[Interview] Sono Sion, en recherche d’humanité

HKMania a eu la chance de pouvoir rencontrer pendant presque une heure le réalisateur japonais SONO Sion; une bonne occasion de revenir sur la carrière passée mais aussi future d’un réalisateur qui ne cesse d’étonner film après film depuis qu’un certain Suicide Club l’ait sorti de l’ombre en 2002.

Pourtant SONO Sion n’est pas de ces artistes sortant ex nihilo grâce à un succès. Poète, contestataire de rue, puis réalisateur avec des premiers films ayant conquis des festivals à travers le monde, SONO pousse toujours plus loin sa reflexion sur la solitude et la famille, quelque fois avec pudeur, quelque fois avec la plus grande grandiloquence guignolesque. En 2009, il livre une fresque de 4 heures, Love Exposure, patchwork de ses thèmes précédents mais aussi et surtout film magique, prodigieux mélange de genre, ne pouvant laisser indifférent.


– Commençons par le futur. CHIBA Yoshinori (1) a confirmé que vous réaliseriez un film dans le cadre du label Sushi Typhoon, spécialisé dans les films gores et violents et destinés en majeure partie à l’exportation. Pourquoi avoir accepté cette proposition et dans quelle direction allez vous orienter votre projet dans ce qui semble être un cadre de production assez formaté. Est ce aussi une volonté de votre part d’aller vers un projet largement plus commercial que vos précédents films ?

En fait, c’est ce que l’on dit souvent mais j’ai la liberté pour le contenu de mes films. C’est pour ça que j’ai accepté. Le film que je viens de faire pour ce programme, Cold Fish, n’est ni gore, ni trop violent. J’ai donc accepté car on m’a bien précisé que je pouvais continuer mon propre style, mon propre cinéma. Mon film sera donc très différent des autres films de ce programme. Il y a d’autres films comme Robo-Geisha et Tokyo Gore Police qui sont assez vieux et très violents, mais mon film n’appartient pas du tout à cette catégorie. On pourrait même comparer mon film à Fargo des frères Coen ….. (petite réflexion)….. Je ne voulais pas citer ce film des frères Coen mais c’est juste pour que les gens comprennent à quel genre appartiendra Cold Fish. De plus, c’est un film tiré d’un fait divers qui a réellement existé.


Pouvez vous nous en dire plus à ce sujet ?

C’est l’histoire d’un homme qui a tué plus de 50 personnes au Japon. Aujourd’hui, ce tueur est en prison et il est condamné à la peine de mort


Et allez vous faire comme dans Suicide Club, traiter un fait divers réaliste en y incorporant un certain aspect grotesque ?

Non, Cold Fish sera un film très réaliste.


Est ce un moyen d’avoir du financement pour le projet, semble t’il bloqué depuis 2008, de votre adaptation du livre Lords of Chaos (2)? Pouvez nous parler de ce film, des difficultés que vous rencontrez et pourquoi avez vous décidé d’adapter un livre américain ainsi que surtout, à première vue, de tourner exclusivement avec une équipe américaine ?

Mon projet du film Lords of Chaos a été repoussé et du coup, j’avais un peu de temps libre pour me consacrer à un autre projet. C’est pour cette raison que j’ai accepté de travailler sur Cold Fish. Je me considère un peu particulier et me situe dans une situation un peu différente des autres cinéastes japonais d’aujourd’hui. Je ne trouvais plus le sens de continuer à travailler que dans le cinéma japonais, d’où mon envie d’aller à l’étranger.


Peut être donc pour travailler avec un staff non japonais …

L’équipe principale sera constituée de personnes travaillant depuis longtemps avec moi. Le reste de l’équipe sera constitué d’étrangers dont des norvégiens, tout comme pour le le casting.


Comme le cas du film Avalon de Mamoru Oshi ?

je ne sais pas (rire).

Il était parti en Pologne avec une équipe japonaise réduite.

Oui, on est donc dans le même cas de figure … et puis c’est plus facile de travailler comme ça.


Pourquoi ça ?

Parce qu’il suffit de leur dire « comme d’habitude » et ils comprennent.


