Titre : The Interceptor / Interceptor / Zapreshchennaya realnost
Année : 2009
Durée : 1h29
Origine : Russie
Genre : Science Fiction / Action
Réalisateur : Konstantin Maximov
Acteurs :Aleksandr Baluev, Andrey Chubchenko, Aleksey Dmitriev, Valeri Guryev, Tina Kandelaki, Anna Khodush, Olga Kovaleva, Anton Makarsky, Tatyana Meshcherkina
Synopsis : 2013. La Terre est le jouet de forces occultes qui s’affrontent en prenant possession des humains. L’un d’eux, le tout puissant sénateur Kurylo, brigue la présidence sur fond d’attentats sanglants. Un seul homme peut l’arrêter : Matvey, un agent d’élite aux capacités de combat et d’infiltration hors du commun. Pour stopper Kurylo et maintenir l’équilibre entre les forces, Matvey devra maîtriser des pouvoirs qui le dépassent. Son destin : devenir un Intercepteur et livrer combat… jusqu’à l’ultime confrontation.
Avis de Cherycok :
Un film russe sur Hk Mania ? Bah pourquoi pas après tout… Une partie de la Russie est bien en Asie. Alors on s’est dit, soyons dingues ! Voilà pourquoi ce The Interceptor, film de science fiction russe par l’équipe qui a déjà pondu Nightwatch et Daywatch, se retrouve dans nos pages, aux côtés d’un vieux bis indonésien ou d’un petit Girls with guns HK. Et pour commencer avec ce grand pays, quoi de mieux qu’une courte chronique sur un bon gros navet tout naze qui se la joue « à l’américaine » et qui ne réussit à aucun moment ou presque à retenir l’attention du spectateur…
Parce que disons le franchement, The Interceptor est un ratage complet. Mis à part les effets spéciaux justes corrects (et encore…) et une ou deux scènes d’action sympathiques, il n’y a vraiment rien à sauver dans ce film. Les acteurs sont tous mauvais, sans exception, à la limite de l’amateurisme, et semblent perdus dès qu’ils sont sur une scène tournée sur fond vert, avec un héros complètement mono-expressif, digne d’un Wentworth Miller (héros de Prison Break) des grands jours. Du grand art !
Mais si ce n’était que ça… Le scénario est complètement confus, on a beau nous expliquer les bases via un petit texte en début de film, on n’y comprend pas grand-chose. Il faut dire que le montage est vraiment bizarre, avec des scènes qui s’enchainent parfois sans aucune logique où on ne ressent aucun sentiment. Le réalisateur respecte tout de même le quota de plan-nichon qu’on doit retrouver dans tout blockbuster qui se respecte… Notons tout de même le bel effort pour promouvoir un des derniers modèles de la marque Audi qui nous propose ici une voiture à la carrosserie qui ne se froisse pas, qui passe à travers les balles et qu’on prend soin de nous montrer sous tous les angles possibles et inimaginables. A croire que la voiture leur avait été prêtée et qu’elle devait être rendue dans l’état…
The Interceptor est un film à éviter si vous ne voulez pas perdre 1h30 de votre vie pour du vide, parce que au final c’est ça, du vide, des scènes vraiment moches (le final et ses SFX foireux), une bande originale quelconque, un gros ratage quoi. Espérons que ma prochaine incursion dans le cinéma russe se conclue au moins sur un film sympa, parce que The Interceptor m’a carrément refroidi…
Note : 2/10
Et en bonus, la bande annonce du film :