Nous y voilà, 2022 touche à sa fin. Alors, je ne sais pas si c’est parce que j’ai décidé de me jeter sur énormément de films de l’année, ou si vraiment 2022 fut bien plus riche que les années précédentes, mais faire un top ou un flop cette année fut difficile. Pourquoi ? Déjà car j’ai vu un nombre incroyable de films cette année. Et puis car limiter les films à conseiller (ou à déconseiller) à seulement 10 films fut une tâche bien trop ardue. Et comme j’ose m’avouer vaincu, plutôt qu’un classement des 10 meilleurs films que j’aurais pu voir, et des 10 pires bouses imaginables que la Terre n’ai jamais accouché, j’ai préféré opter pour un petit bilan, surtout que certains films, ils sont déjà chroniqués sur le site, et d’autres, bons ou mauvais, et bien l’inspiration n’a pas voulue venir, c’est comme ça. Alors, voyons un peu ce que 2022 nous a réservé. Et avant qu’on ne me crie dessus, non, je n’ai pas vu Avatar 2 et ce n’est pas prévu pour les prochains mois.
Avant de commencer le pavé, constitué de 97 oeuvres tout de même, petite précision. Une bonne moitié ou un peu moins de ses oeuvres sont chroniquées sur le site, et parfois, la note indiquée ici sera légèrement différente. Rien de catastrophique, parfois un point de différence grand maximum. Certains films seront également parfois avant d’autres, mais auront la même note. Tout simplement car cet article est plus un bilan qu’un top intégral, et que les notes sont plus subjectives qu’objectives comparé à mes chroniques tentant de trouver un équilibre entre les deux. Car là, on est bel et bien dans le bilan, dans le ressenti personnel sur ce qui a été vu durant l’année.
97. Resident Evil (Série)
Durée : 8 épisodes de 50 minutes
Origine : Etats Unis
Genre : Au bûcher
Réalisateurs : Rachel Goldberg, Bronwen Hughes, Rob Seidenglanz et Batan Silva
Devrait-on remercier Netflix d’avoir réussi à faire pire que Paul WS Anderson ? Car là, c’est long, c’est chiant, souvent hors sujet, ça part parfois dans le ridicule (la danse), c’est mal joué, Albert Wesker ressemble à Blade, les CGI ne sont pas très beaux. Pas glorieux. Heureusement, pas de saison 2 !
96. Carter
Durée : 2h12
Origine : Corée du Sud
Genre : Migraine iminente
Réalisateur : Jung Byung-gil
Devrait-on remercier Netflix (encore) pour ce moment de non-cinéma, de migraine, de film des enfers monté n’importe comment aux coupes dégueulasses dans des faux plans séquences gerbants ? Ou plutôt amener le réalisateur du déjà pas bon The Villainess au bûcher ? Et l’argument « non mais c’est comme un jeu vidéo », merci mais non merci, un jeu j’ai une manette dans les mains, si tu me la retires, et bien c’est comme regarder un pote s’amuser alors que tu attends ton tour, c’est chiant !
95. Jeepers Creepers Reborn
Durée : 1h40
Origine : Etats Unis
Genre : Ces fonds verts !
Réalisateur : Timo Vuorensola
Devrait-on… ah merde non ce coup-ci, ce n’est pas Netflix pardon ! Le troisième opus avait déjà envoyé la saga bien bas, mais là, on reboote la franchise car c’est la mode, on prend un réalisateur discutable (Timo Vuorensola, Iron Sky et sa suite donc), on réduit le budget au fur et à mesure de la production, puis on tourne les scènes extérieures sur fonds verts, on détoure mal les acteurs, on filme la plupart des meurtres hors champs, on peuple le tout de personnages stupides et pas logiques, et voilà comment on parvient à faire pire que le troisième film !
94. Morbius
Durée : 1h44
Origine : Etats Unis
Genre : Super Héros (Méchant ?)
Réalisateur : Daniel Espinosa
Malgré son accueil glacial, j’étais curieux de Morbius. Après tout, si le grand public se touche sur Spider-Mouche Way Home Please mais démonte Morbius, mon avis serait peut-être opposé, surtout qu’on a en réalisateur Daniel Espinosa, et j’avais aimé son Life, et en plus, ça ne dure que 1h44. Au final, non, ce n’était pas bon, dommage. Déjà car oui, c’est trop court mais développer son scénario (on a l’impression qu’il manque carrément des scènes entières), ensuite le budget est trop bas pour ses ambitions grand spectacle, et puis ce n’est pas très intéressant. Reste quelques acteurs en roue libre qui eux, s’amusent.
93. The Wolves
Durée : 1h20
Origine : Chine
Genre : Survival avec loups mutants en CGI
Réalisateurs : Rocky et Huang Siyuan
Oui, avec une telle pochette, il fallait s’en douter. Mais voilà, un survival, dans des montagnes enneigées, et avec des loups, il y avait 40 manières de bien faire les choses. Un vrai survival, un film jouant sur la tension et l’attente, un film musclé et hyper rythmé. The Wolves fait le choix des loups mutants géants en CGI qui attaquent des personnages cons comme la lune (le professeur, première victime car ce con veut dessiner les loups…). Bon, les décors naturels sont jolis au moins !
92. Exorcist Vengeance
Durée : 1h27
Origine : Etats Unis
Genre : Faux Bronson contre les démons
Réalisateurs : Scott Jeffrey et Rebecca Matthews
Je sais ce que l’on va me dire, je l’ai cherché ! Oui, avec un film nommé Exorcist Vengeance, avec en plus le sosie de Charles Bronson, le fameux Robert Bronzi, le tout pour une production fauchée et peu appréciée (2.9 sur imdb), je ne m’attendais pas à un grand film. Je m’attendais en fait à rire devant son concept, celui de voir un faux Bronson contre des démons. Malheureusement, ça se prend beaucoup trop au sérieux, et si dans le domaine des films fauchés, ça reste plutôt potable en soit, et bien, ça n’échappe pas au fait que les exorcismes et autres possessions au cinéma… c’est souvent ridicule !
91. Scream
Durée : 1h54
Origine : Etats Unis
Genre : Le 5, sans le 5, mais le 4 avait un 4, et le 6 aura un VI
Réalisateur : Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett
Bon bon bon, tout a été dit, Chery a tout dit lors de la sortie du film, rien de spécial à redire. Trop de fan service tue le fan service, surtout quand, comme moi, on n’aime déjà pas franchement la saga de base. Exploit donc, ce film parvient à me faire relativiser sur les autres ! D’ailleurs, même le 3, tout aussi mauvais en soit, a au moins un fond intéressant, lui…
90. Cave Rescue
Durée : 1h39
Origine : Thaïlande
Genre : Histoire vraie pour film peu passionnant
Réalisateur : Tom Waller
Je ne connaissais absolument pas cette histoire vraie avant de lancer le métrage. Et si quelqu’un n’était pas venu à mon secours pour m’indiquer qu’un bien meilleur film sur le sujet existait, je n’aurais sans doute pas cherché plus loin, car Cave Rescue a eu un effet somnifère sur moi, je n’ai pas dépassé les 40 minutes tant le rythme était bancal, le réalisateur sans doute content de raconter cette histoire vraie mais pas forcément doué.
89. Jurassic World : Le Monde d’Après
Durée : 2h27
Origine : Etats Unis
Genre : Jason Raptor… non Raptor Bourne
Réalisateur : Collin Trevorrow
Hollywood est dans une impasse avec son envie de franchise. Car continuer les aventures de films cultes, pourquoi pas en soit, mais encore faut-il comprendre pourquoi ça a marché, et savoir qui mettre à la tête d’un tel projet. La trilogie Jurassic World, ça a commencé timidement, puis ça a tenté maladroitement des choses, avant un dernier chapitre parfois chiant, parfois moche, parfois marrant (le passage à la Jason Bourne), parfois embarrassant (pauvres Sam Neil, Laura Dern et Jeff Goldblum).
88. The Ancestral
Durée : 1h41
Origine : Vietnam
Genre : Bouh
Réalisateur : Le-Van Kiet
Le réalisateur Le-Van Kiet n’a vraiment pas de bol. Après s’être fait remarquer en signant Furie pour Netflix, il revient en 2022 avec non pas un, ni deux, mais trop films. Deux qui sont dans les pires films de 2022 vus par Chery (The Requin et The Princess), et ce The Ancestral sur lequel j’ai eu la malheur de poser mes yeux. Au programme ? Jumpscares, monstre en CGI dégueulasses, enfants parfois insupportables. Reste une belle photographie et la compagne Vietnamienne, jolie, mais ça fait peu sur 1h41.
