Le film de torture et d’horreur GROTESQUE, signé Shiraishi Kôji, devait sortir prochainement en Angleterre, distribué par 4digital Media. Tandis que l’éditeur pensait recevoir une liste de coupes à effectuer pour pouvoir lancer GROTESQUE sur le territoire britannique, le BBFC a frappé fort en bannissant purement et simplement le titre en question.
Les propos du Président du BBFC (en anglais) : »Unlike other recent ‘torture’-themed horror works, such as the Saw and Hostel series, Grotesque features minimal narrative or character development and presents the audience with little more than an unrelenting and escalating scenario of humiliation, brutality and sadism. The chief pleasure on offer seems to be in the spectacle of sadism (including sexual sadism) for its own sake. Rejecting a work outright is a serious matter and the board considered whether the issue could be dealt with through cuts. However, given the unacceptable content featured throughout cutting the work is not a viable option in this case and the work is therefore refused a classification. »
4digital Media n’a pas encore déclaré s’il allait faire appel de la décision.
GROTESQUE est bien évidemment un film outrageusement choquant…mais le réalisateur Shiraishi Kôji a-t-il pu se contenter de se livrer à un simple jeu de torture ? Le titre du film et le final « from outer space » de GROTESQUE devraient vous permettre d’aborder le titre en question avec un degré d’interprétation différent de celui des membres du BBFC (ou de certains extrémistes qui m’ont insulté sur un site anglophone que je ne citerai pas, après que votre serviteur ait osé défendre -un peu- le film).
Mon avis sur GROTESQUE (âmes sensibles s’abstenir).
Mon avis sur les membres du BBFC: ils sont bouchés (comme le couteau du personnage principal de GROTESQUE, tiens !).
Source : 24Framespersecond…un article que je ne vous conseille pas vraiment de lire car il spoile le film en citant quelques propos des membres du BBFC -non contents d’interdire le film en Angleterre, ces vieux croutons prennent aussi un malin plaisir à dévoiler la fin des films qu’ils bannissent : les vrais sadiques, ce sont eux !