[Etrange Festival 2011] Jour 8 : Dead Ball / Horny House of Horror

Dernière ligne droite avant le weekend très chargé qui s’annonce. Aujourd’hui 2 films Japonais au programme.

Tout d’abord Dead Ball de Yamaguchi Yudai, l’auteur du script de Versus (Kitamura) et a collaboré avec Itao Itsuji sur King of Jail Breakers. Déjà réalisateur de Battlefield Baseball en 2003, il refait équipe avec Tak Sakaguchi aujourd’hui sur Dead Ball.

Et on continue avec Horny House of Horror aussi connu sous le nom de Fashion Hell de Tsugita Jun dont les effets spéciaux ont été réalisés par le nouveau pape du gore Japonais :  Nishimura Yoshihiro.

L’histoire : Enfant, le prodige du baseball Jubei Vakyu causa la mort de son père. Devenu l’un des délinquants juvéniles les plus redoutés du Japon, Jubei est jeté en prison et rejoint l’équipe de baseball locale pour vaincre les Black Dahlia, une équipe féminine s’étant juré de décimer chaque équipe adverse dans des torrents d’hémoglobine. Dans l’ombre, l’administration pénitentiaire concocte un plan machiavélique.

Mon Avis : Yamaguchi Yudai et Tak Sakaguchi (Versus) se retrouve à nouveau ensemble après avoir collaboré ensemble sur Versus, où Yamaguchi était assistant réalisateur, et également sur Battlefield Baseball. D’ailleurs Dead Ball se rapproche de Battlefield Baseball dans le sens où Tak Sakaguchi jouait le même genre de personnage qui avait décidé d’arrêter le baseball après un tragique accident et qui se voit obligé de s’y remettre pour participer à un tournois. Dans les 2 cas le baseball n’est qu’un prétexte pour une déferlante de violence et de gags très typés manga.

Dead Ball est plutôt sympathique et même si les gags tombent parfois à plat ou sont réutilisés jusqu’à épuisement (le gag de la cigarette), le film est assez généreux en délires (premiers plans comme arrières plans) pour tenir la route sur l’intégralité. Comme souvent là où ça coince c’est quand parfois le métrage se prend trop au sérieux alors que bien évidemment il n’en a pas les moyens. Le final d’ailleurs aurait mérité un meilleur traitement. Mais bon il y a quand même du Nazi, de la bitches, du fist fucking et même un fake Kim Jong-il ! Si c’est bas beau ça ! En contrepartie il faudra bien sur se taper un Tak Sakaguchi fidèle à lui même ultra poseur et gueulard. Les effets spéciaux sont un petit ton en dessous des autres films du label, sur certaines scènes le côté numérique ressort assez mal. Au final il y a tout de même à boire et à manger même si tout n’est pas bon à prendre.

Le Trailer :

L’histoire : Un salon de massages érotiques camoufle, en arrière boutique, un véritable musée des horreurs. Sous les ordres d’un gérant démoniaque, ses trois jolies hôtesses sont en effet chargées de décharger leurs clients, pour ensuite les émasculer plus facilement… C’est alors que trois amis, fêtant l’enterrement de vie de garçon de l’un d’eux, s’aventurent dans le salon…

Mon Avis : Le concept de base de Horny House of Horror est plutôt sympa, transformer un salon de « massage » en musée des horreurs dont les clients et leur pénis n’en ressortent pas indemne. Le film possède encore une fois les mêmes défauts inhérents à ce genre de production, sorti des quelques bonnes idées (le clitoris mécanique, le maki un peu spécial de l’intro) et des effets gores de Nishimura Yoshihiro très réussis, on se fait clairement chier. Étonnant quand on sait que le film ne dure que 1h15 générique compris.

Il faut dire que le niveau zéro des acteurs et de la réalisation qui l’accompagne n’aide en rien à tenir le spectateur en haleine. C’est un peu comme les girls with guns du fond du panier, on sait très bien qu’on aura 2 / 3 bonnes bastons dans le film mais pour les voir, il faudra se taper tout ce qu’il y a autour comme les scènes de réunions et cie d’un intérêt quasi nul. J’ose espérer que ce film fait parti du fond du panier parce que dans le cas contraire la nuit de samedi à dimanche risque d’être très longue. Pour une review un peu plus complète je vous invite à aller jeter un coup d’oeil à la critique de Cherycok : [Avis] Fashion Hell, de Tsugita Jun.

 

Le Trailer :

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Auteur : Ryo Saeba

C’est véritablement Shaolin Soccer qui déclencha un élan de passion à partir duquel il se lança dans la vision de films sous titrés anglais. Et là ce fut le bonheur, il avait devant lui tout un pan du cinéma à découvrir, des genres propres au cinéma de Hong Kong comme le kung fu old school, les girls with guns ou encore le Wu Xia Pian...
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