Le docteur Edward Pretorious, savant porté sur le sadomasochisme, vient de créer dans son grenier le ‘Résonateur’, une machine capable de stimuler la glande pinéale, ce qui permet d’explorer le monde parallèle et de voir des créatures invisibles en temps normal. Hélas, lors d’une expérience, lui et son assistant, Crawford Tillinghast, sont attaqués par des monstres de l’au-delà, puis Pretorious est décapité. Tillinghast, arrêté, finit dans un hôpital psychiatrique, personne ne croyant à son histoire. Mais la jeune et jolie psychiatre Katherine McMichaels finit par croire à son récit. Elle décide de refaire l’expérience afin d’innocenter Crawford. Accompagnés par le policier Bubba Brownlee, ils se rendent à la vieille maison de Pretorious.
Avis de Ghoulish :
Stuart Gordon, spécialisé dans le théâtre, fait l’effet d’une bombe en 1985 en réalisant son premier film pour le cinéma, le mythique ‘Re-animator’. C’est aussi la première production de Brian Yuzna, qui deviendra également un fidèle de l’horreur à l’écran. Le succès du long-métrage permet au duo de se reformer l’année suivante. Mais, à défaut d’une suite (laquelle sera mise en scène en 1989 par Yuzna), plusieurs membres de l’équipe se retrouvent pour une nouvelle plongée dans le fantastique déviant, gore, érotique, toujours inspiré par les écrits d’Howard Phillips Lovecraft. Comme pour ‘Re-animator’, c’est la boîte Empire pictures de Charles Band qui produit. Et ça tombe bien, Band vient de racheter les studios du célèbre Dino de Laurentiis en Italie à moindre coût, ce qui va permettre des économies supplémentaires pour les futurs tournages. A tel point que Stuart Gordon va enchaîner et même faire se chevaucher les prises de vues de ses deux prochains films, le ‘From beyond’ (‘Aux portes de l’au-delà’ chez nous, sauf en vidéo où notre métrage conserve son titre original) qui nous intéresse ici, en 1986, et ‘Dolls’ (‘Les poupées’, 1987), à cause d’une mise au point des effets spéciaux plus longue que prévu. Le tournage de ‘Dolls’ débute donc en premier mais stoppe en cours de production, puis le film est repris et finalisé après les prises de vue de ‘From beyond’.
De ‘Re-animator’, Gordon et son comparse Yuzna vont garder les ingrédients essentiels : une bonne dose d’horreur saignante et imaginative, une intrigue qui prend pour point de départ une petite nouvelle de Lovecraft afin de construire son propre univers (‘Herbert West, réanimateur’ pour le film de 1985 et ‘De l’au-delà’ ici), une bonne part d’érotisme et de déviances diverses, une durée réduite (à peine plus d’une heure vingt), puis un cadre de l’action réduit à quelques décors seulement (maison et hôpital dans les deux films). Pour parfaire le tout, deux des comédiens principaux de ‘Re-animator’ sont de retour : Jeffrey Combs et la belle Barbara Crampton. Stuart en profite aussi pour offrir un rôle à sa femme Carolyn, plus développé que dans le précédent opus, car elle incarne ici la peu engageante docteur Bloch (hommage à Robert ? Bien sûr que oui, l’auteur étant ami de Lovecraft). Richard Band se charge de nouveau de la bande originale, l’équipe technique du film précédent revient aussi… Bref, on prend les mêmes et on recommence, c’est un peu ça, même si ‘From beyond’ va se révéler moins axé sur l’humour que ‘Re-animator’.
L’histoire, comme pour celle d’Herbert West, reste simple et limpide. L’apparition d’un appareil pouvant capter des mondes parallèles provoque le gros intérêt du film. Gordon utilise donc les délires horribles de Lovecraft afin de composer son propre monde, qui va se révéler bien barré, quelque part entre une bande dessinée gore et polissonne et une peinture de Salvador Dali. En ce point, ‘From beyond’ préfigure de trois années le délire visuel que Brian Yuzna mettra en scène pour son premier film, ‘Society’ (1989). On oublie donc les zombies crapoteux surgis de la morgue pour se concentrer sur une machine diabolique qui va même tenter de prendre possession de l’esprit des protagonistes. Et le changement de ces derniers va propulser le film au-delà d’une simple bande d’exploitation gore. Tout comme ‘Re-animator’, ‘From beyond’ brille par la description et l’évolution (la régression ?) de ses personnages principaux. Grâce à l’interprétation sobre mais ultra efficace de Jeffrey Combs et Barbara Crampton, l’œuvre tape dans le mille.