Cela semble d’ailleurs une évolution logique, vous êtes un des rares réalisateurs japonais à avoir une réputation, positive qui plus est, à l’international; un peu comme MIIKE Takeshi à qui vous n’aimez d’ailleurs pas être comparé. Comment votre travail est il perçu au Japon, avez vous un public ? On a un peu l’impression qu’à l’instar par ex du real coréen Kim Ki Duk vous brillez à l’international et essuyez des échecs / incompréhensions sur le plan local.

Oui, je l’avoue, je rencontre de l’échec au Japon.


Et comme l’expliquez vous ?

De toute façon, je n’espère pas réussir au Japon. Avec Suicide Club par exemple, je savais que l’échec m’attendait par avance. Mais je suis déjà satisfait d’avoir fait et de continuer à faire ce que j’ai envie de faire.


Il existe un nombre conséquent de remake américains de films Japonais & co… d’ailleurs, si les américains se lançaient dans un remake de votre film Suicide Club, qu’en penseriez vous ?

En fait, je vais moi-même en faire le remake. Il y a vraiment ce projet, aujourd’hui bien concret, qui est en cours.


Comment allez vous vous y prendre pour remaker votre propre film ?

C’est un peu comme la tournée d’une pièce de théâtre dans un pays étranger. On construit un nouveau décor et on en fait la même pièce. Cependant ça sera tout de même très différent de ce que j’ai fait dans le premier Suicide Club.


Que pensez vous du cinéma japonais actuel, quelles sont ses forces et faiblesses alors qu’il semble connaître une embellie après des années de crise ?

La plupart des films actuels Japonais sont nuls. Aucune qualité.


Quelle est la place d’un réalisateur, producteur, scénariste indépendant dans un mode de production où quelques majors telles la Toho dominent le marché ?

(gros moment de silence) Les films produits par les grands studios sont destinés au public qui n’est pas fan de cinéma. Les vrais fans de cinéma viennent plutôt voir des films indépendants.


Et justement, n’est il pas difficile d’évoluer à côté de ces grands studios en étant indépendant ?

On a beaucoup plus de liberté en restant indépendant, mais beaucoup moins de budget aussi. C’est pour ça que je suis entrain de réfléchir comment je peux tourner avec un budget suffisant mon prochain film.


On ressent pas mal de références plus ou moins fortes et évidentes à un cinéma japonais plus pop d’il y a 30-40 ans dans vos films (Sasori, ero guro ….) Vous sentez vous plus proches de ce cinéma japonais là ?

Oui, il y a une partie de ça dans mes films. En tout cas, je ne regarde plus de films japonais contemporains.


– Certains réalisateurs vous ont ils influencés (on peut penser à TERAYAMA Shuji qui comme vous était poète, écrivain, réalisateur) ?

(rire). Oui je le reconnais. Je suis bien influencé par Terayama Shuji. Comme tout le monde me le dit, évidemment quelque fois j’ai envie de me révolter.


Vos films traitent souvent des personnes en marge de la société. Pourquoi aimez-vous tant ces derniers ?

Quand je commence à m’intéresser à des gens, je trouve que ce sont les marginaux qui me semblent normaux. Et du coup, je ne décris que la vie de gens marginaux.


Donc pour vous, les gens en marge de la société sont des gens normaux.

Oui exactement.


La famille est au cœur de vos films les plus connus tout comme une autre occurrence est le rêve, qu’il soit salvateur ou destructeur. Tous vos personnages sont mus par un rêve et n’aiment pas en sortir quitte à mentir, s’auto détruire. Y’a t’il un fond autobiographique dans cela ?

En fait, mon père était particulièrement sévère avec moi. Je n’avais aucune liberté quand j’étais jeune. J’ai d’ailleurs fugué aussi. Je voulais toujours m’enfuir. Il y a donc une sorte de traumatisme de l’expérience que j’ai eu enfant qui apparaît forcément dans mes films.


C’est pour ça que l’on peut voir cette envie d’échapper aux réels dans vos films ?

Quand j’étais adolescent, comme je vous ai dit, je fuguais et je voulais vraiment échapper au réel. Je cherchais à m’enfuir, et c’est sûrement pour ça que je décris aussi des gens marginaux qui ne sont pas à l’aise dans la société, qui sont des rêveurs.


