque à travers un personnage qui n’a plus envie de rien, et qui regarde sa vie défiler derrière l’écran de son ordinateur. Entre une fée-alien à la voix de fumeuse, une voisine avec un œil au beurre noir et un étrange homme qui annonce la fin du monde, cette autoproduction de Damien Jibert plonge dans l’humour noir avec un dessin décalé tout pixellisé. Une expérience à vivre pendant 1h13, vous en sortirez confus mais surpris !

Fiche IMDB :

Disponible le : 9 avril 2025


Fantasticherie : Reveries of a Solitary Walker (2015, Italie)

De Paolo Gaudio

1h27 – Fantasy / Animation

Alliant nouvelles techniques d’animation et stop-motion, qui rappellent à la fois Ray Harryhausen et Jim Henson, Fantasticherie est un petit bijou de surréalisme mélancolique, avec Luca Lionello (Judas dans The Passion of the Christ) dans le rôle du doppelganger de Jean-Jacques Rousseau !

Certes les scènes de point de vue réelle font très kitsch voire même trop amateure. C’est le style de Paolo Gaudio, et plus globalement des films à petits budgets mais aux grands espoirs des jeunes réalisateurs italiens. Le style en point de vue réelle fait notamment penser à Federico Sfascia dans son film I Rec U, un éclairage surréaliste et un jeu approximatif. Malgré tout, les scènes en stop motion sont incroyablement bien maîtrisées. De la matière jusque dans l’esthétique, Fantasticherie sait nous emporter dans son univers onirique dès que les personnages sont contés. Pour ces passages seulement, le film mérite son coup d’œil, en soutien pour ce type d’animation assez peu répandu en Italie. (Senscritique.com)

Fiche IMDB : ICI

Disponible le : 23 avril 2025


L’Homme Qui Cherchait Son Fils (2021 – France)

De Stéphane Correa et Delphine Deloget

1h16 – Documentaire

Le fils de Wu, âgé́ d’un an, a été kidnappé au milieu de la nuit et a très probablement été vendu à une autre famille. Dix ans plus tard, Wu espère toujours le retrouver. À vélo, il parcourt la Chine, défiant l’indifférence et l’inaction de la société et des autorités chinoises.

La quête d’un père qui cherche son film depuis presque vingt ans. Voici le portrait d’une des nombreuses familles qui ont été détruites par le trafique d’enfants. Dans un documentaire immersif auprès d’un père dont la vie s’échappe lentement au fil des années, mais dont la force mentale et physique ne cessent de croître avec le désespoir, Stéphane Correa et Delphine Deloget mettent en lumière l’une des situations les plus ignorées de la Chine contemporaine.

Juché sur son vélo couvert de pancartes, Wu ratisse le pays, achète une maison pour son fils disparu et voit son mariage et son divorce voguer loin de lui. Dans une quête désespérée, qu’y a-t-il à construire ? Le film interroge l’importance de l’héritage et de la filiation. Comment être père quand l’enfant n’est plus là ? Un récit poignant sur une quête presque identitaire. (Senscritique.com)

Disponible le : 30 avril 2025


5 1 vote
Article Rating

Auteur : Cherycok

Webmaster et homme à tout faire de DarkSideReviews. Fan de cinéma de manière générale, n'ayant que peu d'atomes crochus avec tous ces blockbusters ricains qui inondent les écrans, préférant se pencher sur le ciné US indé et le cinéma mondial. Aime parfois se détendre devant un bon gros nanar WTF ou un film de zombie parce que souvent, ça repose le cerveau.
S’abonner
Notifier de
guest

0 Commentaires
le plus ancien
le plus récent le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires