C’est l’histoire d’une bande de potes qui part en haute mer à bord d’un yacht. Au milieu de l’océan ils font la fête et décident de tous plonger à l’eau. Sauf qu’ils ont oublié que sans personne à bord et bien ils ne pourront plus remonter. Les cons.
Avis d’Oli :
« Les OPEN WATER sont des plaisirs coupables, on sait pertinemment ce qui va se passer mais c’est plus fort que nous, on ne peut pas s’empêcher des les regarder en commentant les décisions des naufragés ».
C’est sur cette célèbre citation de mon ami Tequila, docteur ès naufragés débiles, que j’ai décidé de débuter cette chronique d’OPEN WATER 2. Il s’agit d’une fausse suite, opportuniste à souhait, au plutôt bon (et sérieux) OPEN WATER et qui précède le moyen (mais divertissant) OPEN WATER 3. En gros, si on aime le genre, on ne s’ennuie jamais avec ces histoires tirées par les cheveux mais dont l’improbabilité est devenue une sorte de fil rouge passionnant à remonter pour les spectateurs en mal de sensations fortes folles.
Note : attention cet avis dévoile des éléments importants de l’histoire (si on peut appeler cela une histoire…).
OPEN WATER 2 s’ouvre ainsi sur le pitch le plus crétin qui soit. Et il parait qu’il s’agit d’une histoire vraie ! Mais ça au moins c’est crédible parce que si les gens étaient intelligents, ça se saurait. Bref, notre bande de copains saute donc dans la flotte en oubliant qu’ils ne pourront pas remonter sur le bateau. Le spectateur interloqué lève alors les yeux au ciel et manque de se lancer dans son premier fou rire. La suite sera du même acabit (allez on va presque dire que ça va crescendo) puisque si nous imaginons immédiatement un moyen pour remonter sur le pont, les joyeux loufoques n’y penseront qu’à la toute fin du film ! Entre temps, ils auront heureusement fait plein de bêtises : l’un d’eux va se cogner la tête tout seul contre le bateau et se provoquer une grave blessure, un autre va sans le vouloir tuer son pote d’un coup de couteau (??), un troisième individu va balancer son téléphone portable sans chercher à le tester au moins une fois avant (mais au secours), une autre va se noyer toute seule comme une grande et je crois que l’on va arrêter là histoire de laisser planer un petit suspense salvateur sur cette épopée absolument mémorable : oui, pris comme un nanar ce film est quasiment mythique !
Le détail surprenant qui fait plaisir, c’est que les distributeurs japonais démontent carrément le film en le faisant passer pour une crétinerie totale : au moins il n’y a pas tromperie sur la marchandise ! Même si vous ne comprenez rien au japonais, vous saisirez tout de suite le message (notez notamment un petit ralenti génial à la 43ème seconde, imaginé spécialement pour le trailer japonais) :
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OROKAMONOTACHI PANIKU ! Ce qui reviendrait à dire : « les imbéciles paniquent ! » (je vous avais dit que le trailer japonais résumait bien le film).
OPEN WATER 2 est donc absolument désopilant si on le regarde avec l’esprit du trailer japonais en tête. Et puis c’est un film presque scientifique, quelque part, car il nous permet de voir à l’œuvre le terrible principe de la sélection naturelle : les plus faibles et les plus idiots étant voués à disparaitre en premiers. Je vous préviens : étant donné le faible QI des différents protagonistes de l’histoire, il ne restera plus grand monde à la fin !
Le trailer international (c’est le jour et la nuit) :
Titre : Open Water 2 / Open Water 2 : Adrift / Dérive mortelle
Année : 2006
Durée : 1h35
Origine : U.S.A / UK / Allemagne
Genre : pêche au gros (con ?)
Réalisateur : Hans Horn
Acteurs : Susan May Pratt, Richard Speight Jr., Niklaus Lange, Ali Hilis, Cameron Richardson, Eric Dane, Wolfgang Raach, Alexandra Raach, Alfred Cuschieri
