Titre : Bodyguard, a new beginning / Hong Kong adrenaline
Année : 2009
Durée : 1h30
Origine : Hong-Kong / Royaume Uni
Genre : Action…ou vérité ?
Réalisateur : Cheung Chee Keong
Acteurs : Vincent Sze, Cary-Hiroyuki Tagawa, Richard Ng, Carl Ng, Shing Fui-On, Stephanie Langton, Mark Strange…
Synopsis : Wong, patron d’une Triade de Hong Kong, envoie son garde du corps à Londres pour protéger une femme dont il est le seul à connaître la véritable identité. Alors que le chef de la Triade rivale met tout en ouvre pour prendre le contrôle du territoire de Wong, son fils va tenter de découvrir la vérité, quitte à trahir les siens.
Avis de Jang Gerald : Cheung Chee Keong n’est pas très connu de par chez nous, mais connaît une certaine notoriété en Angleterre mais également aux Etats-Unis où son 1er long métrage, Underground, a suscité un engouement certain.
Il réitère une seconde fois aux commandes d’un film d’action, mais cette fois-ci, les combats clandestins dans les métros londoniens laissent place aux guerres des gangs entre Hong Kong et Londres !
Autant vous dire tout de suite que le niveau de cette production est proche de zéro, et ce dans tous les domaines.
On commencera donc par cette mise en scène nauséabonde, aux couleurs ternes, et où le réalisateur arrive à transformer Hong-Kong comme la ville la moins cinégènique au monde !
On fera l’impasse sur les chorégraphies d’une pauvreté affligeante, qui incluent même des éspèces de Yamakasi anglais qui se contentent de faire des sauts lamentables et ridicules, le tout servi par la caméra anémique de Cheung Chee Kong, où le montage n’arrive pas à couvrir les pertes, pire, le tout devient illisible.
Bref, une bouillie visuelle insoutenable.
Et les acteurs dans tout ça ?!
Et bien malgré des noms que l’on connaît bien et que l’on apprécie chez HKmania, l’intérprètation est au niveau du réalisateur, entre un Vincent Sze coincé (dans tous les sens du terme) dans un rôle qui lui échappe totalement, manquant de charisme, limite autiste avec son rôle de garde du corps au costume impec’ et que rien ne peut déstabiliser, hormis peut-être une femme, intérprétée par une copie conforme de notre Mélanie Laurent nationnale, qui je dois l’avouer, s’en sort honorablement parmis ce monde de brutes, duquel émèrge notamment Richard Ng et son fils Carl (notamment dans le film), totalement à l’ouest, le père dans le rôle d’un chef de gang, qui se ridiculisera lors du final qui lui est déstiné, le fils dans celui d’un caîd se prenant pour Joe Pesci (la pauvre scène dans le bar a dù valoir un fou rire à Scorsese…enfin s’il l’a vu, ce qui m’étonnerait !), avec un côté malsain bien appuyé (le viol, inutile !), même le regrétté Shing Fui-On n’aura le droit qu’a quelques secondes d’apparition.
Et ce n’est pas le scénario, vu un million de fois, qui sauvera le film du naufrage assuré, surtout avec ces situations incongrues et invonlontaires, où le héros arrive toujours à s’échapper in extremis, pour se retrouver de la manière la plus bête coincé entre 4 murs…ce genre de chose n’aurait pas été vraiment gênant si l’action relevée le niveau (bah oui, les meilleurs films HK des années 80 ne sont pas des modèles d’intelligence non plus)…au lieu de ça, on aura droit à de pauvres affrontements, que Vincent Sze s’évertu à rendre crédible, face à des adversaires aussi aggressifs que dans un épisode de Walker texas ranger, sans compter un final loin de fournir l’effet escompté par le réalisateur, en même temps avec une dizaines de figurants mous du genou, et une mise en scène incapable de donner de l’ampleur, on est loin de la sauvagerie barbare tant attendue !
Dommage que TF1 ait arrêté les Hollywood night, ce Hong Kong Adrenaline (mais c’est une blague ce titre !) aurait été parfait pour une soirée entre beaufs !
Note : 2/10
