Sur une station spatiale en orbite autour de la Terre, un incident catastrophique se produit et transforme presque tout le personnel en « zombies ». Un petit groupe de survivant se prépare à les éliminer avec à leur tête un leader inattendu dont la mission est d’empêcher la destruction de la Terre et de sa population.
Avis de Cherycok :
Je ne sais pas pourquoi j’ai parfois envie de me mater ce genre de choses, ce besoin de se regarder une vieille production ultra fauché dont on sait pertinemment qu’il n’y aura rien du tout à tirer, et dont on espère qu’une chose, c’est qu’au moins on va se marrer un bon coup parce qu’on va tomber sur un gros nanar des familles. Le problème, c’est quand on tombe sur un navet, mais un bon, un gros, un de compétition, un bien navrant et même pas fun. Je dois pas être bien dans ma tête, mais si ce genre de productions existe, c’est qu’il y a des gens pour les regarder après tout. Et donc oui, malgré le 2.2/10 de moyenne sur IMDB, j’ai quand même voulu subir ce Earthkiller parce que après tout, il faut bien que des gens se dévouent pour écrire quelque chose afin que d’autres puissent ne pas se faire avoir. Et en grand justicier et amateur de cinéma « out of this world », je vous l’annonce haut et fort, Earth Killer est une grosse merde, ne le regardez pas !
Quelques explications s’imposent tout de même. Déjà, il faut signaler que ce Earthkiller ferait passer une production The Asylum (Transmorphers, 2 Headed Shark Attack) pour un blockbuster hollywoodien tellement le manque de budget est flagrant. Et ça se constate immédiatement au niveau des effets… très spéciaux.
C’est simple, ils sont tout bonnement catastrophique… Outre les plans de l’espace qui à la limite passent encore, ce sont les interventions des robots qui valent leur pesant de cacahuètes… Super moches, mal animés, mal incrustés, les pauvres n’ont rien pour eux. Leur mouvement sont complètement aléatoires, déjouant toute loi de la physique, avec des acteurs qui essaient tant bien que mal de faire quelque chose avec ça… Mais pire encore (si si, c’est possible), ce sont les effets gores. Bien que pas nombreux, on a rarement vu plus mal incrustés. Le sang numérique jaillit d’à coté de la blessure, éclabousse l’écran de façon bien moche histoire qu’on n’y voit plus rien… à croire qu’ils avaient oubliés de recruter un spécialiste des effets spéciaux et que c’est un pauvre péquin qui a confectionné ça à la va-vite au dernier moment. Lamentable… Et pour les soit disant zombis, ou plutôt des mecs qui de temps en temps ont envie de mordre des gens, quatre petits points rouges sous les yeux, une larme de sang, et hop, le tour et joué, te voilà maquillé. Du grand art !
Et encore, je ne vous parle pas du casting, avec une héroïne sans aucun charisme et, avouons le, franchement pas jolie, qui passe son temps à se la jouer Milla Jovovich dans le 5ème élément niveau tenue vestimentaire, et un bon paquet d’acteurs qui ne croient pas une seconde à ce qu’ils sont en train de faire.
Earthkiller attend vraiment le niveau zéro en terme de production cinématographique, , il n’y a rien ou presque à retenir de cette pauvre production fauché qui s’apparente plus à un film entre potes versiond eluxe (quoi que, 2 pauvres décors) qu’à une vraie production cinématographique, aussi fauchée soit-elle. A fuir comme la peste…
Titre : Earthkiller
Année : 2011
Durée : 1h23
Origine : U.S.A
Genre : Navet spatial
Réalisateur : Andrew Bellware
Acteurs : Robin Kurtz, Lucy Rayner, Maduka Steady, Nat Cassidy, Irene Antoniazzi, Walter Barnes, Andrew Bellware, Joseph Beuerlein, Greg Oliver Bodine, Michael Bordwell