La légende dit que Bruce Lee a débuté son entraînement à l’âge de six ans. L’élu est réputé avoir commencé à l’entraîner alors qu’il n’était encore qu’un fœtus. Quand le légendaire Maître Méchant massacre sa famille, l’élu entreprend une quête pour venger la mort des siens… Sur son chemin, l’Élu va rencontrer Maître Tang, un maître très vieux et malade, Wimp Lo, un étudiant qu’on a mal entraîné pour s’amuser, et Ling, l’autre élève de Tang.
Avis de Rick :
Allez Maître Méchant, pardon je veux dire Betty, moi je suis avec toi, tu vas l’avoir cet enfant, cet élu ! Attends quoi ? Pourquoi tu veux lui ouvrir la bouche ?? Mais, Maître Méchant, vous êtes… si méchant ! Voilà donc à quoi as dû se résumer ma première réaction face à la première scène du métrage. Aujourd’hui, on va parler de lourd, de très très lourd, du film culte de notre cher John Roch, de Kung Pow, où l’histoire folle d’un mec qui a décidé de récupérer un vieux film d’arts martiaux des années 70 (Le Tigre Indomptable), de s’intégrer dedans en plus de tourner de nouvelles scènes, de doubler le tout de manière ridicule et surtout pas synchronisé pour faire comme les vieux doublages, et c’est parti mon kiki. Par où commencer du coup ? Il y a tant à dire, et en même temps, je ne sais que dire, tant Kung Pow est une expérience qui pourra clairement varier d’un spectateur à l’autre. Déjà, il faut le savoir, c’est à voir absolument en VF. De toute façon, le doublage Français est fidèle à la VO, et donc, c’est du grand n’importe quoi. Bon on va faire simple et commencer donc par l’histoire. Maître Méchant, qui s’appelle vraiment ainsi, car il est très méchant, doit tuer l’élu, un enfant. Il croit y arriver, sauf que l’enfant, il est vraiment l’élu et ne se laisse pas faire, il a beau n’avoir que quelques mois, il pourrait nous sortir un « I know Kung-Fu » que ça ne choquerait pas, et il survit à l’assaut. Les années passent, le temps que l’enfant grandisse et devienne Américain, et le voilà de retour au pays, pour se venger de Maître Méchant qui a tué ses parents, et pour cela, il va devoir s’entraîner.
Voilà, ça, c’est pour la base, ce qui est simple à résumer. Maintenant, résumons l’expérience, de préférence à savourer entre potes et avec déjà une quinzaine de bières ingurgitées, ou plus fort même allez ! L’expérience pourra alors se résumer à « WTF ». De la première image à la dernière, c’est un festival de grand n’importe quoi, qui se moque constamment de chaque personnage, qui part dans des délires n’ayant parfois aucun sens (et parfois étonnement qui en ont), mais qui le fait, clairement, avec un amour certains pour les films d’arts martiaux de l’époque. Le cheminement du héros, on le connait. L’élu qui va devoir s’entraîner, sur surpasser pour affronter finalement enfin son ennemi. S’il n’est pas prêt, c’est la défaite, et donc, la mort. On retrouve le vieux maître, malade d’ailleurs, on trouve les élèves de l’école, dont celui qui fera office de… euh… « rival », l’intérêt amoureux, les entraînements, la première rencontre avec le méchant qui se termine fatalement par une défaite de notre héros, puis un nouvel entrainement pour enfin amener le grand final. Bon, et bien maintenant, vous prenez tous les clichés du film d’arts martiaux, vous les multipliez par deux, vous ajoutez un doublage hilarant et 142 gags à la minute, et vous avez Kung Pow. Il faut le voir pour le croire. Dés la tentative d’assassinat sur le bébé qui fait du kung-fu, puis l’arrivée à l’école avec le vieux maître qui à chaque phrase a l’air sur le point de rendre son dernier souffle, le grand méchant qui en a marre qu’on pense qu’il est méchant et veut qu’on l’appelle Betty, le rival dans l’école qui est nul mais fait son intéressant, car s’il saigne lors d’un combat, ça prouve qu’il a gagné… La liste est tellement longue qu’il est impossible de tout citer, le film est tellement chargé à bloc de bêtises en tout genre que notre mémoire n’est pas assez efficace pour tout retenir de toute façon.
Par contre, on retiendra bien évidemment THE personnage, celui ayant droit au meilleur doublage, je veux bien entendu parler de la fille du maître de l’école, l’intérêt amoureux de notre héros, celle qui a une voix si… « douce » ? Celle qui est si timide qu’elle ouvre furtivement sa tenue pour montrer son soutien-gorge à chaque occasion en gros plan (ce qui signifie que le plan a été tourné et rajouté dans le film d’origine oui, on sait). Bon après, je pourrais aussi vous parler de la scène la plus connue puisque tout le monde a dû la découvrir à l’époque sur youtube ou dailymotion, ce combat entre notre valeureux élu et une vache, pompant Matrix et affichant bien évidemment, petite production oblige, des CGI de qualité très limitée, pour une scène certes amusante sur le moment, mais néanmoins parmi les moins marquantes du métrage au final, car beaucoup trop ancrée dans la période de production du métrage. Au niveau des déceptions, il faut bien entendu signaler, et cela est personnel, mais que le film regorge tellement de blagues (parfois drôles, parfois nulles, parfois nulles et drôles) que forcément, sur la fin, ça s’épuise pas mal, et la dernière partie fait évidemment beaucoup moins d’effet. Et ce même si Betty meurt d’une mort tragique et épique. Ce n’est pas moi qui le dit mais lui en tombant wesh !
LES PLUS | LES MOINS |
♥ Ah on se marre bien ♥ Mais ce doublage ♥ Des personnages mythiques ♥ Quelle synchronisation labiale ♥ Betty |
⊗ Ça reste de l’humour de bas étage ⊗ Terriblement con ⊗ Tout le monde n’adhérera pas au délire |
Kung Pow, c’est du grand cinéma, un film subtil, avec des personnages profonds, tout sauf manichéens et… non c’est con quand même haha ! |
Titre : Kung Pow! Enter the Fist
Année : 2002
Durée : 1h21
Origine : Etats Unis
Genre : Comédie
Réalisation : Steven Oedekerk
Scénario : Steven Oedekerk
Avec : Steven Oedekerk, Hui Lou Chen, Fei Lung, Ling Ling Tse, Lin Yan, Lau Kar-Wing, Banjo et Jennifer Tung
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