Au Japon, il est parfois difficile de trouver de bons jeunes acteurs partis pour durer…tant les idoles décérébrées ou les chanteurs de l’écurie Johnny’s s’accaparent la plupart des rôles à la télévision…mais aussi au cinéma.
Je me suis donc amusé à prendre un pari sur l’avenir. Et oui, de voyeur je suis devenu voyant. Qui donc, dans dix ans, aura durablement percé sur le grand et le petit écran (presque indissociables, au Japon) ?
Du coté des garçons, je penche vers l’excellent Kubota Masataka (23 ans). Je l’ai découvert dans l’improbable série DOGU CHAN (2009), et comme j’aime bien me citer, voilà ce que je disais lorsque j’ai rédigé la chronique de la chose : « Le jeune Kubota Masataka est plein de promesses pour l’avenir ». Récemment on l’a vu dans la grosse production 13 ASSASSINS, ou encore dans un drama bien plus chic que DOGU CHAN : KARYÛ NO UTAGE. Un drame familial pas mal du tout au final (surtout comparé au reste de la production japonaise). Kubota s’y est révélé une nouvelle fois excellentissime, et y a partagé l’affiche avec la superstar Kuroki Hitomi. Un superbe tremplin pour la suite de sa carrière, que j’imagine déjà bien remplie. Allez je le dis : dans dix ans Kubota Masataka fera partie des acteurs incontournables au Japon !
Coté filles, comment ne pas citer la divine Takei Emi ? Un miracle incarné, l’obsession masculine faite femme…ou plutôt fille, car la demoiselle n’a que 17 ans (alors messieurs, gardez pour vous vos pensées impures).
J’ai découvert pour la première fois Takei Emi dans le drama TAISETSU NA KOTO WA SUBETE KIMI GA OSHIETE KURETA (mais elle avait préalablement joué dans un autre gros drama : LIAR GAME). Dans TAISETSU, Takei Emi incarne une lycéenne un brin torturée : elle s’y révèle également très bonne actrice. Et ses grands yeux humides ainsi que sa petite bouche en cœur ne sont sans doute pas non plus pour rien dans l’incroyable success story qu’elle connaît aujourd’hui (plein d’émissions télé, innombrables pubs…). Elle ne va plus tarder à avoir le Japon à ses pieds. C’est d’ailleurs le grand danger : qu’elle devienne un modèle de femme parfaite (à la Ayase Haruka) et donc qu’elle s’enferme dans des rôles ineptes à l’image prédéfinie que l’on ne peut jamais froisser (à la Ayase Haruka). Croisons les doigts pour la suite de sa carrière. Takei Emi a tout pour devenir l’une des plus grandes.
Impossible également de ne pas mettre une petite pièce sur Tanimura Mitsuki, actrice la plus douée de sa génération (elle a 21 ans). Si elle continue d’alterner grosses prod et petits trucs risqués, elle pourrait aller loin, très loin.
On reparle de tout ça dans dix ans. Et vous, vous en pensez quoi : faites vos je, rien ne va plus !
