Titre : U.S. Seals 2 / Close Combat
Année : 2001
Durée : 1h30
Origine : U.S.A
Genre : Action
Réalisateur : Isaac Florentine
Acteurs : Michael Worth, Marshall Teague, Damian Chapa, Karen Kim, Kate Connor, Sophia Crawford, George Kee Cheung, Velizar Binev, Andy Cheng, Hakim Alston, Plamen Zahov
Synopsis : Ancien officier des commandos de marine, Casey Sheppard (Michael Worth) reprend du service lorsque celui qui fut son ami (Damian Chapa), Frank Ratcliffe, sort de l’ombre pour exercer le pire des chantages. Si le gouvernement américain ne lui verse pas une rançon extraordinairement élevée, il enverra deux ogives nucléaires exploser sur les villes les plus peuplées des Etats-Unis. Pour le mettre hors état de nuire, Sheppard réunit une équipe de spécialistes des arts martiaux et de la guerre…
Avis de Cherycok :
Rediffusé récemment sur une chaine de la TNT (sans doute NT1…), et l’ayant pour l’occasion re-regardé, je profite donc de cette occasion pour reposter mon avis que j’avais rédigé il y a maintenant plusieurs années. Même si c’est très loin d’être un grand film, il est dans l’ensemble plutôt rigolo et mérite le coup d’œil lors d’une de ses multi rediffusions.
Quand on voit à la production d’un film le label NU IMAGE, c’est souvent signe de grosses séries B (Z ?) bien nanardesques comme il faut mais néanmoins très rigolotes (Shark Attack 1, 2 et 3, Operation Delta Force, Spiders 1 et 2, ou encore Crocodile 1 et 2 – que du gros quoi). Et quand on sait qu’il s’agit d’un film d’action qui veut se la jouer dans la veine d’un actionner HK, on ne peut qu’être curieux de voir ce que cela peut donner. Me voilà donc lancé pour cet U.S. Seals II sorti dans nos contrées sous le titre Close Combat.
Alors, tout d’abord, c’est clair qu’on sent bien l’inspiration HK, aussi bien dans la mise en scène des scènes d’action que dans les chorégraphies. Les combats sont rapides dans l’ensemble, aussi bien aux poings qu’à l’arme blanche et plutôt bien chorégraphiés par Andy Cheng, ancien collaborateur de Jackie Chan et doublure de ce dernier sur Who Am I, Rush Hour 1 et 2 ou encore Shanghai Kid. Ils sont en plan large et les coups de pied sautés et autres acrobaties sont légions ; les cascadeurs s’en prennent parfois plein les dents (à la manière d’un film de Jackie Chan). Le héros porte même à un moment un long manteau, tire avec un flingue dans chaque main et fait des roulades aux ralentis, pour peu on croirait voir Chow Yun Fat dans A Better Tomorrow. Enfin, j’exagère étant donné que le héros est aussi charismatique qu’une clé à molette. Il est le sosie du vendeur de téléphones portables d’en face de chez moi qui ressemble déjà à Mr Tout le Monde, c’est dire s’il en impose à l’écran.
La baston finale est elle aussi plutôt longue et de bonne facture, mais franchement très crétine avec ses effets à la Matrix (vas-y que je te marche sur le mur au ralenti), mais tout est tellement exagéré et cliché que ça en devient très marrant. C’est tellement crétin qu’on a l’impression que c’est fait exprès et que c’est à prendre au second degré. Le tout fini sur un effet gore plutôt rigolo et assez inattendu.
Mis à part les combats, le reste n’est franchement pas terrible, pour ne pas dire nul. Le scénario accumule tous les clichés de la série B d’action : les 2 potes inséparables qui vont devenir ennemis, le vieux maître, la prise d’otage, le gentil qui est mis sur l’enquête, il refuse au début puis va finir par accepter, il va former une équipe car l’ennemi a fait de même avec des spécialistes en arts martiaux, et les voilà parti sur l’île où le méchant de service menace d’envoyer des ogives nucléaires russes (qu’il a trouvé abandonnées sur une île) sur Manhattan. Original non ? Oui, complètement crétin aussi…
Le film est à l’image de ses interprètes, sans aucune surprise. Car mis à part les 2 femmes du groupe, Karen Kim et Sophia Crowford (la gweilo blonde de Angel Terminator 2, Beauty Investigators ou encore Escape From Brothel) qui sont plutôt charismatiques (à défaut d’être talentueuses niveau jeu d’acteur), le reste du casting est franchement banal, à commencer par Damian Chapa qui incarnait Ken dans le Street Fighter de Steven E. de Souza (paie ta référence !).
US Seals 2 est donc un film qui se laisse voir, essentiellement pour son côté HK dans les combats et les scènes d’action, mais qui ne vous laissera pas un grand souvenir tant le reste est inconsistant. On passe tout de même un agréable moment sur le coup vu qu’une fois le film lancé, ça n’arrête plus, mais ca ne va pas plus loin. Du bon NU Image mais un film qui reste moyen.
Note : 5.5/10
Et en bonus, un extrait avec combats de 7 minutes :