Pourquoi cette constante exagération, tirant quelque fois vers le grotesque (dans le sens cher à Rampo Edogawa) ?

Rampo Edogawa et Shuji Terayama sont deux personnes que j’aime beaucoup donc forcément, je suis influencé par eux. C’est comme quand j’écrivais des poèmes. Pour moi la poésie représente la métaphore. C’est pour ça qu’il y a de l’exagération quelque part dans mon cinéma.


Revenons à vos débuts et justement cet engagement dans les happenings contestataires, mais aussi la poésie. Quel est votre parcours et pour quelles raisons avez vous finalement choisi le cinéma plutôt que la littérature ou la poésie pour vous exprimer. Quels sont pour vous les avantages de ce médium ?

Moi-même, je ne comprends pas pourquoi je suis allé de la poésie vers le cinéma. D’ailleurs, je pense revenir un jour vers la poésie.


En France, on vous connait surtout à partir de Suicide Club qui a bénéficié d’un bouche à oreille conséquent. N’avez vous cependant pas eu peur, après, d’être catalogué comme réalisateur de film hardcore ?

(après un long silence) Non, ça ne me dérange pas.


Puis hier soir, certaines personnes ont pu voir votre dernier film Love Exposure dans un autre registre.

Et mon prochain film Lords of Chaos sera aussi très différent donc mon image va certainement encore changer.


En 2005, vous livrez votre film le plus visuellement abouti (Strange Circus) et un second film très dense au niveau narration (Noriko Dinner’s Table). J’imagine que les préparations sont totalement différentes. Quelle est votre méthode habituelle de travail et préparation.

Pour Strange Circus, je voulais mettre en avant le côté visuel. Pour tout le reste, c’est l’histoire et les personnages que je voulais montrer en premier.


Avez-vous un storyboarding précis afin de palier aux temps de tournage assez courts ?

J’en ai par exemple fait un pour la séquence du train dans Suicide Club. Mais de manière générale, je n’en utilise pas.


Quant à Noriko’s Dinner Table, il a été vendu comme une suite à votre succès Suicide Club alors que les deux films auraient pu être sans lien. Pourquoi avoir choisi de rebondir sur le suicide collectif de Suicide Club ? Est ce une raison marketing ?

Après le succès de Suicide Club, j’ai eu pour projet de l’adapter un roman. Une des coutumes particulières du Japon est de rebondir et d’adapter sous un autre format les œuvres qui marchent. Ce sont des règles curieuses et c’est comme ça que j’ai commencé à écrire le roman en adaptant Suicide Club mais comme je ne voulais pas faire exactement la même histoire, j’ai modifié beaucoup de chose. Finalement, c’est ce roman qui a plu à beaucoup de personnes et on m’a conseillé d’en faire un film. C’est comme ça que Noriko’s Dinner Table est né. (3)


Le film renvoie à Murakami Ryu (4) sur bien des aspects. Est ce un auteur contemporain que vous appréciez ?

Je ne sais pas, je ne lis pas beaucoup de roman japonais.


J’ai entendu dire que l’histoire de Noriko renvoyait à votre expérience. Vous auriez quitté le domicile familial pour aller tenter de vous construire à Tokyo. Est ce vrai ? Comment c’est déroulé votre arrivée dans l’immense Tokyo ?

J’ai fait la fugue mais ce n’était pas pour aller à Tokyo. Ce fût par simple hasard si je suis allé là bas. L’expérience de Noriko dans le film est exactement ma propre expérience.


L’idée du club qui loue des gens du film est parait il due au fait que vous vous étiez fait passer pour le mari d’une femme que vous ne connaissiez pas ?

Oui exactement … C’est juste après ma fugue à Tokyo que j’ai rencontré une femme qui venait de quitter son mari. Elle était un peu perdue et à l’époque, j’étais encore puceau et je voulais donc faire l’amour. C’est pour ça que je l’ai suivi et que l’on a été à l’hôtel ensemble. Et là, tout d’un coup, cette femme a sorti une grosse paire de ciseau de son sac à main et elle m’a proposé de se suicider ensemble.