87. Sadako DX
Durée : 1h40
Origine : Japon
Genre : Laissez la en paix la pauvre
Réalisateur : Kimura Hisashi
Dès l’annonce de Sadako DX et ses posters qui faisaient penser à un film d’idoles ou de super héros, ça ne sentait pas bon. Mais moi j’ai grand coeur, surtout après l’immonde Sadako en 2019, pourtant signé Nakata. J’ai voulu lui laisser une chance à la petite. Malheureusement, non, le studio a deterré Sadako pour s’assurer qu’elle était bien morte. Le montage est calamiteux, on se demande parfois ce que Sadako vient faire là, ça surjoue, ce n’est jamais effrayant. Par contre oui, on notera quelques bonnes idées noyées dans le lot, ce qui en fait déjà un film « meilleur » que le précédent !
86. Coupez !
Durée : 1h50
Origine : France
Genre : Remake inutile
Réalisateur : Michel Hazanavicius
Non, cette note et donc la place du film dans le classement n’est pas une erreur. J’ai détesté ce film, mais pour ceux qui n’auraient pas vu le film originel, One Cut of the Dead, ce sera forcément une excellente surprise. Pour les autres par contre, ce ne sera qu’une pâle copie du film original, beaucoup trop proche, malgré quelques (bons) nouveaux gags. Dommage, je voulais y croire avec Hazanavicius à la tête du projet, et les personnages de Ken et du compositeur sont excellents.
85. Firestarter
Durée : 1h34
Origine : Etats Unis
Genre : Remake raté
Réalisateur : Keith Thomas
On m’a toujours dit qu’il fallait que j’essaye de rester positif dans la vie. Essayons. La musique en partie signée John Carpenter défonce tout. Le film ? Inutile, vain, avec des flammes en CGI qui font regretter l’opus original de 1984, un casting bof, un final qui n’essaye même pas d’impressionner. Bref, un remake vain de plus.
84. Doblado
Durée : 1h42
Origine : Philippines
Genre : Zzzzzzzz
Réalisateur : GB Sampedro
En se lançant dans une production Vivamax, on sait en général à quoi s’en tenir. On sait qu’on aura droit à un thriller blindé d’érotisme. Et pourquoi pas, car si le genre est mort depuis longtemps, il ne faut pas oublier qu’il nous a tout de même donné Basic Instinct ou encore The Last Seduction (ou Color of Night…). Sauf que Doblado oublie la plupart du temps qu’il doit être aussi un thriller. Donc on a du sexe, de la nudité, et d’ailleurs Denise Esteban, l’actrice principale, est fort charmante… Mais ça met 5 ans avant de se bouger, il ne se passe rien de véritablement passionnant et on est bien dans le bas du panier.
83. Incantation
Durée : 1h50
Origine : Taïwan
Genre : Found foutage de gueule
Réalisateur : Kevin Ko
Oh ben tiens, Netflix, ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu ! Le dernier film de Kevin Ko (Invitation Only) est un beau pétard mouillé. Trop long, montage confus entre ses deux époques, jumpscares ratés, personnages peu appréciables, caméra improbable. Reste le charme de découvrir un village reculé et ses mythes…
82. Deep Sea Mutant Snake
Durée : 1h20
Origine : Chine
Genre : Serpent Droit Devant !
Réalisateur : Wu Yang
La pochette nous vendait un produit over the top et fun, mais Deep Sea Mutant Snake n’est ça qu’en partie, restant la plupart du temps dans une formule bien trop connue. Du coup, il ne reste qu’un film comme tous les autres, pas catastrophique, mais pas bon non plus, aussi vite vu qu’il sera oublié.
81. Snake Lady
Durée : 1h25
Origine : Chine
Genre : Aventures
Réalisateur : Jimmy Liu
Snake Lady, c’est un produit classique venant de iQiyi, ni plus, ni moins. Les effets digitaux sont toujours mauvais, l’intrigue toujours plus ou moins la même, on a des moments où la musique s’emporte pour que l’on verse une larmes, un final prévisible. Le cahier de charges est donc parfaitement remplis, et en réalité, je trouve ça triste. Triste que la Chine inonde le marché de la SVOD avec ce genre de produits par centaines (oui, les Philippines font pareil avec les thrillers érotiques et Netflix fait pareil avec beaucoup de merde). Un jour, ils se réveilleront !
80. Interceptor
Durée : 1h43
Origine : Etats Unis
Genre : Made in 90s
Réalisateur : Matthew Reilly
Oui, je sais, le film a su trouver certains fans, ou du moins certains spectateurs divertis, grâce à la reproduction d’une certaine formule, celle de ces actionneurs un peu concon des années 90, souvent un peu fauchés, en huis clos, avec un personnage bad-ass seul contre tous et devant empêcher l’apocalypse. C’est exactement le cas ici, ni plus, ni moins. Ca se regarde, mais je n’ai pas adhéré.
79. The Witch Part 2 The Other One
Durée : 2h18
Origine : Corée du Sud
Genre : Here we go again
Réalisateur : Park Hoon-Jung
Le premier opus en 2018 été apprécié. Même moi, je l’ai apprécié, bien que vu tardivement, en 2022. Du coup, alors que le public fut déçu de ce second volet après 4 ans d’attente… je fus déçu de ce second volet après une semaine d’attente. Ressemblant parfois à un remake, parfois à un épisode filer dans un animé, puis à un film de super héros, cette seconde partie peine à convaincre, surtout que certains CGI sont bien vilains.
78. The Reef Stalked
Durée : 1h33
Origine : Australie
Genre : Requin stalker
Réalisateur : Andrew Traucki
J’ai réussi cette année à éviter pas mal de mauvais films de requins, dont le bien mal nommé The Requin (ou Le Shark ?). Je préférais faire confiance à Andrew Traucki qui revenait avec une suite de son The Reef que j’avais apprécié à sa sortie. Malheureusement, comme pour la suite de son Black Water, ça tombe à l’eau (oh oh oh). Peu palpitant, peu impressionnant, peu de tension, longuet, cliché… On a vu pire, mais on a vu mieux, même récemment (The Shallows).
77. Massacre à la Tronçonneuse
Durée : 1h23
Origine : Etats Unis
Genre : Suite de l’original oubliant donc la suite, la suite remake, la suite remake 2, le remake, la préquelle du remake, la suite de l’original 2, et la préquelle de l’original 1
Réalisateur : David Blue Garcia
La saga Massacre à la Tronçonneuse, c’est comme la saga Halloween. Un sacré gros bordel, entre les suites, préquelles, remakes, reboot, nouvelle suite annulant tout… Ce dernier métrage, arrivé par la minuscule porte en N, il n’est pas bon (on s’en doutait). Ceci dit, avec sa courte durée (sans générique, du 1h10), son gore, et une mise en scène pas si dégueulasse que ça, et bien même si c’est mauvais, je n’ai pas passé un mauvais moment devant. Ironique non ? Par contre, on se met d’accord tout de suite, en vrai, il n’y a qu’un seul Massacre à la Tronçonneuse, en 1974, les suites n’existent pas !
76. The Violence Action
Durée : 1h52
Origine : Japon
Genre : Foutez moi ce monteur au chômage bordel !
Réalisateur : Ruto Toichiro
La chronique fut postée il y a peu, donc vous savez à quoi vous en tenir ! Un film qui ne vole pas haut, entre son humour débile, ses filles mignonnes, son action, et qui aurait été sympa, si le réalisateur savait ce qu’il faisait, et que le monteur avait été viré et remplacé par un mec compétent. Car là, c’est hystérique, incompréhensible, bourré de faux raccords, bref, c’est monté à la hache, et un film d’action où les scènes d’action sont ratées, ben ça perds tout son intérêt.
75. Eaux Profondes
Durée : 1h55
Origine : Etats Unis
Genre : Thriller érotique, pas trop thriller, ni érotique
Réalisateur : Adrian Lyne
Le retour d’Adrian Lyne, après 20 ans d’absence, pour un thriller érotique avec Ben Affleck et surtout la belle Ana de Armas, directement sur Hulu (en Amérique, Amazon Prime pour le reste du monde), c’était alléchant non ? Non ? Bon, ben oui, ce n’est pas terrible. Filmé sans vraie passion alors que bon, Ana de Armas à l’écran tout de même, très timide sur son côté érotique, avec un côté thriller quasiment absent (oui, on a un twist et un possible meurtre… au bout d’une heure). Pas une purge, mais pas bien passionnant malgré quelques scènes sortant du lot.
