Après que l’entreprise X-Corp, fabricant d’armes robotisées, ait subit une cyber attaque virale, un groupe de survivants va devoir se battre pour sauver l’humanité des cyborgs devenus incontrôlables à la suite du virus.
Avis de Cherycok :
Une affiche semblant mettre en scène un groupe de survivants badass, avec à leur tête un Danny Trejo vénère, contre des cyborgs bodybuildés surarmés, arborant fièrement comme punchline « Half man, half machine, no mercy », il n’en fallait pas plus à mon cerveau déglingué par tant de nanars / navets subis pour jeter son dévolu sur cette dernière production lowcost semblant avoir des boulasses plus grosses que des pastèques. Alors, n’ayant que peu de temps devant moi à l’heure où j’écris ces quelques lignes, et puisque de toute façon ce genre de film ne va intéresser qu’à peu près 3 personnes et demi (oui, un l’aura confondu avec le Cyborg avec Van Damme et aura déjà arrêté la lecture à la 2ème ligne), rien de construit dans ce qui va suivre. Alors voici ce qu’il se passe à quelque chose près…
– 1min30, le scenar a déjà été posé. Des attaques de robots, et l’équipe de survivants est sur place. Wouuuuh l’originalité !!!!! Au moins ça peut bien péter ! Et c’est annoncé par une tête de con qu’on est à peu près sûr de revoir en fin de film.
– Générique, avec à la fin de l’annonce des acteurs « And Danny Trejo », vous savez ce « and » qui signifie qu’on va le voir à peu près 32 secondes et des brouettes. Musique bourrine avec des stockshots d’images d’archives de l’armée, de manifestations,… et rajoutés par-dessus des effets spéciaux très moyens de vaisseaux aliens. Bah vi, on a pas beaucoup de sous quoi.
– 4 minutes, un an plus tard, un buggy façon Mad Max. Mon Dieu c’est l’apocalypse !!! Ok, plus de doute possible, production fauchée !!! Un petit coup d’œil sur IMDB, effectivement, 1M$US de budget.
– Punaise c’est moi où le mort n’arrive pas à rester immobile ?
– Un cyborg fait un headshot à une bimbo : ah ah ah, bien gore, rigolo dis donc ! Et bien fait en plus ! Ils auraient un vrai spécialiste du maquillage ?
– Deux autres bimbos qui respirent trop fort pour que ce soit naturel (et surtout pour mettre en avant leur poitrine), une brute épaisse jamais quittée par son cigare en coin de bouche, un gros black tout aussi bourrin dont on connait déjà la durée de vie, un moustachu du genre vicieux, un geek à lunettes. Equipe de choc rassemblant tous les clichés possibles et imaginables !
– Bordel mais qu’est-ce que c’est que ces dialogues : « Men drinking their own piss, do you want to drink your own piss and eat your own shit ? » Ca fait genre « notre film il est badass jusque dans ses dialogues ! »
– Mais… Mais… Pourquoi dans le futur, les systèmes d’exploitation des ordinateurs ressemblent à ceux du début des années 80 ?
– Danny Trejo qui chasse les oiseaux au fusil à pompe. Bisous.
– Putain ouais, on fait un film badass. Les gars, prenez des pauses badass devant la caméra !
– Oh, une petite fille. Combien tu paries qu’un des mecs va mourir en essayant de la sauver parce que cette grosse conne va faire nawak et se mettre dans la merde ?
– Ah tiens, ils trouvent un beau gosse en calbut, huilé à mort. Moi je te parie qu’il va avoir une amourette avec une des deux bimbos…
– Ah mais oui, c’est bien gore dis donc ! Bon, les effets gores en pleine action sont en images de synthèse, mais certains gros plans sont faits à l’ancienne, avec même quelques animatronics. Quelque part, c’est beau que des productions lowcost s’essaient encore à l’artisanal.
– Apparition de 3 secondes de Danny Trejo. Pas de ligne de dialogue et froncement des sourcils.
– Hey mais en fait, on le voit plus que prévu, quelle mauvaise langue je suis. Ah ah, une punchline en espagnol. Qu’il est fort ce Danny.
– Putain qu’ils sont chiants ces dialogues… Par contre, ils font tous bien les gars vénères à froncer les sourcils… Tiens, l’autre beau gosse est encore torse poil, muscles saillants.