Tout d’abord, abordons Crawford Tillinghast, incarné par Combs. Rien à voir avec le scientifique borné, faussement drôle et bizarre de ‘Re-animator’, son nouveau personnage est un être simple, un tantinet timide et effacé, qui pète un câble suite à ses curieuses mésaventures, mais surtout parce qu’on l’enferme dans un hôpital psychiatrique pas très réputé pour le bienfait offert à ses patients. De fil en aiguille, Tillinghast se dégrade mentalement et physiquement, suite à son retour à la demeure de Pretorious et la remise en marche du résonateur. Possédé par la force mentale de son ancien associé, Crawford tente de lutter. Et son aspect physique devient de plus en plus répugnant : il se fait aspirer toute la chevelure par une sorte de ver géant tapi dans le sous-sol de la baraque (!!), sa glande pinéale traverse son front tel un petit serpent, il commence à se nourrir des organes humains prélevés lors d’autopsies dès son retour à l’hôpital… Un souffreteux qui se transforme en psychopathe sous l’effet de la machine infernale. Pas spécialement ragoûtant. Et bien différent d’Herbert West !
Quant à Barbara Crampton, cette fois, adieu la jolie demoiselle qui participe assez passivement à l’action. Désormais, c’est Katherine McMichaels, une jeune et ambitieuse psychiatre déjà renommée pour ses travaux (mais surtout pas par le docteur Bloch). Et la belle va se montrer surtout bien plus entreprenante que dans ‘Re-animator’. Plus question de se faire lécher entre les jambes par une tête de zombie. A présent, c’est une dominatrice ! Dès que la demoiselle rentre en contact mental avec le fameux résonateur, elle se métamorphose rapidement en bête de sexe, oubliant ses lunettes et ses cheveux soigneusement attachés en natte/chignon pour devenir une allumeuse hyper provocante et avide des plaisirs de la chair. David Cronenberg a dû apprécier le film d’ailleurs, tant on y retrouve cette thématique de la contagion du corps et de l’esprit par une forme de sexe perverse. On pense bien sûr à ‘Frissons’, ‘Rage’ et beaucoup ‘Vidéodrome’, avec lequel ‘From beyond’ partage quelques délires sadomasochistes (les vidéos de Pretorious qui fouette ses conquêtes et les tenues de cuir). La glande pinéale, ou épiphyse, stimulée par la machine, permet en outre de fortement développer ses instincts lubriques et des pulsions sexuelles difficilement contrôlables. Donc notre chère Barbara dans le film, vous l’aurez compris, c’est LA bombe sexuelle, qui ne va pas hésiter à sauter sur ce pauvre Crawford qui n’en demandait pas tant. Mais qui va surtout lui titiller la zigounette alors que le pauvre se retrouve coincé au plumard bien mal en point. Ce qui ne va pas empêcher la blonde créature de s’en lécher les doigts après avoir enfilé la provocante tenue de cuir qui semble elle aussi bien l’exciter… Cette tendance érotique apporte à ‘From beyond’ une dimension supplémentaire. Et a sans doute apporté de nombreux spectateurs, jeunes de préférence, en quête de nouveaux fantasmes. La Miss sera d’ailleurs la vedette d’un numéro de Playboy, édité en décembre 1986. De quoi faire saliver bien des adolescents et des mâles plus âgés (personnellement, je faisais partie des enfants à cette époque, ce qui ne m’empêcha pas de trouver bien des charmes à la dame). Avec le doublé gagnant de ‘Re-animator’ et de ‘From beyond’, Barbara accède très vite au rang d’icône féminine du film d’horreur. Elle poursuivra sa carrière non seulement dans des soap operas (‘Les feux de l’amour’ et ‘Amour, gloire et beauté’ notamment), mais aussi dans le genre qui nous intéresse. Elle retrouvera d’ailleurs Jeffrey Combs et Stuart Gordon en 1995 pour le chouette ‘Castle freak’, qui sera lui aussi tourné en Italie.
