[Avis] Hachiko: A Dog’s Story, de Lasse Hallström

Titre : Hachiko: A Dog’s Story / Hachi / Hatchi
Année : 2009
Origine : USA
Genre : Hachi K.O. ?
Réalisation : Lasse Hallström
Avec : Richard Gere, Sarah Roemer, Joan Allen, Cary-Hiroyuki Tagawa, Jason Alexander, Erick Avari, Robert Capron, Davenia McFadden et le chien Forest

Synopsys : Fraîchement débarqué du Japon, le chiot Hachi sera recueilli par un professeur de musique, contre l’avis de sa femme. Une liaison très forte naîtra rapidement entre l’homme et l’animal : Hachi prendra en effet l’habitude d’accompagner son maître jusqu’à la gare le matin, puis de l’y attendre une fois la nuit venue. Un manège fidèle que rien ne viendra jamais bouleverser. Pas même la mort.

 

La chronique de HACHI me revenait sans doute de droit, sur Hkmania, étant depuis longtemps un membre assidu de la brigade cynophile du site (et surtout pas sinophile, en particulier quand on envisage un film avec Richard Gere qui a toujours été très pro-Tibet, n’est-ce pas).

Au cas où vous l’ignoriez encore, HACHI est l’adaptation de l’histoire vraie du chien Hachi, qui devint une célébrité au Japon pour, dans les années 20, avoir attendu son maître chaque soir devant la gare, durant presque dix ans après le décès de l’intéressé. Une statue fut alors érigée en hommage à ce chien, d’une fidélité et d’un courage hors normes. La statue est toujours visible à la gare de Shibuya, à Tokyo, et japonais et étrangers s’y pressent toujours chaque jour par centaines pour se faire prendre en photo avec l’animal immortel.

On pouvait s’attendre au pire, à la vision de ce long métrage américain (remake d’un film japonais de 1987)…surtout quand on sait de quelle horrible manière Hollywood avait adapté (disons plutôt piétiné) un autre film animalier japonais, à savoir le chef d’œuvre ANTARCTICA (remember EIGHT BELOW). Mais finalement la pilule passe ici plutôt bien. L’intrigue a été transposée dans une petite ville américaine contemporaine, la prestation de Richard Gere sonne juste et les bons sentiments sont bien présents. Mais HACHI est aussi moins sombre que le HACHIKO japonais (même si c’est pas trop la joie quand même), et quelques choix de réalisation laissent pantois (mon dieu la vue subjective depuis les yeux du chien !!). On préférera donc le film de 1987, sans pour autant dénigrer un remake correct qui aura le mérite de propager la légende du chien Hachi dans le monde entier.

Et pour finir sur une note moins sexy, sachez que certaines rumeurs viennent contredire la jolie histoire d’amour du chien Hachi pour son maître (en gros un chien reviendrait toujours au même endroit si on le nourrit), et la jolie statue présente aujourd’hui encore à Shibuya n’est qu’une reconstitution de l’originale…qui fut fondue pour les efforts de guerre.

Ci-contre : le fidèle, l’assis.


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Auteur : Oli

Amateur de cinéma japonais mais de cinéma avant tout, de Robert Aldrich en passant par Hitchcock, Tsukamoto, Eastwood, Sam Firstenberg, Misumi, Ozu, Claude Lelouch, Kubrick, Oshii Mamoru, Sergio Leone ou encore Ringo Lam (un intrus s'est glissé dans cette liste, sauras-tu mettre la main dessus - attention il y a un piège).
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