ll y a des années qui commencent mal.
On est le 1er Janvier, je viens de me lever et l’un des premiers flux rss que je lis est l’annonce du décès du TAKAMINE Hideko.
Moment d’incrédulité suivi d’un melting pot de souvenirs cinématographiques. Un visage, un sourire, un bus, une allée boisée, des bribes de chansons, une silhouette enchanteresse ou grave et sombre.
Takamine Hideko c’est 160 films en 50 ans de carrière, dont un bon tiers de chefs d’œuvres. Takemine Hideko c’est le cinéma japonais de 1929, son premier role à l’age de 4 ans, à 1979, date de son dernier film. Takemine Hideko c’est avant tout un visage, un nom, une présence incontournable de l’histoire du cinema japonais. Nous l’avons tous vu au moins une fois ; principalement chez Naruse et Kinoshita qui lui ont surement donné ses plus grands roles. On retiendra d’elle une carrière magnifique.
Et si finalement l’annonce de son décès n’engendre pas de manque, cela faisait 31 ans qu’elle s’était retirée du métier et que par conséquent son œuvre était à jamais fixée, ça fait un choc de lire la disparition d’une des actrices qui a accompagné ma découverte du cinéma japonais, d’une actrice qui m’a durablement impressionné, d’une actrice qui fait (et non faisait) partie intégrante de ma sphère cinématographique.
RIP
TAKAMINE Hideko (高峰 秀子)
1924 – 2010