Une jeune femme enceinte va utiliser la magie noire afin de se venger de l’homme qui l’a mise enceinte, mais également de toute sa famille.
Avis de Rick :
Art of the Devil est un petit film d’horreur Thaïlandais réalisé par Tanit Jitnukul, qui continuera dans cette voie par la suite en réalisant Hell. Donc ici, déjà de l’horreur, mais moins de budget. Je tremblais déjà à cette idée, n’ayant pas aimé Hell. Pourquoi ai-je tenté ce Art of the Devil alors ? Car j’aime souffrir ? Car une surprise peut se cacher partout ? Pour avertir le monde qu’il faut éviter le métrage ? Ou parce que j’avais le métrage en stock depuis 2008 et qu’il faut bien se décider un jour ? Sans doute un peu des 4. Et oui, Art of the Devil n’est assurément pas un bon film. J’ai vu pire dans le genre bien entendu, mais surtout tellement mieux. Le film souffre de gros soucis, que ce soit dans sa mise en scène (ça fait fauché tout le temps) que dans son scénario (c’est confus au possible, pour rien au final), si bien que la plupart du temps, le ridicule n’est jamais loin. Parfois il saute dedans sans s’en rendre compte avant de parvenir à en sortir grâce à un petit éclair de génie, malheureusement souvent bien court. En tout cas, durant la première partie, nous présentant les personnages et la situation initiale, j’aurais beaucoup ri. Attention, ça ne veut pas dire que le film est bon ! Une femme est amoureuse d’un homme marié et riche. Et comme il couche avec elle, elle tombe enceinte, et veut garder l’enfant. Monsieur le mari n’était pas trop d’accord, il lui fait un gros chèque, qu’elle accepte, mais garde tout de même l’enfant.
L’homme ayant payé cher, il se dit qu’après tout, pour ce prix, il peut emmener ses potes pour la violer. Oui c’est une façon de voir les choses me direz-vous ! Mais c’est que la demoiselle est assez rancunière, se faire violer et frapper, elle n’apprécie pas trop, et décide de voir un docteur qui va faire un peu de magie noire pour se venger de cet homme et de toute sa famille. Et puis … ah non, c’est absolument tout. Simple sur le papier, tellement compliqué et alambiqué à l’écran par contre. Oui, on peut perdre le fil alors que l’histoire est simple, un comble témoignant de réels soucis d’écriture. Mais si le métrage avait des qualités ailleurs, on pourrait limite passer outre et au moins être divertit comme il se doit. Mais justement, même ça le métrage n’y parvient pas. Sans être trop regardant sur le scénario (c’est un film d’horreur après tout), le reste se plante, la mise en scène est plate, la photographie souvent moche, rien n’est palpitant à l’écran, ça sent parfois l’amateurisme.
Le seul élément ayant profité d’un peu plus de soin est les effets spéciaux, pour des effets gores plutôt réussis et complaisants. Car oui, la magie noire, c’est pas joli à voir je vous le dis. C’est même assez cruel par moment, voir malsain (ah ben ça touche aux bébés et tout), mais c’est vide, ça ne sert au final pas à grand-chose. Mais encore une fois, par ses choix de mise en scène et de montage, le spectateur ne sera pas surpris par les effets sanglants du métrage, puisque nous en avons toujours un aperçu en cour de route, avant que la vraie scène n’arrive, ce qui désamorce souvent tout effet de surprise. Oui, Art of the Devil n’est clairement qu’un film pour ceux qui veulent voir un peu de gore sans se soucier de l’emballage, car c’est moche, mal filmé, pas passionnant et du coup absolument pas intéressant et très laborieux. Le succès a du être présent par contre, car il y a eu deux suites. En espérant que celles-ci, signées par d’autres réalisateurs, relèvent un peu le niveau car là…
| LES PLUS | LES MOINS |
| ♥ Des effets spéciaux soignés | ⊗ Un scénario très mal écrit, et donc confus ⊗ Une mise en scène vide ⊗ L’image est moche ⊗ Pas du tout intéressant |
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| J’ai toujours eu du mal avec le cinéma Thaïlandais. Art of the Devil ne va pas me réconcilier avec. | |
Titre : Art of the Devil – Khon Len Khong
Année : 2004
Durée : 1h40
Origine : Thaïlande
Genre : Magie Noire
Réalisateur : Tanit Jitnukul
Scénario : Ghost Gypsy
Acteurs : Arisa Wills, Supakson Chaimongkol, Krongthong Rachatawan, Tin Sttachoke, Somchai Satuthum et Isara Ochakul