– Une cinématique Playstation 1 ? Ah non, on est encore dans le film. Pas terribles parfois les SFX hein…
– Puisqu’on n’est pas à un cliché près, le héros torse poil qui rêve de sa chérie qui lui dit « help me Jack ». Bim, réveil en sursaut tout en sueur. Allez va, rendors toi mon poulet, ça va aller…
– Oh bordel, une des bimbos a sorti un bazooka de 2m de long avec un canon large comme un tuyau d’égouts ! Oui, le terme « badass » est le fil conducteur du film.
– Le retour du flashback qui ne sert à rien
– 49 min, putain exploit, le black est toujours en vie ! Ah non pardon, il vient de décéder. Paix à son âme…
– Un vieux qui sort d’on ne sait où, qu’on voit pour la première fois, se fait dégommer. Tenez, c’est gratuit !
– Danny Badass is back, cracheuse à la main, gueulant comme un abruti et arrosant ces gros fucking robots. Oui, ça « fuck » beaucoup et ça crie énormément dans Cyborg X. Car même le mec le plus normal aura ce réflexe surprenant d’avoir le cerveau qui fond et de gueuler comme un débile quand il tire avec sa grosse pétoire.
– Ce qui devait arriver arriva, une des bimbos est morte à cause de cette satanée petite gosse ! Punaise, y’a des claques qui se perdent !
– Ah ben voilà, il est mort le Danny. Temps de présence à l’écran : 2min07, soit plus que dans ses 258 derniers films !
– L’un des badass se fait couper en deux et se met à ramper pour récupérer… une arme ? Non. Des munitions ? Non, pas assez badass ! Ah ok, c’est son cigare. Fidèle à lui-même jusqu’au bout.
– Punaise, c’est bien gore oui ! Trop bon (oui, j’aime la sanquette dans les films, ça me fait marrer. Mais ne vous inquiétez pas, je vais très bien hein.)
– Et là, ce qui devait arriver arriva (bis repetita), TA TA TAN ! la femme du héros qui lui demandait de l’aide dans ses rêves n’est plus. Enfin si, mais ce n’est plus tout à fait elle, c’est triste (*verse une larmichette) vous voyez le truc original ?
– Et voilà sale mioche, un deuxième gars meurt par ta faute. Quel boulet tu nous fais ! Tu mériterais un revers / coup droit du plat de la main sans déconner ! Et là, fondu sur un cyborg qui la pointe avec son arme et fondu… Comment on n’y croit pas une seconde qu’elle va mourir !
– Bim, twist de fin de fou ! Tout ce bon gros bordel est la faute du gros con qu’on voit au début du film et qu’on ne sentait déjà pas une seconde avec sa tête de con ! Putain sont trop forts ces scénaristes !
– Le héros meurt tué par sa femme qui n’est plus tout à fait elle. Ro lala, ce scénario de fou furieux, quelle originalité, quelle audace ! Mais ah ah, il n’est pas tout à fait mort ! Bon, ok là il vient de se faire découper à la scie circulaire, donc oui, il est malencontreusement décédé…
– Et bim, attention suspense, la petite fille est en vie ! Par sa faute, la moitié des personnages a été décimée mais elle, elle est toujours là. Y’a pas un robot qui veut bien se dévouer pour la couper en deux à la verticale ?
– Plan de fin tout aussi original que le reste du film, voilà qui clôture ce bon gros nanar de bien belle manière.
| LES PLUS | LES MOINS |
| ♥ Plein de moments nanars ♥ Du gore plutôt bien fait |
⊗ Ca reste quand même bien mauvais… |
Note :  Note nanar :  |
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| Après cette critique aussi naze que le film qui je l’espère vous aura au moins fait autant sourire que le film m’aura fait rire, vous aurez compris que Cyborg X ne vaut le coup d’œil que pour son coté nanar méchamment couillu, ses bimbos aux gros seins arborant des bazookas géants, et son gore décomplexé. Après, objectivement, on est d’accord, ça ne vaut pas un kopek… | |
Titre : Cyborg X
Année : 2016
Durée : 1h30
Origine : U.S.A
Genre : Burné
Réalisateur : K. King
Scénario : K. King
Acteurs : Eve Mauro, Rocky Myers, Danny Trejo, Jake Stormoen, Angie Papanikolas, Chalet Lizette Brannan, Alan Bagh, Jill Adler, Brian K. Ditch
