C’est la première fois que le SDU et les Tigres travaillent ensemble pour lutter contre les organisations terroristes, ce qui montre que les forces de Police sont bien formées et capables d’assumer la tâche importante de coopération nationale, de la protection du public et du maintien de l’ordre, ainsi que la capacité de la femme à être une femme…
Avis de Cherycok :
En plein revival Girls with Guns HK avec Rick, nous discutions l’autre jour de Moon Lee, Yukari Oshima et autres Cynthia Khan. Ayant tous les deux un petit faible pour cette dernière, nous nous sommes posés la question de ce qu’elle était devenue et si elle tournait encore des films. Je savais qu’à la fin des années 90 et début 2000, elle avait continué de jouer dans quelques productions fauchées HK ou Taïwanaise et qu’en 2013, elle faisait un petit cameo dans Pay Back, avec Francis Ng et Fan Siu Wong. Quelle ne fût pas notre surprise en apprenant qu’en 2021, elle jouait dans un film appelé New Lady Enforcers (en fait, le film daterait de 2018) ! Surtout que sur l’affiche, elle est présente au premier plan, vêtements de SDU et mitraillette à la main. Là, mon cerveau a commencé à sortir par les oreilles et je me suis mis à la recherche de la chose. Parce que Cynthia Khan quoi, une des reines de la tatane de la belle époque du ciné HK. Mais bon, j’ai vite déchanté.
Déjà, avant de se lancer dans le visionnage, on comprend rapidement qu’il s’agit d’un film dédié aux plateformes de SVOD chinoises de type iQiYi, et pour en avoir testé quelques-unes, je sais que la qualité de ces productions est très très aléatoire, pour ne pas dire « bas de gamme ». Et puis je sors d’un mauvais film à la jaquette mensongère (voir ma critique de Tiger Angels, 1997), donc je me dis que s’il faut je vais me faire avoir à nouveau. En plein dans le mille ! Mais bon, New Lady Enforcers dure 1h03, la souffrance a été de courte durée. Et ce n’était pas plus mal, car le film a été vu en VO pure. Après un générique composé de dessins plutôt stylés, le film commence sur un petit combat, suivi d’un gunfight. Les scènes s’enchainent sans rapport les unes avec les autres, et ne sont là que pour nous présenter des filles badass. 5 pour être exact. Bon, pas l’ombre de Cynthia Khan mais on reste confiant. Le titre arrive et… Yes Madam… What the fuck ? Le film n’est pas censé s’appeler New Lady Enforcers ? En fouillant sur le net, le film aurait plusieurs titres : New Lady Enforcers, Yes Madam, et Yes Madam : New Lady Enforcers. Direct après l’écran titre, des nénettes jouent au beach volley, des mecs bodybuildés viennent les draguer. Oui, car il faut de la scène sexy avec des ralentis pour admirer les formes des demoiselles. S’en suit le match de beach volley le plus mal monté jamais tourné et hop, changement de scène pour arriver dans une rue ou des jolies danseuses se trémoussent dans la rue, avec des branleurs qui viennent les emmerder. Elles leur pètent la tête, puis s’en vont en moto. Non mais ça va, c’est bon, on avait compris dès l’intro qu’elles étaient badass et qu’elles allaient casser des dents.
A la 20ème minute, on arrive enfin au QG de la Police et Cynthia Khan apparait après un « Yes Madam ! » général et là AAAAAAAAAAAAAHHHHHH !!!! OMFG !!!!! Il s’est passé quoi avec son visage !?! C’est mal la chirurgie esthétique ! On dirait la chanteuse Cher à la fin des années 90, mais en asiatique ! On se pose même la question si c’est elle ou si ce n’est pas elle. Mais oui, c’est bien elle. Elle est tellement botoxée que quand elle parle, rien ne bouge, juste un tout petit peu les lèvres ; les pommettes semblent figées. Mais pourquoi Cynthia, pourquoi !!!!????!!!! Et autant vous dire qu’en plus du choc visuel, c’est la déception la plus totale car, oui, jaquette mensongère, son temps de présence cumulé à l’écran doit péniblement attendre les 2 minutes. On a un plan où elle est debout sans parler, un autre où elle est devant un écran, sans parler, un autre où elle marmonne quelques mots et puis elle vient balancer quelques kicks lors du final et on se rend compte qu’elle lève toujours bien la gambette. Et puisqu’on parle du final, parlons rapidement des scènes d’action. Oui, « rapidement », car il n’y a pas grand-chose à dire. Que ce soit les gunfights ou les (courts) combats, ils sont nerveux mais montés avec le cul et surtout au final, leur temps cumulé ne doit pas excéder 5 minutes. C’est dommage car les demoiselles lèvent la gambette sacrément haut. Le montage du film de manière générale est du même acabit. C’est frénétique, tout s’enchaine à vitesse grand V, avec des séances d’entrainement histoire de faire un clin d’œil à la saga des Inspector Wear Skirts, un peu d’humour raté car il serait dommage de réussir à ce niveau, du CGI bon marché (sang, explosions, fonds verts), et aussi un casting aux fraises. Ah oui, ça elles sont jolies les demoiselles hein, mais qu’est-ce qu’elles jouent mal ! Remarque, ce n’est pas mieux pour les mecs, qui semblent tous avoir oublié leur charisme dans un autre pantalon. Et puis quelle idée de ne pas au moins essayer de chercher un étranger pour jouer un mec du Moyen-Orient ? Ouais non, ce film ne fait aucun effort, à aucun niveau. Ouais, voilà, c’est de la daube. De la bonne grosse daube.
LES PLUS | LES MOINS |
♥ Revoir Cynthia Khan ♥ Quelques coups de pieds par-ci par-là |
⊗ Monté n’importe comment ⊗ Pas intéressant ⊗ Le jeu des acteurs ⊗ Jaquette mensongère ! |
Alors que j’avais un infime espoir de revoir Cynthia Khan dans un girls with guns récent au moins décent avec New Lady Enforcers, je me suis retrouvé devant une bonne grosse bouse dans laquelle elle n’apparait que 2 minutes. A éviter ! |
LE SAVIEZ VOUS ?
• Certains acteurs, à l’instar de Cynthia Khan, sont doublés en post-prod. La synchronisation labiale est d’ailleurs tout aussi aux fraises que le film.
• Une suite était initialement prévue (comme le sous-entend la fin du film) mais n’a pour le moment jamais vu le jour.
Titre : New Lady Enforcers / Yes Madam / 新霸王花
Année : 2018
Durée : 1h03
Origine : Chine
Genre : Elle a chargé Cynthia
Réalisateur : Hu Yi-Pei
Scénario : Gong Zi-Yu
Acteurs : Cynthia Khan, Shirley Yeung, Wang Fei-Fei, Siu Yam-Yam, Jun Sheng, Yang Yi-Ning, Jie Si-Tong, Sui Yi-Cheng, Liu Xiao-Xu, Rong Xing, He Chuang, Chen Jia-Jun