Les ciseaux étaient vraiment énormes …. Elle m’a demandé de faire un choix : soit me suicider avec elle, soit l’épouser et vivre chez ses parents avec elle. J’ai donc choisi de faire semblant d’être son mari et je suis allé dans son pays natal où elle m’a présenté à sa mère. Et cette dernière a dit « Mais ton mari est très jeune ! ». C’est à ce moment là que j’ai commencé à vivre en tant que mari de cette femme. Après quelques temps, je ne supportais plus cette situation. Je suis donc parti de chez elle.


Une vie étrange …

Et finalement, je n’ai pas fait l’amour avec elle car j’avais trop peur que cette relation dure longtemps et que je devienne réellement son mari.


Combien de temps a duré cette relation ?

3 mois environ.


Love Exposure, aussi, se base à première vue sur une partie semi autobiographique de votre expérience. Vous auriez été enrôlé dans une secte. Dites nous en plus sur cet épisode ?

A une époque où je n’avais pas d’argent, je me promenais dans la ville de Tokyo et une personne a commencé à me parler et m’a demandé « crois-tu en dieu ? », je lui ai alors répondu « si je réponds oui, est ce que vous pouvez me donner de la nourriture » et il m’a répondu par l’affirmative. C’est ainsi que j’ai été enrôlé par une secte.


C’était pour survivre en fin de compte ?

J’avais faim. Mais je devais me retenir de ne pas rire lors des prières mais je savais que l’on pouvait manger après … (rire).


Et ça à duré combien de temps ?

Moins d’un an …


Et pourquoi être parti de cette secte ?

Je suis parti car je ne supportais plus d’être dans cette secte. Ensuite, j’ai trouvé une sorte de planque où j’ai pu me cacher pour y vivre quelques temps. Un jour, j’y ai trouvé un rasoir avec une petite lettre où y était écris : « On te tue si tu ne reviens pas ». J’ai eu très peur et du coup, pour me protéger, je suis entré dans une autre secte mais cette fois ci politique.


Une secte moins dangereuse ?

Elle était tout aussi dangereuse ! Mais je suis resté car je pouvais manger. C’était une secte d’extrême gauche, mais vraiment extrémiste. Tous les matins, je devais me lever pour m’entraîner à combattre, contre les CRS notamment, et c’était très dur mais je savais qu’après l’entrainement physique, j’avais le droit à un repas.


Qu’est ce qui vous a permis de quitter cette secte ?

C’était vraiment trop dur de combattre, et du coup, je suis parti.


Quelle vie !

Oui, et tout ça parce que j’avais faim.


Vous évoquiez les prières tout à l’heure, mais êtes vous croyant finalement ?

Ca dépend des périodes. Là maintenant, je suis dans une période où je ne crois pas en dieu.


Pourquoi ?

Car je viens de faire Cold Fish, mais pendant Love Exposure, je croyais en Dieu. Cold Fish est un film vraiment obscur et pour mon prochain film Lords of chaos, je vais prouver que Dieu n’existe vraiment pas. Et parfois, quand je travaille en tant que réalisateur, j’ai l’impression de jouer un rôle, comme un acteur quand il joue un personnage.


– C‘est-à-dire …

Quand je veux créer un univers, je dois me situer dans cet univers.


Une autre thématique, qui peut prêter à rire, employée dans Love Exposure est le fanatisme de la petite culotte, blanche. Soit l’image d’épinal du pervers japonais que nous avons en occident. Y’a t’il réellement une industrie liée à ses photos volées ? Quelles sont pour vous les raisons profondes de cette fascination ?

Ce n’est pas la grande majorité qui l’est. Ce sont essentiellement des fanatiques des culottes. Comme le sadomasochisme, il n’y a que des fous et des maniaques qui pratiquent.


Voir l’image que l’on a en Occident du Japonais pervers …

En tant que blanc en Occident, est ce que vous ne vous intéressez pas à entrevoir les culottes des femmes ?


– Hm, … (je suis un peu en galère)…, mais il y a cette image forte qui nous est renvoyée ici en Occident non ?

Pourquoi ?


Euh … (rire).

