Chloé a tout pour être heureuse. Elle va épouser l’homme qu’elle aime, un ex-champion de tennis reconverti dans les affaires. Ne lui manque que le père idéal pour la conduire à l’autel. Qui de Bernard, aristocrate psychorigide et bourré de tocs, ou de Gus, un filou généreux et porté sur l’alcool, sera le père de ses rêves ?
Avis de Cherycok :
Il arrive parfois lorsqu’on est en couple qu’on se sente « obligé » de regarder certains films parce que « Roh, j’adore Olivia Ruiz chéri, on se regarde le film où elle joue une mariée là ? » et du coup « Euh, bon ben si tu veux… ». Et là, c’est le drame, on se tape une bonne grosse bouse que la chérie elle-même a trouvé bien mauvais, je cite : « Ça fait longtemps que je n’avais pas vu une daube pareille ».
C’est simple, mis à part le personnage de François Berléand, un homme riche mais bourré de manies et de tocs et deux ou trois passages très courts qui font à peine sourire, l’ensemble est complètement à côté de la plaque, pompant allègrement du côté des comédies de Francis Weber comme par exemples Les Compères dont certaines choses sont directement pompées (les 2 pères, le passage quand ils viennent voir la fille pendant qu’elle dort,…). Olivia Ruiz n’est absolument pas convaincante et son rôle assez raté ne l’aide pas dans sa tâche. On la sent bien moins à l’aise que lorsqu’elle est sur scène un micro à la main. Elle reste néanmoins ravissante et c’est déjà ça de pris.
Rien de vraiment plus à dire sur Un jour mon père viendra, un film vraiment trop moyen, pour ne pas dire médiocre, et qui risque de rapidement tomber dans les oubliettes. C’est un peu mou, pas franchement amusant, et du coup le spectacle en devient franchement inintéressant. Aux oubliettes…
Titre : Un jour mon père viendra
Année : 2012
Durée : 1h36
Origine : France
Genre : Comédie
Réalisateur : Martin Valente
Acteurs : Gérard Jugnot, François Berléand, Olivia Ruiz, Jamie Bamber, Laurence Arne, Laurent Mouton, Anne-Cécile Crapie