74. Control
Durée : 1h30
Origine : Canada
Genre : Non, rien à voir avec le jeu Control !
Réalisateur : James Mark
Control utilise une formule connue : un huis clos avec seulement deux personnages, prisonniers, pour une raison inconnue, et ajoute de la télékinésie dans le mix (comme Alive de Kitamura). Pourquoi pas, mais c’est en réalité très limité et surtout ultra répétitif pendant sa première heure. Le twist final est étrange également… Par contre, ça se regarde malgré tout, et son final où les morts s’enchaînent nous fait penser que son final est meilleur que celui, timide et basique, du remake de Firestarter cette année !
73. Moonfall
Durée : 2h10
Origine : Etats Unis / Allemagne / Chine / Angleterre
Genre : Décrocher la lune
Réalisateur : Roland Emmerich
Sacré Roland Emmerich. Le plus patriotique des réalisateurs pourtant pas du tout Américain ! Après avoir détruit la Maison Blanche, la planète, des mondes entiers, cette fois-ci il tentait de décrocher la lune dans un métrage incroyablement con, et donc, au second degré, avec pleins de bières et des potes, ça divertira. Mais c’est quand même très con, sans aucune tension, et on se demande toujours comment de tels acteurs veulent jouer là-dedans !
72. Glass Onion
Durée : 2h19
Origine : Etats Unis
Genre : Triste quand on devine le twist au début…
Réalisateur : Rian Johnson
Glass Onion divise. Rian Johnson divise. Moi, j’adore Brick, un de ses premiers films, voire même son premier. Après, ça se discute ! Glass Onion, je partais plutôt enthousiaste, car j’avais malgré des facilités aimé le premier métrage. Malheureusement, ce deuxième opus a beaucoup moins fonctionné pour moi. Pourtant, le casting est (presque) impeccable, la mise en scène sobre, les caméos amusants, le début fait plaisir. Mais ça dure 2h20, et dés le début du second acte, ça passionne moins, avec une narration complexifiée pour pas grand-chose, surtout quand, et apparemment je ne suis pas le seul, on devine un des twists hyper tôt dans le film. 2h20, oui, ça peut devenir long des fois…
71. Ang Babaeng Nawawala Sa Sarili
Durée : 1h40
Origine : Philippines
Genre : Du cul, des meurtres, des néons et un exorcisme
Réalisateur : Roman Perez Jr.
Au final, on connait peu le cinéma Philippin. Ce qui est sûr, c’est que les films produits pour Vivamax, plateforme de streaming chez eux, suivent tous la même formule : il faut du cuuuuuuuuul ! Et du coup, quoi de mieux que d’avoir la jeune et dévouée (et dénudée) Ayana Misola dans leurs films ? Bon sinon, c’est un gros bordel, un pseudo The Neon Demon, avec beaucoup de cul, quelques meurtres, des néons, un peu de nawak, et en fait, c’est trop !
70. Project Wolf Hunting
Durée : 2h02
Origine : Corée du sud
Genre : Con Boat
Réalisateur : Kim Hong-Sun
Chery a beaucoup aimé. Moi beaucoup moins, sans trouver ça non plus catastrophique. En fait, malgré une écriture souvent désastreuse, un côté provoc assumé mais inoffensif, la première heure est bien sympathique. Puis après, à force de mettre toujours plus de gore pour en mettre, mon intérêt redescend, et la dernière demi-heure, qui introduit son troisième méchant, m’a gentiment fait bailler…
69. xxxHOLIC
Durée : 1h50
Origine : Japon
Genre : Adaptation colorée de manga
Réalisateur : Ninagawa Mika
On m’a souvent conseillé xxxHOLIC, et j’ai finalement attendu le long métrage de 2022 pour découvrir. Malheureusement, je ne savais pas en me lançant que Ninagawa Mika réalisait, elle qui m’a traumatisé avec son précédent métrage, Diner. Plus digeste ici, sans doute car plus ouvert narrativement et en terme de lieux et personnages également, mais alternant trop les tons et ambiances (comme dans un manga, sauf que là c’est un film live, un bloc de 2h). Moyen.
68. Shamshera
Durée : 2h39
Origine : Inde
Genre : C’est long
Réalisateur : Karan Malhotra
En 2022, j’en aurais tenté des films Indiens. Shamshera, avec sa fameuse scène du train, bien que visuellement pas fameuse, il me faisait de l’œil. Sauf qu’en fait, et bien, niveau action, c’est assez radin, le final manque d’ampleur, ça chante beaucoup trop (bien 5 ou 6 chansons), et au final, le plus marquant aura été la première demi-heure, étonnement sombre et donc éloignée des standards.
67. Rooftop
Durée : 1h23
Origine : Philippines
Genre : Classique, trop classique
Réalisateur : Yam Laranas
Car les Philippines ne font pas que des thrillers érotiques, de temps en temps, ils partent vers le film fantastique ultra classique. Ici, des étudiants qui font la fête, ça tourne mal, un homme d’entretien meurt, et revient se venger en les hantant. Pas vraiment mauvais, mais rien de marquant, rien de nouveau, rien de vraiment effrayant non plus. Juste un petit film sans ambitions.
66. The Lair
Durée : 1h36
Origine : Angleterre
Genre : Horreur
Réalisateur : Neil Marshall
Voilà bien un film qui se fait défoncer absolument partout, et je comprend parfaitement pourquoi. Comment le réalisateur de Dog Soldiers et surtout de The Descent peut livrer ça ? Après Hellboy et The Reckoning, voilà donc The Lair, toujours avec Charlotte Kirk (femme du réalisateur), ici aux prises avec des monstres pas beaux dans un ancien bunker. Le gore fait plaisir à voir (à l’ancienne), sinon c’est cliché mais rythmé. Dommage que la photographie soit si passe-partout, dévoilant les monstres dans leur intégralité tout le temps, et donc retirant tout suspense.
65. The Black Phone
Durée : 1h40
Origine : Etats Unis
Genre : Oui… mais non
Réalisateur : Scott Derrickson
Le réalisateur de Sinister, revenant chez Blumhouse après un séjour chez Marvel (Doctor Strange), retrouvant d’ailleurs Ethan Hawke au casting, et adaptant une nouvelle de Joe Hill, ça fait envie non ? Bon, sauf si comme moi, Sinister c’est sympa sans plus, que Blumhouse n’est qu’une usine et que les précédentes adaptations de Joe Hill ne sont jamais excellentes (Horns, In the Tall Grass). The Black Phone, c’est une belle reconstitution d’époque, une excellente première demi-heure, un Ethan Hawke bon… mais jamais effrayant, une seconde partie longuette, un côté surnaturel peu utile. Déception.
64. Come Back Home
Durée : 1h45
Origine : Chine
Genre : Donnie Yen VS Montagne
Réalisateur : Lo Chi-Leung
Donnie Yen s’essaye au drame pur. Dommage du coup pour les grosses facilités (ce final), les égarements dans le scénario et le trop plein de sujets du coup juste survolés (le père trop sévère, les réseaux sociaux, les rançons, les enlèvements, tout ça tout ça). Cela reste divertissant, mais pas plus.
63. Bullet Train
Durée : 2h07
Origine : Etats Unis / Japon
Genre : Le train arrivera en gare en retard
Réalisateur : David Leitch
Bullet Train est divertissant, parfois fun, mais sa plus grande qualité (son côté cool et fun) se retrouve parfois être un défaut quand l’ensemble s’étire sur deux heures, rendant certaines situations moins passionnantes ou juste de trop. Alors oui, les acteurs sont bons, Brad Pitt excellent, les chorégraphies sont sympas, tout comme la photographie. Mais c’est longuet, le dernier acte totalement foiré…
62. Ox-Head Village
Durée : 1h55
Origine : Japon
Genre : Encore un village paumé et hanté
Réalisateur : Shimizu Takashi
Le dernier Shimizu, Ox-Head Village, parvient dans le fond à intéresser un peu plus que son précédent, Suicide Forest Village. Néanmoins, le film souffre encore des mêmes défauts, ce qui en fait un film certes pas désagréable, mais parfois laborieux et moins convaincant. Une poignée de scènes sont néanmoins très bien, les décors naturels sublimes, et on trouve un petit côté Project Zero ultra sympathique.
