Yggdrasil, «le destrier du redoutable», frêne cosmique soutenant les neuf mondes, est menacé. Le Ragnarök approche. Vous, puissants parmi les dieux Ases et Vanes, devez faire face à l’inexorable avancée des Forces du Mal. Vous devez tout sacrifier pour empêcher le Mal de ravager Yggdrasil. La dernière bataille, annoncée depuis l’aube des temps, débute maintenant. Votre seul but : repousser les Forces du Mal afin qu’Yggdrasil survive à cet univers en guerre.
| Auteur : Cédric Lefebvre / Fabrice Rabellino Editeur : Ludonaute Prix : 39€ Année : 2011 Durée : 1h30 Nb de joueurs : 1 à 6 Âge : A partir de 13 ans Genre : Coopération
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Boîte et matériel :
La boite au format A4, très joliment illustrée par Pierre Lechevalier et Piérô, contient pas mal de matériel mais malheureusement, aucun espace de rangement à l’intérieur et par conséquent tout ce matériel se balade un peu partout même si quelques sachets plastiques sont présent histoire de ranger les très nombreux jetons.
A l’intérieur donc, un très joli plateau de jeu assez solide, représentant l’arbre monde, plié en 4, des fiches de personnages résumant leurs capacités spéciales, une 60aine de cartes pour ce qui est monstres et armes, de nombreux jetons cartons donc, eux aussi épais et solides, ainsi que 4 sachets dans une matière feutrée qui servira pour piocher certains jetons.
Le livret des règles peut sembler gros mais c’est parce qu’elle est décrite en 5 langues différentes : anglais, allemand, italien, néerlandais et bien entendu français. Elles sont simples, très claires et joliment illustrées. Tout ce qu’il faut pour rapidement dompter le jeu sans avoir à y revenir sans arrêt pour éclaircir des points de règles obscurs.
Dans l’ensemble, du bon boulot, même si des compartiments dans la boite n’auraient pas été de refus…
Mécanismes et thème :
Comme tout jeu de pure coopération, tous les joueurs vont devoir unir leurs forces pour lutter contre le plateau qui va se gérer tout seul via un tirage de carte à chaque tour des joueurs. En gros ici, chaque joueur va donc commencer son tour en tirant une carte monstre qui va donc faire avancer un personnage maléfique sur une échelle. Suite à ça le joueur aura 3 actions à effectuer sur les différentes zones du plateau (quatre pour Frey) sachant qu’il est interdit de faire 2 actions dans la même zone (excepté pour Freyja). Les joueurs ont donc la possibilité par exemple de prendre un elfe dans la maison des elfes et qui les aidera lors des combats, de combattre un dieu maléfique, d’affronter un géant de glace qui donne des malus quand il est en jeu, de piocher des vikings pour les aider à combattre, d’aller chercher des artefacts magiques pour booster leurs jets d’attaque contre certains dieux,… et bien d’autres choses. Il y a aura des conditions de défaites et de victoires, sachant que les joueurs vont gagner ensemble ou perdre ensemble, principe de base d’un jeu de pure coopération.
Il va donc falloir réfléchir tous ensemble sur les actions à venir, surtout lorsqu’on se trouve en mauvaise posture, ce qui arrive parfois lorsque le dieu de la chance aux dés n’est pas au rendez-vous et que du coup chaque tour peut annoncer la fin de la partie si tel ou tel Dieu maléfique sort au tirage de carte. Même si cette part de hasard peut déplaire à certaines personnes qui aiment tout contrôler dans un jeu, elle a quand même un avantage, celui de faire en sorte que le jeu peut continuer de gagner même si les joueurs, au fil des parties, ont réussis à bien maitriser la mécanique très bien faite de Yggdrasil.
Le thème fort du jeu est vraiment très plaisant. Retrouver des personnages comme Thor, Heimdall, Tyr ou Loki (pour ceux qui connaissent un minimum la mythologie nordique) permet de ne pas être complètement perdu dans l’univers de l’Arbre Monde dont le jeu est basé.
Verdict et rejouabilité :
La rejouabilité est plus que bonne tant le jeu est agréable, aussi bien dans ses mécanismes que dans son visuel. Les parties s’enchainent et peuvent être très différentes, passant d’une victoire sans trop de problèmes à une rouste monumentale parce que le plateau a décidé qu’il était le plus fort. Les créateurs ont en plus prévu des règles pour augmenter la difficulté via des cartes Monstres, non inclues dans les parties normales, mais qu’on peut rajouter pour plus de challenge, de quoi renouveler l’intérêt lorsque le jeu n’a plus aucun secret pour vous.
En ce qui nous concerne, le jeu ressort quasiment à chacune de nos sessions jeux de plateau, en général pour une ou deux parties, et le plaisir est à chaque fois le même, preuve qu’il restera longtemps dans votre ludothèque, bien entendu à condition que vous soyez un amateur de jeux de pure coopération. C’est certain, il n’apporte pas grand-chose de nouveau dans le genre mais son univers original est des plus plaisants.
A noter qu’une version iOS et Android est sortie pour vos tablettes et qu’elle fait honneur au jeu de plateau.
Les Plus :
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Les Moins :
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| Si vous aimez vous friter contre vos amis, vous pouvez passer votre chemin, ce jeu n’est pas pour vous. Par contre, si votre trip est d’unir vos forces pour lutter contre le plateau, un peu à la manière de Pandémie, Ghost Stories ou encore Salem, alors foncez sur Yggdrasil qui est franchement une réussite. | |
| Note : |  |
