Après que sa femme ait été kidnappée puis remplacée par un cyborg, un agent fédéral tente de la disculper en affrontant un bataillon d’androïdes meurtriers.
Avis de John Roch :
Cyber Tracker, c’est une affaire qui roule, le film est rentable et encaisse quelques billets verts en passant. Pour dire vrai, je n’en sais rien, mais si une suite sort un an plus tard, c’est que ça marche. Pour Cyber Tracker 2, on prend les mêmes et on recommence. Richard Pepin repasse derrière la caméra et devant se retrouve une petite partie du casting du premier opus, dont Don « The Dragon » Wilson dans le rôle du héros, Jim Maniaci dans celui du tracker, Stacie Foster dans celui de la journaliste leader des terroristes qui ne l’étaient pas, Agnès l’assistante vocale d’appartement dans sa version 5000 et Steve Burton qui était pourtant mort dans l’une des nombreuses explosions du premier film. Enfin nombreuses, au final elles ne l’étaient pas tant que ça après la vision de ce Cyber Tracker 2, une suite bigger and louder bien que cela puisse paraître improbable vu la générosité du premier volet en la matière. Et pourtant ils l’ont fait.
Comme toujours chez PM, c’est du coté du coin de la nappe qu’il faut chercher le scénario, et cette fois il n’y avait pas beaucoup de place, celle-ci étant occupée par une télé qui diffusait Terminator 2 en boucle. Nous retrouvons dans Cyber Tacker 2 Don « The Dragon » Wilson, reconverti en flic qui bosse sous couverture, face à des méchants qui moyennant salaire assassinent des grosses têtes à l’aide des killer trackers, un dérivé des cyber trackers auxquels on case le visage que l’on veut à coup de rayon laser. Et ils frappent fort puisque c’est la journaliste du premier opus qui porte le chapeau pour le meurtre d’un gouverneur perpétré par sa version cybernétique. Avec un tracker aux fesses de sa dulcinée, forcement Don « The Dragon » Wilson s’en mêle, découvre le pot aux roses mais comme il devient une menace, les méchants utilisent un cyborg créé à son image pour foutre le boxon. Voilà pour l’histoire, c’est maigre et ce n’est qu’un prétexte pour pomper dans les grandes lignes Terminator 2, et un peu le 1 aussi tant qu’à faire, il n’avait pas assez été pillé dans Cyber Tracker. Cyber Tracker 2, c’est donc le jugement dernier selon PM et une suite qui explose son prédécesseur sur tous les points. L’action déjà, Cyber Tracker était généreux en la matière, il passerait pour une radinerie face à sa suite. Pour vous donner une idée, il y a dans les 10 premières minutes autant de choses qui explosent que dans l’intégralité du premier volet.
On regrettera quelques stock shots du premier film (et de Firepower) mais les bastons, gunfights, poursuites, figurants fumés par paquets de 12, androïdes qui se démembrent et explosions de partout sont si nombreuses que le métrage défile à une vitesse et un rythme hallucinant. On ne s’emmerde jamais devant Cyber Tracker 2 qui corrige également le principal défaut du premier, à savoir une mise en scène mollassone. C’est tout le contraire ici et si ce n’est toujours pas du grand cinéma, tout est dynamique, tout est lisible, bref c’est relativement propre et les explosions n’en sont que plus fortes. On est chez PM, si le film se suivra avec un sourire idiot en coin pour les habitués, comme toujours il faudra aux moins endurcis faire abstraction du reste, à savoir des dialogues pas très riches, des acteurs qui font un peu plus d’effort que dans le premier film, des ellipses qui font croire que l’on s’est endormi l’espace de quelques minutes, des effets spéciaux pas très jojo et des choses qui ne servent strictement à rien comme cette gamine qui vient faire du kickboxing virtuel que l’on ne reverra jamais, fort heureusement tout ça se déroule quand il n’y a pas d’action, c’est à dire presque jamais. Quand PM Entertainment fait son Terminator 2 ça donne Cyber Tracker 2, une suite au moins aussi indispensable que le film qu’il pompe sans se gêner.
| LES PLUS | LES MOINS |
| ♥ De l’action tout le temps ♥ Des explosions tout le temps ♥ Un rythme de folie ♥ Parfois, c’est rigolo ♥ La mise en scène bien plus dynamique que dans Cyber Tracker |
⊗ Ça joue un peu mieux, juste un peu ⊗ Les stock shots ⊗ Les effets spéciaux toujours aussi laids ⊗ Le scénario, c’est Terminator 2 |
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| Quand PM Entertainment fait son Terminator 2, ça donne Cyber Tracker 2. Une suite qui explose tout, au moins aussi indispensable que le film qu’ il pompe sans se gêner. | |
Titre : Cyber Tracker 2
Année : 1995
Durée : 1h37
Origine : USA
Genre : Le jugement dernier selon PM
Réalisateur : Richard Pepin
Scénario : Richard Preston Jr.
Acteurs : Don ‘The Dragon’ Wilson, Stacie Foster, Steve Burton, Jim Maniaci, Anthony De Longis, John Kassir, Stephen Rowe, Stephen Quadros