61. Mutant Ghost War Girl
Durée : 1h12
Origine : Chine
Genre : Actionneur de SF
Réalisateur : Liu Binjie
Au sein d’un catalogue où tout se ressemble et où aucun effort n’est fourni la plupart du temps, Mutant Ghost War Girl fait office de très court divertissement tout à fait potable et qui ne laisse pas le temps de s’ennuyer. Puis, avec des potes et de la vodka, on peut faire un jeu à boire : à chaque référence (pompage), un cul sec ! Ghost in the Shell, Blade Runner, Joker, X-Men, on a même un plan à la Infernal Affairs et un moment rappelant Crows Zero !
60. Dead for a Dollar
Durée : 1h47
Origine : Etats Unis
Genre : Western malheureusement un peu fauché
Réalisateur : Walter Hill
Walter Hill qui revient au cinéma avec un western, et surtout Christoph Waltz et Willem Dafoe au casting, c’était à ne pas rater ! Malheureusement, cette sortie discrète et confidentielle (et toujours inédite en France il me semble) est une déception. La photographie est bien trop clean, fausse, et les moments de bravoures sont rares. Reste le casting, bon oui !
59. Beast
Durée : 2h37
Origine : Inde
Genre : Cet homme évite les balles
Réalisateur : Nelson
Alors oui, Beast, ce n’est pas exceptionnel, c’est trop longh, trop bancal, on a du mal à s’impliquer dedans, mais s’il faut voir Beast, c’est tout simplement pour sa première demi-heure, avec une scène d’action anthologique tellement elle ne recule devant rien, et puis un petit morceau musical bien kitch comme il faut. Le reste, oui, c’est déjà plus compliqué et un gros cran en dessous.
58. Halloween Ends
Durée : 1h51
Origine : Etats Unis
Genre : Michael est fatigué, cherche remplaçant en CDD
Réalisateur : David Gordon Green
Voilà bien là un des films qui aura le plus divisé le public de 2022. Il faut dire que la proposition de David Gordon Green est aussi osée que bienvenue, mais surtout aussi osée que bancale. Michael est quasiment absente durant la moitié du métrage, le film parle de la propagation du mal, de la contamination, et retourne en quelque sorte donc à la source, Michael n’est pas un homme, il est l’incarnation du mal, ou plutôt « une » de ses incarnations. Des idées que j’aime, mais le traitement est bancal, souvent lourd (la voix off), maladroit, ses personnages auraient du être forts, s’ils avaient été là dés le premier opus de la trilogie. Reste comme toujours la musique en partie signée John Carpenter, excellente.
57. Dark Glasses
Durée : 1h25
Origine : Italie
Genre : Les gants de tueur nous manquaient
Réalisateur : Dario Argento
Après 10 ans d’absence et 3 derniers films calamiteux (Mother of Tears, Giallo et Dracula 3D), Argento is back, et il joue la sécurité. Tueur ganté, femmes tuées, gants en cuir, gore, témoin aveugle. Bref, du vu et revu. Mais, et ce même si c’est bancal, que la justification du tueur est aussi nulle que celle de Card Player, et bien ça fait malgré tout plaisir de voir Argento livrer au moins un film potable, et doté d’un thème musical marquant, ce qui manquait aussi à ces trois précédents métrages d’ailleurs.
56. Doctor Strange in the Multiverse of Madness
Durée : 2h06
Origine : Etats Unis
Genre : Marvelerie un poil mieux
Réalisateur : Sam Raimi
Des précisions s’imposent. Je n’ai jamais vu le premier Doctor Strange, et la Phase VI de Marvel, c’est un peu très nul ! Doctor Strange 2 donc, je l’ai vu avant tout pour Sam Raimi, pour voir un réalisateur au style bien identifiable à la barre d’un blockbuster à la formule épuisée. Alors si Raimi signe bien une poignée de belles séquences (le combat musical, le premier voyage dans le multiverse, la fumée rouge), il se retrouve malgré tout noyé sous la formule MCU, son fan service abusif (Xavier quoi, merde), et un multiverse qui permet tout mais que Disney ne fait rien avec (un monde détruit, et un New York écolo, super, débordant d’idées), sans doute pour nous faire bouffer du multiverse sur 15 films et 32 séries. Un poil mieux que d’habitude, mais je ne suis guère convaincu.
55. The Gray Man
Durée : 2h02
Origine : Etats Unis
Genre : Jason Bourne again ?
Réalisateurs : Anthony et Joe Russo
Oh ben, Netflix, ça faisait longtemps ! Film très coûteux, frères Russo derrière la caméra, casting 4 étoiles, de l’action, et pourtant, The Gray Man s’est souvent fait démonter à sa sortie. Sans être un grand film, et étant clairement blindé de défauts, j’ai malgré tout passé un bon moment devant. Pas pour Gosling, que j’apprécie habituellement mais qui, à force d’avoir toujours le même jeu, m’a ici énervé, mais pour Chris Evans en roue libre qui se fait plaisir, Ana de Armas plus présente à l’écran que dans James Bond, et quelques scènes efficaces, même si trop de CGI.
54. Troll
Durée : 1h41
Origine : Norvège
Genre : Kaiju norvégien
Réalisateur : Roar Uthaug
Beaucoup auront craché à la gueule de Troll. Sans eux, je n’aurais jamais entendu parler du film d’ailleurs. Par contre, la critique la plus fréquente étant « les Norvégiens veulent faire comme Hollywood, c’est dommage » n’est pas recevable. Non pas car ce n’est pas le cas (ça l’est), mais car Roar Uthaug a toujours fait comme ça. Cold Prey était un banal slasher, The Wave était juste un film catastrophe. Mais c’était très bien. Troll par contre atteint parfois la limite de la formule. Oui, les CGI sont plutôt bien faits pour un budget sans doute très serré (Norvège oblige), c’est rythmé, on retrouve le sel des productions du genre (créature révélée petit à petit, le trio de héros que tout oppose, le père un peu foufou mais en fait non), j’ai passé un bon moment, mais… trop d’humour en fait, trop de références en mode « clin d’oeil » au public. Pas la bouse annoncé, mais juste un petit film de plus dans un gros catalogue.
53. Black Adam
Durée : 2h
Origine : Etats Unis
Genre : Super héros, again
Réalisateur : Jaume Collet-Serra
Black Adam aurait été cool, s’il était sorti il y a 15 ans. Ceci dit, il n’est pas la honte annoncée par beaucoup. Juste un petit divertissement vite vu vite oublié, qui met en avant Dwayne Johnson qui a toujours mon capital sympathie (puis car Southland Tales, forever), et que Collet-Serra, qui retrouve donc « le rocher » après Jungle Cruise, semble au moins un poil plus s’amuser ici car si fonds verts et CGI il y a, il y en a néanmoins bien moins que dans Jungle Cruise (Disney oblige). Donc voilà, amusant sur le moment, oublié la semaine suivante, mais pas désagréable.
52. Bula
Durée : 1h44
Origine : Philippines
Genre : Du cul et des meurtres
Réalisateur : Bobby Bonifacio Jr.
Bula est clairement un film étrange, avec un propos glauque et pour adulte, mais le tout mis en image de manière presque pop et kitch. Reste les charmes de son actrice, et au final, le fait que ce thriller érotique se regarde. On n’est clairement pas sur un mauvais film, mais un film plutôt discutable, mais qui, pour l’adulte vacciné (ou libidineux), fera passer un bon moment. Et oui, Ayanna Misola sera nue, sous tous les angles, intégralement !
51. The Blue Skies at Your Feet
Durée : 1h33
Origine : Japon
Genre : Un jour sans fin
Réalisateur : Saito Yuki
Dans le genre romance adolescente à destination des ados en reprenant le concept de la journée se répétant, The Blue Skies at Your Feet devrait plaire à son public cible, surtout qu’il reste sobre et ne s’étire pas en longueurs. Le tout va à l’essentiel, le visuel n’est pas si rose bonbon que ça contrairement à ce que la pochette peut laisser penser, et on passe un petit moment pas prise de tête avec un casting qui fait le boulot.