Pour compléter ce duo principal très efficace, on nous offre la formidable présence de Ken Foree, connu bien entendu des fans pour son rôle mythique de Peter dans le ‘Zombie’ de George Romero en 1978. Dans son rôle de flic décontracté, Bubba Brownlee, Foree incarne le seul personnage qui apporte une petite dose d’humour à l’ensemble. On pense notamment à sa première apparition, lorsqu’il salue avec un bon serrage de patte Tillinghast en croyant qu’il s’agit du psychiatre, se contentant d’un ‘Oohh, salut !’ (genre t’es une meuf ? Pas grave t’es trop bonne …) en découvrant que le psy c’est une psy… Très amusant donc, Foree apportant lors de chacune de ses scènes un humour souvent volontairement crétin mais libérateur, ce dont le film avait besoin pour relâcher un peu la pression. Ted Sorel, moins connu que le trio de tête, apporte néanmoins une bonne dose de frissons à l’ensemble, sa prestation se révélant digne des grands croquemitaines de l’époque tels que Freddy Krueger. Sans doute ce qui restera son rôle le plus marquant, le comédien décédant hélas en 2010. Pour l’anecdote, le nom Pretorious s’écrit bien tel quel dans le film, puisque l’on voit une plaque à l’entrée de la maison, située à Benevolent street, qui indique bien ‘Pretorious foundation’. L’orthographe au générique et employée la plupart du temps sera curieusement Pretorius, référence directe au docteur Septimus Pretorius dans ‘La fiancée de Frankenstein’. Alors, erreur lors de l’écriture de cette fameuse plaque ou pas ? Le mystère demeure.
Avec ce casting d’exception, l’équipe met aussi les bouchées doubles sur les éclairages, la bande originale et les effets spéciaux. Le film est en effet teinté de couleurs criardes, fantasmagoriques, irréelles, avec des dominantes bleutées, violacées et rosées. Le rendu à l’écran est superbe, illuminant le grenier où se situe le résonateur, le transformant en pièce infernale, lui faisant dépasser son statut de simple pièce. Si les éclairages peuvent rappeler un certain Dario Argento (‘Suspiria’ et surtout ‘Inferno’ pour le coup), Gordon possède un style bien différent et parvient sans mal à créer son propre univers fantastique. La musique de Richard Band accentue la bizarrerie des images, sa composition restant sans doute l’une de ses meilleures et plus intenses. Orchestre symphonique du plus bel effet et nappes atmosphériques au synthétiseur se marient parfaitement pour une véritable envolée dramatique, sombre et diablement réussie. Mieux encore que sa musique composée pour ‘Re-animator’, où, excepté le thème principal et quelques fulgurances, l’ensemble demeure certes bon mais un cran en dessous.
Pour l’horreur visuelle, Gordon contacte plusieurs maquilleurs qui commençaient déjà à dominer le marché à l’époque. On retrouve un récurrent associé de Charles Band, le regretté John Carl Buechler, déjà créateur pour Empire pictures des Ghoulies et des Trolls, ayant lui aussi été de l’aventure ‘Re-animator’. Autour de lui, rien de moins que Mark Shostrom (qui fera ‘Evil dead 2’ l’année suivante), Anthony Doublin et John Naulin. Le film obtient en 1986 un prix mérité des effets spéciaux au festival du film de Catalogne, de même que celui de la meilleure musique. A l’image, le résultat est excellent, même si parfois imparfait (le faux crâne rasé de Combs laisse voir des reliefs douteux et même des trous au niveau des oreilles, on aperçoit le vrai cou de Sorel lorsqu’il a son long cou qui part en arrière, par exemple). Cela sent bien bon les prothèses et le latex, les créatures animatroniques et bien caoutchouteuses comme on les aime tant. La métamorphose de Pretori(o)us propose de grands moments cradingues, l’homme mutant en monstre baveux, recouvert de glaires et de produits douteux, prenant comme bon lui semble les formes les plus improbables. Stuart Gordon avait d’ailleurs conseillé aux concepteurs des créatures dégoulinantes de leur donner certaines formes rappelant des organes sexuels.
