[Lecture] Le cinéma japonais; chez Taschen

On ne peut pas dire que l’on manque, en France,  d’ouvrages généralistes sur le cinema japonais. On pourra certes raler sur l’absence d’essais thématiques pointus, mais de manière générale le lecteur curieux a de quoi de sustenter s’il désire se renseigner, de la vulgarisation à des textes encyclopédiques.


Alors qu’apporte ce nouvel ouvrage sur le cinema japonais, sobrement intitulé Le cinéma japonais ? En toute franchise pas grand chose. Mais commençons par un rapide aperçu du contenu.

Sur un peu moins de 200 pages, l’auteur Stuart Galbraith IV présente plus d’un centenaire de cinema japonais sous un jour thématique : les débuts, l’ère classique, la (so called) Nouvelle Vague… et ainsi de suite. L’approche n’est pas d’une grande originalité et les textes se révèlent franchement succints voir insuffisants. En fait le livre n’a aucune envergure encyclopédique, et ne sauve son interet que par sa très riche et belle iconographie. Avec des repros pleines pages d’affiches, ou de photos d’exploitation, le livre de Galbraith se pose comme un bel objet pour collectionneur, et d’un coup son titre parait un peu mensonger. Le cinema japonais en image aurait été plus juste et révélateur.


L’ouvrage est disponible depuis mi juillet en français (et depuis bien longtemps en anglais) chez Taschen pour un peu moins de 20 Euros. Je n’irai pas jusqu’à vous le conseiller, préferez la bible en deux volumes signée Saito (qui malgré sa mauvaise foi sur la période exploitation est une vraie encyclopédie), mais si pour vous le cinema japonais c’est aussi de belles affiches, procurez le vous. Ou bien admirez le sur le site officiel de Taschen (on ne peut pas lire les textes, mais le plaisir des yeux est là)


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Auteur : yume

Un bon film doit comporter : sailor fuku, frange, grosses joues, tentacules, latex, culotte humide, et dépression. A partir de là, il n'hésite pas à mettre un 10/10. Membre fondateurs de deux clubs majeurs de la blogosphere fandom cinema asitique : « Le cinema coréen c’est nul » World Wide Association Corp (loi 1901) et le CADY (Club Anti Donnie Yen).
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