50. Homestay
Durée : 1h52
Origine : Japon
Genre : Mourir et revenir
Réalisateur : Seta Natsuki
Un concept alléchant sur le papier, avec l’âme d’un défunt à qui l’on offre une seconde chance, mais dans le corps d’un autre défunt, un jeune homme de 14 ans qui s’est suicidé. Des thèmes intéressants, avec le suicide, la pression scolaire et sociale, la famille. Dommage que tout ceci ne soit qu’au service d’un petit film à destination d’un public adolescent. Pas désagréable et compétent dans ce qu’il tente d’entreprendre, mais sans grande envergure.
49. Uncharted
Durée : 1h56
Origine : Etats Unis
Genre : Adaptation pas du tout culte
Réalisateur : Ruben Fleishcher
Uncharted faisait peur, et finalement, Uncharted est un petit divertissement pas exceptionnel, vite oublié, mais plutôt sympathique sur le moment. Un sous Indiana Jones donc bancal mais qui pourtant a quelques atouts face à la concurrence des gros budgets actuels. Notamment des scènes d’action lisibles, et une impression de voyage grâce à un tournage vraiment sur place, pas forcément toujours sur fond vert.
48. Bahay Na Pula
Durée : 1h42
Origine : Philippines
Genre : Fantastique
Réalisateur : Brillante Mendoza
Bahay Na Pula ne bouleverse pas les codes du genre, ni ne parvient à vraiment surprendre, mais grâce à son ambiance souvent réussie, une poignée de scènes chocs et un certain savoir faire visuel, il divertira l’amateur du genre. Comme quoi, Vivamax ne produit pas que des thrillers érotiques !
47. Rising Boa in a Girl’s School
Durée : 1h28
Origine : Chine
Genre : Survival un peu nanar
Réalisateur : Xie Wenjun et Guo Yulong
Alors oui, encore un énième film Chinois pour la SVOD avec un serpent géant. Toujours des CGI moyens voire ratés, un schéma hyper classique dans sa narration, ses personnages, tout ça… mais contre toute attente, et bien celui-ci, il était fun, rythmé, les CGI un poil mieux que d’habitude, il ne se prend pas réellement au sérieux, certaines blagues font sourire, et on passe un bon moment !
46. Vesper
Durée : 1h54
Origine : France / Lituanie
Genre : SF différente
Réalisateurs : Kristina Buozyte et Bruno Samper
Je ne savais rien sur Vesper en me lançant. Si ce n’est que les avis étaient souvent bons, et qu’il s’agissait de science fiction à petit budget. Au final, je suis plutôt mitigé sur le résultat. Il y a de bonnes choses, dans l’univers par exemple, ou alors avec les acteurs, souvent excellents (petit rôle de Richard Brake tiens). La dernière demi-heure d’ailleurs est excellente, tendue et très jolie. Mais la première heure m’aura semblé en réalité longuette, étirée pour pas grand-chose, et le film trouve les limites de sa narration.
45. Beast
Durée : 1h33
Origine : Etats Unis
Genre : Survival
Réalisateur : Baltasar Kormákur
Encore une fois, Chery avait tout dit dans sa chronique, comme quoi des fois, nous sommes d’accord. Cependant, je dois avouer que j’ai trouvé le film très efficace, en plus d’être court et d’aller à l’essentiel, et donc d’avoir des attaques très réussies. L’utilisation des CGI, malgré quelques plans plus discutables, est efficace, et il est vrai, on aurait clairement apprécié des personnages plus travaillés pour vraiment s’attacher à eux, mais pour un film voulant juste divertir sur 1h30, et bien ça fait clairement le boulot.
44. Warriors of Future
Durée : 1h41
Origine : Hong Kong
Genre : On fait péter le budget !
Réalisateur : Ng Yuen-Fai
Pour apprécier Warriors of Future, il faut garder à l’esprit que ce n’est là qu’une très grosse série B qui fait pan pan boum boum, avec des CGI pour une fois corrects, et qui ne cache jamais ses influences, mais aurait au moins mérité un réalisateur chevronné. Et un scénario bien mieux écrit, car là rien n’est développé, dans son univers ou ses personnages. Ah et puis oui, il y a Nick Cheung, enfin je crois, soit il dormait, soit on a oublié de le prévenir, soit on l’a kidnappé, mais il est là ! Mais sinon, oui, ça explose dans tous les sens, la scène de l’autoroute est cool, on ne s’ennuie pas !
43. Cracked
Durée : 1h33
Origine : Thaïlande
Genre : C’est dangereux les peintures
Réalisateur : Surapong Ploensang
Si Cracked n’invente rien dans le genre, et utilise pas mal d’éléments bien connus des amateurs, il n’en demeure pas moins un sympathique divertissement, bien rodé, filmé sérieusement et qui fait passer un bon moment, à défaut de faire peur, malgré quelques moments qui peuvent faire leur petit effet. Suffisamment sérieux donc pour plaire.
42. Kisaragi Station
Durée : 1h21
Origine : Japon
Genre : Comme une impression de retourner au début des années 2000
Réalisateur : Nagae Jirô
Kisaragi Station, c’est le dernier film de Nagae Jirô, réalisateur qui a beaucoup œuvré dans des petits films fauchés qui ont toujours eu ma sympathie (Kokkuri-san, Kotsutsubo). Ici, il se sert d’une légende urbaine sur une station de train atteignable uniquement via un certain « pattern », et se lance dans un métrage grotesque aux effets de styles qui sentent bon le début des années 2000. Tout ça aurait pu être nul, mais le réalisateur y croit tellement que c’est par moment fun, et à d’autres presque touchant de le voir y aller à fond en y croyant. J’aurais donc passé un très bon moment.
41. Emergency Declaration
Durée : 2h27
Origine : Corée du Sud
Genre : Défense d’atterrir ?
Réalisateur : Han Jae-Rim
Emergency Declaration, ça commence bien, comme un film plein de tension, bien fichu, sans prétentions, avec un casting bien connu et apprécié. Pendant sa première heure, ça marche super bien… avant qu’il ne tire sur la corde et étire son concept dans sa dernière ligne droite pour maladroitement nous émouvoir, et là ça devient plus compliqué.
40. X
Durée : 1h45
Origine : Etats Unis
Genre : Vieillir, c’est mal
Réalisateur : Ti West
X n’est pas un grand film, mais est un film fait avec sérieux qui devrait plaire aux amateurs, grâce à sa mise en scène carrée, ses scènes chocs et sanglantes, et finalement, son côté assez rentre-dedans bien qu’improbable qui fait du bien en 2022, époque où l’on doit faire attention à tout pour ne pas choquer. Bon, rien de choquant ici, mais un film qui y va à fond, avec son équipe de tournage porno dans un coin paumé du Texas, et avec ces vieux tueurs.
39. The Sadness
Durée : 1h39
Origine : Taïwan
Genre : Voilà, une vraie pandémie
Réalisateur : Rob Jabbaz
Quand un métrage joue bêtement la carte du gore, en général, mon avis n’est pas le même que Chery. Non pas que je n’aime pas le gore, mais du gore juste pour du gore, ça m’ennuie très rapidement. Pourtant, pour ce The Sadness, nos avis sont identiques. La première heure est hyper sympa, même si on a vu plus choc par le passé (mais la scène du train est quand même bien cool), puis ça fait pschit et la fin déçoit, en devenant bavard, peu intéressant, longuet…
38. Esther 2 Les Origines
Durée : 1h39
Origine : Etats Unis
Genre : La préquelle
Réalisateur : William Brent Bell
Faire une préquelle sur Esther, 10 ans après, c’est osé. Car l’actrice, Isabelle Fuhrman, elle, elle grandit forcément. Mais vous savez quoi ? J’adore cette actrice, après tout, un de mes coups de cœur de 2021 était The Novice où elle tenait le rôle principal. Cette préquelle est, forcément, moins bonne que l’original. Moins bien réalisé, quelques facilités, une impression de déjà vu. Mais d’une part, il reste sympa, Isabelle Fuhrman fait du très bon boulot, et un twist mi-parcours relance l’intérêt !
37. Barbare
Durée : 1h42
Origine : Etats Unis
Genre : AirBNB… plus jamais !
Réalisateur : Zach Cregger
Barbarian, c’est au départ très bien, prenant, pesant, on doute. La première demi-heure est presque un modèle de genre, sans rien montrer. La dernière partie s’écroule un peu malheureusement, en se faisant plus frontale, moins surprenante, en prenant de sacrés raccourcis, mais l’ensemble reste très plaisant, et donc dans un sens, une bonne surprise.