Et c’est réussi ! ‘From beyond’ surpasse ‘Re-animator’ dans le dégoûtant, proposant un véritable catalogue de transformations gerbantes et de bestioles improbables : anguilles volantes, petites méduses aux dents acérées se disputent dans les airs et sautent sur nos pauvres protagonistes… Quant à Pretorious, il devient une sorte de chose informe, difforme même, vaguement humanoïde, avec un long cou horizontal et une glande pinéale de plus en plus grosse qui dépasse de son front. Une bien drôle de bête ! A ce titre, le final est complètement déjanté, notre beau monde se mélangeant dans un joyeux amas de chairs répugnantes se dévorant elles-mêmes. David Cronenberg n’est pas loin encore une fois, et l’on pense au personnage de ‘Vidéodrome’ dont les organes sortent et se révoltent contre lui. Un bien beau boulot, ce qui se faisait de mieux à l’époque, et qui conserve encore aujourd’hui un charme indéniable et une réelle efficacité. A bas les effets spéciaux infographiques pas crédibles pour deux sous (je ne le dirai jamais assez !!). De plus, l’ensemble sait se montrer généreux en gore, surtout lors des meurtres perpétrés par Combs à l’hôpital. Vu que le gus gobe le cerveau pour se nourrir par le biais de l’œil qu’il recrache, cela nous vaut de beaux moments bien trash… ‘From beyond’, avec toutes les qualités et les soins déjà apportés, parvient sans mal à se hisser à la hauteur de son prédécesseur, proposant un spectacle original, déjanté, intense et délicieusement répugnant. Personnages pittoresques recouverts de bave plus collante que de la morve ? On approuve, et le spectateur fan du genre, même s’il laissera toujours l’œuvre dans l’ombre de ‘Re-animator’ (ce qui est dommage), saura l’apprécier à sa juste valeur. ‘From beyond’ deviendra au fil des ans, malgré des avis plus mitigés à sa sortie et quelques années plus tard, un véritable film culte. Particulièrement pour la plastique et la performance de Barbara Crampton, celle de Jeffrey Combs bien sûr, mais aussi pour son côté assez provocant, érotique, dérangeant, gore et crapoteux.
A ce propos, évoquons la version cinéma et le fameux ‘Director’s cut’ sorti à l’étranger, mais toujours inédit en France. La version sortie en salles et en vidéo à l’époque, chez nous comme ailleurs, propose un montage édulcoré de quelques plans gores et de transformations, réduisant aussi d’autres plans de quelques secondes (le cœur dans les mains de Combs, les longs doigts de Sorel qui caressent la poitrine de Crampton notamment). Mais, contrairement à ce que beaucoup disent , et même en regardant les durées très différentes que l’on peut voir sur certains sites, affichant 80 et 86 minutes entre les deux versions, soit une différence de six minutes, la totalité des plans et morceaux de plans manquants du director’s cut ne totalise qu’à peine une minute, et encore. Cependant, un passage édulcoré à l’époque n’a jamais été réintégré au montage final. Il s’agit de la toute première transformation de Pretorious, où la version complète propose quelques trucs en plus : la tête se détache en deux parties plus longuement, les deux mains décrochent cette tête et la jettent, puis les glaires commencent à sortir du cou. Cette séquence rare est néanmoins visible sur la compilation ‘This is horror’ présentée par Stephen King, distribuée en VHS en deux volumes chez nous dans les années 90 chez l’éditeur Alpa vidéo. Pourquoi cette scène n’a jamais réintégré le montage final ? Pas de matériel en assez bon état pour être correctement restauré ? Décision du metteur en scène qui juge que le résultat n’est pas assez convaincant et ne veut pas l’inclure au montage complet (ce qu’il avait peut-être déjà fait à l’époque) ? Le mystère reste entier. Pourtant, si une cassette de ‘This is horror’ montre bel et bien ce passage intégral, c’est qu’il doit exister une version plus complète quelque part, version pourtant bien antérieure au director’s cut, puisque datant au plus tard du milieu des années 90, le nouveau montage intervenant à la période du DVD un peu plus tardive. Si quelqu’un peut éclairer ma lanterne à ce sujet…