C’est grâce au cinéma Européen que j’ai découvert le plaisir de voir des culottes ! Petit, j’ai vu beaucoup de films comme ça dont par exemple Bilitis de David Hamilton.


Avec la durée assez phénoménale de Love Exposure et dans une moindre mesure de Noriko’s Dinner Table, il serait facile de craindre des baisses de rythme et pourtant ce sont sûrement vos longs métrages les plus équilibrés sur ce plan. Comment gérez-vous ce délicat problème de rythme ?

En fait, dans chaque plan, je pense toujours qu’à une seule chose : comment donner du plaisir au spectateur. Ainsi, je donne vie à des personnages pour ne pas ennuyer le spectateur. Je suis un grand fan des Beattles, et pourquoi les gens aiment ils ce groupe ? C’est parce qu’il y a quatre personnages forts et charismatiques. Dans Love Exposure, c’est la même chose avec les trois filles. Donc toutes les personnes peuvent au moins aimer un des personnages, et par conséquent ils ne s’ennuient pas.


En étant attentif on voit que sous leur apparente homogénéité, vos films sont souvent structurellement bancals, avec par des problématiques laissés en suspens, des zones d’ombres non expliquées. Est ce volontaire afin de laisser le spectateur choisir et réfléchir, ou bien finalement vous vous laissez quelque fois emporter par l’abondance tant formelle que narrative ?

Si il n’y a pas d’explications, c’est que je les ai enlevés, ou qu’elles n’étaient pas nécessaires.


De manière plus triviale, aviez vous auparavant travaillé dans le pinku, puisque le genre semble être un passage presque obligé de réalisateurs de votre génération ?

Juste un …  ce n’était même pas un roman porno, c’était un vrai film porno. J’ai notamment fait un film de porno gay, et aussi une simple vidéo érotique. (5)


Pour conclure, il y a question qui revient souvent dans Suicide Club et que j’aimerais vous poser : êtes-vous en phase avec vous même ?

A moitié. Oui. Mais j’aimerais l’être pleinement, j’aimerais être totalement connecté à moi-même.


Et un dernier petit mot pour les lecteurs.

Allez voir mon dernier film Cold Fish.


Propos recueillis par Laurent Moreau, le 06 Janvier 2010 au cinéma L’écran de Saint Denis dans le cadre du Festival Est-ce ainsi que les hommes vivent.

Préparation interview : Guillaume Boutigny (Yume) et Laurent Moreau.

HKMania tient à remercier Géraldine Cance, le staff du festival et du cinéma ainsi que SHOKO Takahashi pour la traduction et Thomas et Dimitri de chez Sancho pour le coup de pouce de départ

Crédits photos : Laurent Moreau

  1. NdR : super-producteur ayant fait ses armes dans le V cinema. Voir l’interview chez les confreres de midnighteye
  2. Lords of Chaos de son titre complet Lords of Chaos : The Bloody Rise of the Satanic Metal Underground est un livre américain sur le scène black metal norvégienne dans les années 90
  3. Le livre est Suicide Circle the Complete Edition, et narre les événements des deux films. Le livre n’a jusqu’à lors été publié qu’au Japon
  4. Murakami Ryu : peut être l’écrivain japonais contemporain le plus connu faisant la part belle à une analyse de la société japonaise à travers ses failles. Il est notamment l’auteur des Bébés de la consigne automatique, et les origines du personnage de Kumiko dans Noriko’s Dinner Table partent du même postulat que le roman de Murakami
  5. On nage ici en pleine désinformation voulue par Sono Sion. Il a notamment affirmé le contraire à nos confreres de Eigagogo voilà quelques années. Ce point, pas forcement crucial, se transforme en légende, meme si la filmographie de Sono Sion contient bien, de maniere officielle, un pinku : Sex Master (1999)
 
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Auteur : yume

Un bon film doit comporter : sailor fuku, frange, grosses joues, tentacules, latex, culotte humide, et dépression. A partir de là, il n'hésite pas à mettre un 10/10. Membre fondateurs de deux clubs majeurs de la blogosphere fandom cinema asitique : « Le cinema coréen c’est nul » World Wide Association Corp (loi 1901) et le CADY (Club Anti Donnie Yen).
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