36. RRR
Durée : 3h07
Origine : Inde
Genre : C’est bien, et long, et niais, et CGIeux
Réalisateur : S. S. Rajamouli
Oui blabla RRR blabla film de 2022 blabla action blabla trop bien blabla non ! RRR c’est sympa. Mais ces animaux en CGI, ces longueurs, son personnage féminin au départ bien en avant pour en fait non elle ne sert à rien, ces ralentis constants en mode Snyder (mais avec de la couleur), et cette scène de chant sur la place publique rah ! Par contre, le concours de danse est génial, on sent l’ampleur, quelques scènes font le boulot. Mais avec une heure en moins, ça aurait été bien mieux. Par contre, le fait que tout le monde veut du cinéma Indien maintenant, merci, mais non, du coup les sites se retrouvent envahis par des films Indiens. Oubliez pas le reste du monde hein merde !
35. Blaze
Durée : 1h41
Origine : Australie
Genre : C’est quoi le bondage ?
Réalisateur : Del Kathryn Barton
Etrange petit film Australien que voilà, voulant parler d’une jeune fille témoin d’une aggression menant à un meurtre, et donc, de son trauma vis-à-vis de l’événément, de l’après, et de son évasion dans son « propre univers ». Ironiquement, un peu comme la majeure partie du public qui va au cinéma non ? Fuir l’horreur du quotidien pour s’émerveiller dans un monde fictif ? Les images sont sublimes, les acteurs, en particulier Julia Savage, excellents, mais j’ai par moment trouvé que le film en faisait trop et du coup créait un trop gros décalage entre la dureté de certaines scènes et son imagerie. Mais le film est certifié et validé par John Roch donc tout va bien !
34. Terrifier 2
Durée : 2h18
Origine : Etats Unis
Genre : Attention chérie ça va trancher
Réalisateur : Damien Leone
Terrifier 2 est un événement. Avec un budget risible, le réalisateur parvient à livrer un film qui visuellement a de la gueule. Les effets sont très bons, on est dans du slasher très gore qui ne recule devant rien, et certaines scènes font mal. Art le clown est à la fois très drôle et flippant. Après bon, ça dure 2h18, et si le film n’ennuie pas, pour un slasher, ça reste long malgré tout, et quelques coupes n’auraient pas fait de mal !
33. Emily the Criminal
Durée : 1h33
Origine : Etats Unis
Genre : Vive les arnaques de CB
Réalisateur : John Patton Ford
Personne n’en a parlé, le film est passé inaperçu. Et finalement, et bien ce fut très sympathique. Le film n’invente rien, il manque peut-être un peu de mordant, ou bien d’un final plus frontal pour marquer durablement le spectateur, mais la chute de cette jeune femme dans l’univers criminel de L.A. à base d’arnaques de carte bleue se fait finalement prenant, joué avec justesse, et plaisant du début à la fin. Classique oui, mais fort sympathique.
32. Ambulance
Durée : 2h16
Origine : Etats Unis
Genre : Droooooooooooooooooone
Réalisateur : Michael Bay
Michael Bay, enfin libéré de sa saga Transformers, peut continuer de tout faire exploser. Si le budget n’est finalement pas énorme (40 millions il me semble), il se lâche totalement, dans un film généreux, vulgaire, parfois violent, avec beaucoup de drone, beaucoup de vraies explosions et accidents. Alors oui, c’est peu subtil (ah ah), quelques scènes sont gênantes (le psy, le final), mais ça fait du bien de voir un « gros » film comme ça.
31. Special Delivery
Durée : 1h48
Origine : Corée du Sud
Genre : Drive au féminin
Réalisateur : Park Dae-min
Special Delivery s’inscrit dans un genre que l’on connait bien, et n’innove absolument pas. Par contre, il demeure extrêmement solide, rythmé, et très plaisant à regarder. Il ne faut pas lui en demander trop. Le casting fait le boulot, c’est fun, la musique est plutôt cool, ça ne dépasse même pas les deux heures.
30. Un Talent en Or Massif
Durée : 1h47
Origine : Etats Unis
Genre : Niiiiiiiiiiiic
Réalisateur : Tom Gormican
Nicolas Cage revient en jouant Nicolas Cage. C’est méta, parfois facile notamment sur la fin, et si ça a ses défauts, l’ensemble fait sourire, a ses grands moments, et l’acteur semble s’éclater. La bonne humeur est communicative donc. Pedro Pascal est également très bon à ses côtés, et fait oublier son grand cabotinage de 2021 dans Wonderwoman 1984.
29. Hellraiser
Durée : 2h01
Origine : Etats Unis
Genre : Enième reboot
Réalisateur : David Bruckner
S’il y a bien une saga qui parvient à faire son grand retour en 2022, c’est Hellraiser. Non pas que l’on soit face à un grand film ou un chef d’œuvre, mais un film respectueux, qui ne refait pas la même chose, et surtout qui ressemble enfin à un vrai film, soit beaucoup de qualités dont certaines manquaient à la saga depuis 1992, soit le piteux Hellraiser 3. Après, ça reste prévisible, ça saigne mais ce n’est pas viscéral. Le nouveau Pinhead est bien sympa.
28. Alice in Borderland Saison 2
Durée : 8 épisodes d’environ 55 minutes
Origine : Japon
Genre : C’est parfois très bien, parfois moins
Réalisateur : Shinsuke Satô
J’avais bien aimé la saison 1. C’était rythmé, ça posait pleins de questions, c’était prenant et les épreuves étaient cool. Cette seconde saison commence fort, avec un premier épisode qui y va à fond, cash, et montre que le budget est présent, et les ambitions plus hautes. Fusillades, courses poursuites, de nombreux figurants, puis par la suite un Tokyo recouvert par la végétation (un côté The Last of Us ?), des épreuves toujours cool, des personnages toujours développés (pour ceux que l’on aimait de base, comme Usagi). Mais si ça débute fort (les trois premiers épisodes), si parfois ça balance du lourd sans nous ménager l’épisode 7), j’ai trouvé que mi-parcours, ça s’éternisait un peu en séparant tous les personnages et avec pleins de flashbacks, même si au final, c’est un poil mieux rythmé que la saison 1.
27. The Last 10 Years
Durée : 2h04
Origine : Japon
Genre : C’est court 10 ans
Réalisateur : Fujii Michihito
Adaptation d’un roman sur la vraie vie de Kosaka Ruka (décédée en 2017), The Last 10 Years, c’est un film qui respire la joie de vivre, puisque l’héroïne, alors encore à l’université, apprend qu’il ne lui reste, grand max, que 10 ans à vivre, étant atteinte d’une maladie rare et incurable. Et c’est là qu’on se dit, avoir un compte à rebours au dessus de notre tête, à cet âge là, en se disant que l’on aura le temps de rien construire, pas le temps de s’épanouir socialement, professionnellement, mais aussi dans la vie privée et familiale, c’est dur… Un beau film en tout cas, avec un superbe thème de fin composé par Radwimps, déjà à l’oeuvre sur Les Enfants du Temps !
26. Saloum
Durée : 1h24
Origine : Sénégal
Genre : Mystique
Réalisateur : Jean Luc Herbulot
Alors que le film fait le tour des festivals et fait beaucoup parler de lui depuis Septembre 2021, Saloum s’apprête enfin en Janvier à sortir en France. Dépaysant, se déroulant dans une partie mystique et un poil paumée du Sénégal, Saloum est un habile mélange de genre, pas toujours parfait, et parfois allant un poil trop vite (1h24), mais fait avec le plus grand des sérieux, avec une mise en scène travaillée et une ambiance qui captive d’entrée de jeu. Belle découverte !
25. Prey
Durée : 1h39
Origine : Etats Unis
Genre : Reboot 247 de l’année
Réalisateur : Dan Trachtenberg
Prey, c’est le retour inattendu du Predator, malheureusement privé de sortie salle, mais qui fait malgré tout tellement plaisir à voir. Simple, allant à l’essentiel, ne s’étirant pas, étant conscient de ce qu’il doit être et le fait sans parasiter sa narration de fan service, non, c’est du très bon boulot. Dommage pour les animaux en CGI et quelques facilités, mais honnêtement, ça ne gâche pas le plaisir.