Pour la vidéo justement, ‘From beyond’ débarque en nos contrées en location VHS fin 1987 (la sortie cinéma datant du 20 mai, les délais cinéma-vidéo d’un film en étaient encore à l’époque à six mois d’intervalle et non quatre comme aujourd’hui) chez Vestron vidéo international, qui avait déjà distribué ‘Re-animator’, ‘Ghoulies’ et pas mal de films Empire (les deux boîtes étaient réellement associées un temps aux USA). A la vente, quelques années plus tard (1991 il me semble), Delta vidéo le place dans sa collection ‘Avoriaz’, aux côtés de quelques titres comme ‘Hellraiser’, ‘Fou à tuer’ et… ‘Re-animator’ ! Ayant repris pas mal de titres estampillés Vestron (dont le logo apparait toujours sur les jaquettes), Delta ressort encore le film dans sa nouvelle collection ‘Frayeurs’, reprenant neuf des dix titres de la collection précédente et en ajoutant d’autres. Une dernière cassette ressort chez Initial dans sa collection ‘Best of fantastic’. Question DVD et Blu-ray, le film sort sur les deux formats en 2014 chez Sidonis-Calysta. Hélas, cette édition, si elle offre une qualité d’image très correcte, ne propose que la version cinéma d’époque, alors que le director’s cut est disponible à l’étranger depuis des années. Un contenu éditorial moins fourni fera donc choisir aux fans les éditions étrangères, présentant le director’s cut et plein de suppléments. C’est Shout factory pour les USA (combo Blu-ray/DVD, zone 1/A) et Second sight en Angleterre (Blu-ray, zone B).
LES PLUS | LES MOINS |
♥ Maîtrise de la mise en scène de Gordon ♥ Interprétation excellente ♥ Bien déviant et généreux en horreur ♥ Côté érotique ♥ Sublime musique |
⊗ Quelques SFX pas assez réussis ⊗ Décors minimalistes |
‘From beyond’, c’est ce qui se fait de mieux en matière de série B dans les années 80. Maîtrisé de bout en bout par ses créateurs, l’œuvre offre de grands moments, mixant avec énergie histoire science-fictionnelle, déviances sexuelles, érotisme provocant, violence, délire visuel et passages franchement craspec. Propulsé par une chic interprétation et une bande originale très classe, le film se regarde sans ennui et mérite largement le statut culte de ‘Re-animator’. |
LE SAVIEZ VOUS ?
• La nouvelle de H.P. Lovecraft, dont le film s’inspire, fait à peine sept pages.
• La production s’était au départ opposé à ce que Barbara Crampton campe le personnage du Dr McMichaels car ils pensaient qu’elle était trop jeune pour être crédible en tant que psychiatre. C’est Stuart Gordon qui a lourdement insisté pour qu’elle soit casté et il a eu gain de cause.
• Quatre équipe différentes ont travaillé en parallèle pour les différents effets spéciaux du film.
• Carolyn Purdy-Gordon, qui interprète le Dr Bloch, est l’épouse de Stuart Gordon. Elle a joué dans de nombreux films réalisés par son mari, tels que Re-Animator (1985), Les Poupées (1987), Les Gladiateurs de l’apocalypse (1990), Le Puits et le Pendule (1991), Fortress (1993), Space Truckers (1996) ou Stuck (2007).
Titre : From beyond / Aux Portes de l’Au-Delà
Année : 1986
Durée : 1h25
Origine : U.S.A / Italie
Genre : Horreur / Fantastique / Science-fiction
Réalisateur : Stuart Gordon
Scénario : Brian Yuzna, Dennis Paoli, Stuart Gordon
Acteurs : Jeffrey Combs, Barbara Crampton, Ken Foree, Ted Sorel, Carolyn Purdy-Gordon, Bruce McGuire, Bunny Summers