Des scientifiques japonais ramènent un parasite au cours d’une expédition en forêt amazonienne.
Avis de Laurent :
Mélange subtile entre Frisson de David Cronenberg et la série des Vixens de Russ Meyer, Killer Pussy est un nouveau condensé des délires cinématographiques de Takao Nakano respecté pour ses films érotiques complètement barrés (remember la série des Exorsister et des Playgirls qui ont fait les beaux jours d’Haxan Films). Killer Pussy retrace les aventures d’un groupe de jeunes (3 femmes et 2 hommes) confrontés à un parasite originaire de la forêt amazonienne. Celui-ci se loge dans l’utérus des bimbos rencontrées au passage, c’est-à-dire le seul endroit qui doit lui rappeler le climat tropical de son écosystème originel à la fois chaud et humide.
Takao Nakano, comme on pouvait l’espérer, ose décidément tout à l’écran. Le gore et le sexe font une nouvelle fois bon ménage. Artisan réputé pour son amour du système Z, il démontre encore une fois que quand l’argent manque, les idées fusent… Takao Nakano ose le bon goût avec une générosité rare. Ses actrices ont des excroissances mammaires pour le moins impressionnantes et inversement proportionnelles à la finesse de leurs dialogues… Ouf… il ne manquerait plus que Killer Pussy soit un film intelligent. Bref c’est savoureusement sanglant, délicieusement cheap et le bon goût est cultivé avec une subtilité toute relative. D’ailleurs, petit détail qui a son importance, la seule survivante est celle qui a les plus gros seins.
Quelques passages bien pimentés devraient retenir votre attention comme cet arrachage d’œil à la Story of Ricky (pour l’anecdote la fille retrouve son œil dès le plan suivant), une petite vue subjective en plein utérus assez fantastique, ainsi qu’un arrachage de téton plutôt gore. C’est ça la magie du cinéma trash japonais. Niveau sexe, Killer Pussy est assez soft comparé à ce qu’a pu réaliser Takao Nakano par le passé. Il se démarque clairement de la pornographie pure et dure pour un résultat qui laisse plus la place à l’imagination du spectateur. Du coup, les scènes floutées sont quasi-inexistantes. La seule petite déception concerne les plans de petites culottes dont affectionne tout particulièrement le réalisateur qui se font plutôt rares. Dommage.
LES PLUS | LES MOINS |
♥ Le délire nawak ♥ Ose tout ♥ Bien sanglant et bien sexy |
⊗ Très peu de plan culotte |
Killer Pussy est une nouvelle réussite issue du cerveau de notre réalisateur fauché préféré qui confirme que l’essence même d’un bon film, c’est du sang et des nichons. Vivement conseillé pour les petits et grands. |
Titre : Killer Pussy / Sexual Parasite : Killer Pussy / Kiseichuu : Kiraa Pusshii
Année : 2004
Durée : 1h00
Origine : Japon
Genre : Erotique
Réalisateur : Takao Nakano
Scénario : Takao Nakano
Acteurs : Sachika Uchiyama, Natsumi Mitsu, Sakurako Kaoru, Tôgo Okumoto, Tomohiro Okada, Toshimichi Tasaki, Masanori Miyamoto, Kanji Tsuchiya