24. Satan’s Slaves 2
Durée : 1h57
Origine : Indonésie
Genre : Slow burn horror
Réalisateur : Joko Anwar
Le premier opus datant de 2017 était une très agréable surprise, un film à l’ambiance travaillée et non juste basée sur des jumpscares, et s’inscrivait dans une volonté de modernité d’oeuvres cultes Indonésiennes, avec The Queen of Black Magic (justement écrit par Joko Anwar). Satan’s Slaves 2, débarrassé de son côté « reboot » moderne, peut raconter sa propre histoire. Visuellement travaillé, avec une ambiance parfois tendue, la première heure est excellente et s’axe plus vers un côté « slow burn » horrifique qu’un film totalement frontal. Dommage que quelques grosses facilités font sourire (la coup de la fourchette à aller chercher dans l’apart) et viennent donc abaisser le verdict.
23. Hell Dogs
Durée : 2h18
Origine : Japon
Genre : Une taupe chez les Yakuzas
Réalisateur : Harada Masato
Sorti tout récemment, Hell Dogs est un énième film sur les yakuzas. Mais il montre autant d’importance à la violence (des affrontements, des coups bas, des tortures) que au côté humain des différents membres du clan, dans lequel notre flic, enfin, ancien flic est infiltré. Ca ne réinvente pas le genre, loin de là, c’est c’est filmé avec sérieux, certaines scènes marchent très bien, les personnages et acteurs sont bons (on a quelques têtes bien connues), et l’ensemble passe très bien, malgré quelques toutes petites longueurs.
22. Hunt
Durée : 2h11
Origine : Corée du Sud
Genre : Le Nord et le Sud, toujours
Réalisateur : Lee Jung-Jae
Nous sommes habitués à force par tous ces polars Coréens, par tous ces films traitant frontalement ou non de la séparation entre la Corée du Sud et du Nord. Hunt, premier métrage réalisé par Lee Jung-Jae, veut parler de ça, frontalement, avec un récit à base d’espionnage, de taupe, de faux semblants. La plupart du temps, ça fonctionne, certaines scènes sont tendues, une fusillade dans la rue très efficace (un petit côté Heat ?), les acteurs sont excellents. Juste un petit abus de twists par moment, avec ses espions, vrais faux traitres, méchant en fait gentil, qui peut fatiguer et tirer le tout un peu en longueur.
21. Kimi
Durée : 1h27
Origine : Etats Unis
Genre : Thriller minimaliste
Réalisateur : Steven Soderbergh
Ceux qui me lisent depuis longtemps le savent, j’adore Steven Soderbergh, capable un film sur deux d’alterner film de studio et film plus personnel. J’aime beaucoup l’aspect souvent minimaliste mais pourtant millimétré de sa mise en scène. Avec Kimi, écrit par David Koepp (Jurassic Park, Snake Eyes, Hypnose), il retourne au thriller un brin manipulateur, avec peu de personnages, se déroulant à 80% dans un appartement, et pourtant, il parvient à nous captiver, en allant à l’essentiel pendant 1h27, en se faisant très simple, et cette simplicité fait du bien !
20. The Girl on a Bulldozer
Durée : 1h52
Origine : Corée du Sud
Genre : Ah la famille
Réalisateur : Park Ri-Woong
Drame sur une jeune femme qui se retrouve du jour au lendemain à devoir prendre soin de son petit frère, tout en essayant de comprendre l’accident qui a amené à la mort (cérébrale) de son père, The Girl on a Bulldozer a des choses à dire, sur la politique, sur les riches, sur les pauvres, et en profite, grâce au talent de Kim Hye-Hoon pour dresser le beau portrait d’une jeune femme toujours prête à se battre. Juste le dernier tiers m’aura un poil déçu.
19. The Big 4
Durée : 2h21
Origine : Indonésie
Genre : Violent comme d’hab, l’humour con en plus
Réalisateur : Timo Tjahjanto
Le réalisateur de The Night Comes for Us (et des deux May the Devil Take You) revient comme d’habitude avec un film bourré d’action, et aux morts violentes et très sanglantes. Mais il ajoute l’humour au programme ce coup-ci. Un humour léger, parfois con, qui fonctionne 60% du temps, et parfois échoue, mais donne au film un ton léger et appréciable. L’action est top, avec de bonnes chorégraphies et des mouvements de caméra dynamiques. Par contre, 2h21, c’est un poil longuet, surtout la première partie (les retrouvailles entre les membres, misant beaucoup sur l’humour). On aurait pu écourter tout ça de 20 minutes au final pour être plus efficace.
18. Pearl
Durée : 1h40
Origine : Etats Unis
Genre : Drame un peu sanglant
Réalisateur : Ti West
Après le Texas des années 70, bonjour les années 10. Pearl, libéré du genre du slasher, réussi à faire mieux que X. Ti West et Mia Goth maitrisent leur sujet, et donnent tout ce qu’ils ont pour donner vie à la fois à ce personnage dérangé mais aussi à l’époque dans laquelle se déroule le métrage. Visuellement somptueux, et avec des scènes où Mia Goth brille totalement.
17. Welcome to the Occult Forest
Durée : 6 épisodes de 24 minutes
Origine : Japon
Genre : Found footage en série
Réalisateur : Shiraishi Kôji
Si Shiraishi revient encore et toujours ici au found footage pour sa série, ensuite déclinée en film la même année (avec une intro de 10 minutes en plus), et bien il tire son épingle du jeu, non seulement car sa série est solide techniquement, prenante, et contient ce qu’on attend de lui (du grotesque, de l’horreur), mais car la série semble s’inscrire clairement dans la continuité du reste de son œuvre, et même vouloir boucler la boucle. Par contre oui, ces CGI sont moches !
16. The Roundup
Durée : 1h46
Origine : Corée du Sud
Genre : Bim dans ta face
Réalisateurs : Lee Sang-Yong
Cette suite de The Outlaws est dans la lignée de ce dernier. Sans surprises, classique, mais court, rondement mené, hyper rythmé, généreux en action violente, parfois amusant. Un très bon moment, avec Ma Dong-Seok qui distribue toujours aussi bien des grosses patates qui te met tout le monde KO en un coup (bon du coup, ça limite un peu certes).
15. Hatching
Durée : 1h27
Origine : Finlande
Genre : Comment nourrir un oiseau ?
Réalisateur : Hanna Bergholm
Sorti de nulle part, Hatching (renommé Ego chez nous, non je n’utiliserais pas ce titre bordel) est une excellente surprise. Premier film de Hanna Bergholm, le film surprend, en utilisant beaucoup d’humour noir pour démonter la vie parfaite, la petite famille bien sous tout rapport, et justement, notre rapport aussi aux autres, à notre image, et à celle que l’on donne (via les réseaux). Ah oui, et il y a des meurtres, une créature étrange et très bien faite, et la gamine joue très bien.
14. Decision to Leave
Durée : 2h18
Origine : Corée du Sud
Genre : Ah, l’amour
Réalisateur : Park Chan-Wook
Vous voyez, des fois j’aime le cinéma Coréen, tant que ce n’est pas Carter ! Après Mademoiselle, le dernier Park Chan-Wook est un nouveau pas en avant. Un poil plus mature, plus sobre dans sa seconde partie, le film a toujours certains des défauts habituels du réalisateur mais parvient malgré tout à passionner la plupart du temps. Dommage en réalité qu’à force d’effets de style dans la première partie, la seconde parraît parfois un peu longuette
13. First Love
Durée : 9 épisodes de 50 minutes
Origine : Japon
Genre : Mitsushima Hikari forever
Réalisateur : Kanchiku Yuri
Un peu de douceur dans ce monde de brute enfin ! Car moi aussi j’ai un petit cœur tout tendre ! Donc oui, un homme qui cherche son premier amour de jeunesse, alors que la vie n’a pas été ce qu’ils attendaient tous les deux, lui étant gardien et elle chauffeuse de taxi. C’est doux, mignon, jamais niais, ça réchauffe le cœur malgré toute cette neige, et c’est parfait à regarder cet hiver caché sous la couette. Comme quoi, je n’ai rien contre les romances, il faut juste de bons acteurs et une écriture un tant soit peu subtile, et ça marche. Ajoutez à ça une bande son alternant morceaux doux et des compositions qui rappellent ce que faisait James Iha sur Linda Linda Linda ou Kakera, et moi je dis oui !
