Très prochainement, la collection CinémAction (Ed. CORLET Publication) sortira un numéro consacré aux « Cinémas d’Asie orientale » (N° 128) et supervisé par l’incontournable Antoine Coppola (« Le cinéma asiatique« , « Le cinéma sud-coréen: du confucianisme à l’avant-garde« ).
Une pléthore de textes de chercheurs, critiques et professionnels des milieux cinématographiques concernés s’attache à découvrir comment le cinéma asiatique a su survivre sous la domination du cinéma occidental et comment il a absorbé cette influence pour (re)devenir force de propositions.
La première partie s’attache au cinéma coréen. Une douzaine de textes revient sur la récente incroyable effervescence d’une cinématographie longtemps restée dans l’ombre, notamment à cause de sa particulière situation politique.
Les textes se constituent autant d’interviews (le vétéran Yu Hyun-mok, auteur du classique du cinéma mondial « Obaltan« ; Jeon Soo-il, réalisateur, entre autres, de « Girl with black soil » et « Himalayas » et Kim Ki-duk), que de textes explicatifs (passage en revue de l’économie du cinéma coréen ou de l’Histoire du cinéma indépendant), que d’essais et de recherches (« Genre, espace et modernité dans les années 60 »; « Images de la femme nord-coréenne dans les films sud-coréens », …).
Le second chapitre (« Japon: derniers feux et génies crépusculaires« ) traite avant tout des auteurs récents, mais aussi de thèmes abordant des traditions proprement japonaises revisitées par un nouveau regard.
Outre « L’histoire du studio Nikkatsu » racontée par Mark Schilling, Martin Barnier ou Tom Mes décortiquent le travail du réalisateur Kurosawa Kyoshie, Philippe Ortoli passe en revue trois films de Miike Takashi ou Nicolas Thévenin parle d’Oshima Nagisa.
Enfin, la troisième partie aborde des cinémas d’Asie du Sud-est largement méconnus du grand public, notamment en raison des troubles politiques qui ne facilitent ni les recherches, ni la préservation de l’histoire des cinémas locaux.
La spécialiste Anchalee Chaiworaporn étudie la position des réalisatrices dans les cinémas d’Asie et s’intéresse à la « crise identitaire dans le cinéma thaïlandais« ; Anonio Di Marco parle de la censure dans le cinéma philippin et Bastian Meiresonne compare les « raisons d’état de la difficile renaissance des cinémas vietnamien et cambodgien« .
L’ouvrage totalise 200 pages et est proposé au prix de 24 Euros aux points de vente détaillés sous le lien suivant :
http://www.cinemaction.net/html/frame-new.html
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http://www.corlet-editions.fr/services/univers/cinema/