[Avis] Nana the movie, de Kentaro Otani

Titre : Nana / ナナ
Année : 2005
Durée : 1h54
Origine : Japon
Genre : Comédie romantique
Réalisateur : Kentaro Otani

Acteurs : Mika Nakashima (NANA), Aoi Miyazaki (HACHI), Ryuhei Matsuda (REN), Tetsuji Tamayama (TAKUMI), Hiroki Narimiya (NOBU), Tomomi Maruyama (YASU)…

Synopsis : Nana, 20 ans. Deux jeunes filles pourtant bien différentes correspondent à cette description. Le destin croise leurs chemins dans un train d’abord, dans un appartement ensuite. L’une est punk, chanteuse en quête de gloire ; l’autre une jolie rêveuse, distinguée et naïve. Chacune aura énormément à apprendre de l’autre. Ensemble, elles vont cohabiter à Tokyo, partager leur univers et tous ces petits instants de la vie, qu’ils soient tristes ou heureux… 



Avis de Jang Gerald : Adapté du manga à succès du même nom d’Ai Yazawa, le long métrage de Kentaro Otani se veut fidèle, ce qui amènera bien évidemment à un succès qui dépasse l’entendement, à l’instar de Death note et ses adaptations cinématographiques (réussies).
La première chose qui saute aux yeux, c’est en effet l’étonnante ressemblance avec l’animé, on a vraiment cette impression de le revoir avec des acteurs en chair et en os, qui d’ailleurs sont d’une ressemblance stupéfiante.On s’amuse donc à trouver toutes ces similitudes, bien que certaines choses ont été écartés (les relations entre Nana / Hachiko et ses amis, le fait que Nana se transforme en « chien » dès lors qu’on l’appelle Hachiko).
Mais ce qui s’avère être quelque chose de positif à première vu, se tranforme au fil des minutes en véritable point noir, à savoir une mise en scène d’une platitude extrême, puisque le réalisateur s’efforce de copier plan par plan l’animé, à tel point que le film est gorgé de plans quasi fixes, la caméra ne se déplacant qu’à de rare moment (même lors des concerts, ça ne bouge pas vraiment, un comble!).

  

On pourra se dire que le réalisateur n’à pas pris de risque en livrant une adaptation des plus fidèles, mais un peu d’originalité par ci par là n’aurait pas fait de mal, tout comme une réalisation un peu plus « dans le coup » aurait été la bienvenue également.
On suit donc les aventures de ces 2 jeunes filles avec plaisir certes, mais sans réelles surprises. Enfin bon, le contraire se serait produit, beaucoup de personnes auraient crié au scandale.
Enfin quand je dis que l’on suit l’histoire avec plaisir est un bien grand mot, car même si l’amitié, l’amour, et tout les petits tracas qui vont avec sont mis en avant, il faut avouer que c’est tout de même bien gnangnan, sirupeux (comme les textes des chansons), et peu original, sans réelles reflexions profondes.

  

Même si j’ai affirmé plus haut que les acteurs ressemblaient énormément aux personnages animés, il faut dire que niveau acting c’est pas du tout ça. Chaque acteur possède tout au plus deux pauvres expressions (à la manière de l’animé), même le pourtant excellent Ryuhei Matsuda fait peine à voir!

  

Tout ça pour dire que Nana reste une adaptation inutile , bien que sympathique (je ne saurai dire pourquoi), mais totalement suréstimé (comme l’animé), qui ne peut qu’attirer le public féminin en masse (bah oui à l’origine c’est du shojo,non?), donc je ne vois même pas pourquoi je suis là à critiquer…non mais! Moi qui ai même vu un autre film de nanas (on a tous un petit côté féminin en nous….mouarf), à savoir le beaucoup plus mouvementé (c’est pas difficile) Kamikaze girls.

  

Cependant, je dois avouer que je suis assez préssé de découvrir la suite, qui on le sait, s’avère chiche en rebondissements en tout genre…ouais, super cool! Hachi va tomber amoureuse de Yasu? Nana continuera-t-elle sa drôle de relation avec son amour de toujours Ren? Le groupe Blast deviendra aussi connu que Trapnest? Si cela arrive, est-ce que cela engendrera une guerre sans merci entre les membres de chaque groupe?! Tant de questions qui trottent dans ma petite tête…

Note : 5/10

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Auteur : Jang Gerald

Fan de Jackie Chan depuis son plus jeune âge, mais aussi de John Woo où « action non-stop » prenait pour moi un vrai sens. The Blade de Tsui Hark fut un choc viscéral comme jamais. Rapidement tourné vers l'import, cette véritable passion n’a jamais cessée de s’accroître...
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