12. Top Gun Maverick
Durée : 2h10
Origine : Etats Unis
Genre : Suite tardive
Réalisateur : Joseph Kosinski
Je déteste le premier opus, que je n’ai d’ailleurs jamais vu en entier. En fait, je n’aime d’ailleurs pas des masses le cinéma de Tony Scott. Ce second opus ne m’intéressait absolument pas, bien que tout le monde en parlait, je résistais. Puis un beau jour, je me suis dis, allez, pourquoi pas. Bonne surprise. Son scénario est toujours maigre, quelques scènes semblent sortir des années 80 (la plage), mais il faut avouer que les scènes en avion impressionnent, et que pendant 2h, moi aussi je voulais devenir pilote. Sauf que je suis sûr que moi, je repeins le tableau de bord avec le repas du midi !
11. La Nuit du 12
Durée : 1h50
Origine : France
Genre : Mystères à Twin… non Grenoble
Réalisateur : Dominik Moll
J’avais entendu beaucoup de bien sur La Nuit du 12, sans forcément chercher à le voir après coup. Puis j’ai vu le nom de son réalisateur, Dominik Moll, et me suis alors rappelé la découverte au cinéma à l’époque de Lemming, que j’avais adoré, un film étrange à l’ambiance très « Lynchienne ». La Nuit du 12, tout en restant très réaliste et terre à terre, c’est encore un peu le cas, avec le meurtre du jeune femme, les multiples coupables potentiels, ces enquêteurs rongés par l’événement. Simple, maitrisé, aidé par une excellente ambiance, le métrage captive jusqu’à la fin.
10. Shin Ultraman
Durée : 1h52
Origine : Japon
Genre : Ah, la modernité
Réalisateur : Higuchi Shinji
Après Shin Godzilla, Higuchi Shinji fait Shin Ultraman. Son Godzilla, très bon, était néanmoins par moment trop bavard, trop « politisé ». Il ne refait pas l’erreur sur Ultraman, et remplace ces éternels discussions politiques par de l’humour. Humour que j’ai adoré. Shin Ultraman impressionne parfois, fait du bien, c’est léger, son message optimiste, juste, connaissant sacrément moins l’univers d’Ultraman, j’y étais sans doute un peu moins réceptif, et les angles souvent improbables et constants d’Higuchi fatiguent un peu sur la durée, mais rien de bien méchant.
09. 10 Counts for the Future
Durée : 9 épisodes de 50 minutes
Origine : Japon
Genre : La boxe c’est la vie !
Réalisateurs : Kawai Hayato et Hoshino Kazunari
Tiens, en 2021, un de mes films préférés Japonais était Blue, film sur la boxe. En 2022, c’est une série, sur la boxe aussi. Entre son acteur principal (qui prête sa voie et son apparence au personnage de la licence Judgment de Sega) qui nous donne donc l’impression d’assister aux missions du club de boxe dans Lost Judgment, le ton parfois léger, parfois grave, des acteurs en général confirmés (Mitsushima Hikari encore, et aussi Yamada Anne), ça se suit avec un vrai plaisir si le sujet intéresse.
08. Detective VS Sleuths
Durée : 1h42
Origine : Hong Kong
Genre : Comme à la belle époque
Réalisateur : Wai Ka-Fai
Detective vs Sleuths n’est pas un grand polar, il manque de développement, peut-être même parfois d’un peu de subtilité dans son traitement, mais il nous offre ce que l’on attendait de plus. Pendant 1h42, on a des fusillades, des poursuites, de l’action, et ça suffit ! Pas grave si c’est le bordel et si les flammes en CGI sont moches, on a eu ce que l’on était venu chercher, cette odeur de la bonne époque, du polar made in 80/90.
07. Cyberpunk Edgerunners
Durée : 10 épisodes de 24 minutes
Origine : Japon / Pologne
Genre : Comme une envie de rejouer au jeu
Réalisateurs : Imaishi Hiroyuki
Cyberpunk Edgerunners, c’est génial, voilà ! Lucy et David sont des personnages attachants, l’univers issu du jeu Cyberpunk 2077 génial et respecté, les musiques discrètes mais bonnes, c’est parfois très violent, coloré, ça ose des choses, et si ça peut parfois parraître brouillon, notamment lors des scènes d’action, et bien j’ai pris mon pied !
06. Les Crimes du Futur
Durée : 1h47
Origine : Canada
Genre : Surgery is the new sex
Réalisateur : David Cronenberg
Cronenberg qui revient après 10 ans d’absence (et pour moi, après la grosse déception Maps to the Stars), ça ne pouvait que me plaire, surtout qu’il revient clairement à ses thématiques habituelles, avec un casting solide. Le propos m’a intéressé, la musique d’Howard Shore est excellente, les acteurs bons (même Léa Seydoux), il y a quelque chose de fascinant qui se dégage du film, malgré son côté parfois un peu fauché, mais qui finalement colle assez bien au message. Par contre, clairement, on a l’impression parfois de voir un best of de Cronenberg.
05. The Batman
Durée : 2h55
Origine : Etats Unis
Genre : Vengeanceeeee
Réalisateur : Matt Reeves
Malgré son gros succès, The Batman semble diviser. Certains crient au scandale, au film soporifique, voir ridicule. D’autres crient au chef d’oeuvre. Bon, ben, comme d’hab, je viens nuancer tout ça, j’ai beaucoup aimé The Batman, mais c’est vrai que sur la fin, ça tire un peu en longueur. Le film met enfin en avant le côté détective du personnage (absent de tous les films précédents au final), mais au bout d’un moment, on a compris, il faut passer à autre chose ! Robert Pattinson est plutôt bon dans le rôle, la réalisation de Matt Reeves fait le boulot, de manière générale, c’est un film sombre très réussi, mais qui aurait mérité un propos un peu plus resserré.
04. Thirteen Lives
Durée : 2h27
Origine : Etats Unis
Genre : Histoire vraie, en bien ce coup-ci
Réalisateur : Ron Howard
Thirteen Lives est un des nombreux films sur cette histoire vraie récente. On oublie donc Cave Rescue qui est en bas du classement ! C’est aussi le mieux fichu, bénéficiant d’un très bon suspense, du savoir faire de son réalisateur qui se met au service de son intrigue, et d’un casting investi. Les 2h27 au final passent très bien, c’est tendu, et on ne lâche pas avant la fin.
03. Everything Everywhere All at Once
Durée : 2h17
Origine : Etats Unis
Genre : Trop d’idées
Réalisateurs : les Daniels
Voilà, maintenant que l’année touche à sa fin, tout le monde l’a vu, ou presque. Et si au départ, tout le monde était séduit, maintenant, les avis sont plus éparpillés. Normal, car Everything Everywhere All at Once n’est pas un chef d’oeuvre comme certains le disent. Un excellent film, qui a plus d’idées que dans tous les films du MCU réunis (oh ce tacle), mais qui a en fait trop d’idées, c’est épuisant, ça ne s’arrête pas, c’est trop long d’ailleurs. Mais Michelle Yeoh tient là un de ses meilleurs rôles et quelques scènes marquent durablement.
02. Blonde
Durée : 2h46
Origine : Etats Unis
Genre : Film polémique
Réalisateur : Andrew Dominik
Ana de Armas peut se vanter d’avoir eu un film génial et un film soporifique cette année (Eaux Profondes), d’être dans les meilleurs, et dans les pires. Blonde, c’est un film polémique, certains crachent dessus, certains même lui reprochent ce qu’il dénonce. Ah j’en ai lu des « le réalisateur filme des viols et se fait plaisir dessus ». Je ne pensais pas qu’en 2022, on pensait encore que le public était assez con pour ne pas comprendre que ce n’est pas car on filme quelque chose qu’on le valide ! Bref, Blonde, c’est un cauchemar, une descente aux enfers, un film qui m’aura marqué par sa musique, par Ana de Armas exceptionnelle, par la mise en scène, ses idées, son ambiance lourde. Car plus que les fameuses scènes chocs, c’est bien l’atmosphère qui se dégage du film qui m’a marqué.
01. The Northman
Durée : 2h17
Origine : Etats Unis
Genre : La guerre, ça fait saigner
Réalisateur : Robert Eggers
Quitte à avoir un top 3 qui divise cette année, autant continuer à fond. Donc après Everything, après Blonde, voilà The Northman, autre film imparfait, autre proposition qui y va à fond, quitte à se faire cracher dessus. Et bien moi j’aime ! Ce n’est pas parfait, certains visions offrent un visuel que je n’aime pas toujours, mais l’ambiance est maitrisée, certaines scènes marquantes, le casting très bon dont Nicole Kidman dont je n’attendais pourtant rien. Oui j’ai adoré. Mais comme pour les autres films du haut du classement, je comprend que certains n’adhèrent pas.