Titre : Casino Raiders / 至尊無上
Année : 1989
Durée : 2h04
Origine : Hong-Kong
Genre : Gambling / Action / Drame
Réalisateur : Wong Jing, Jimmy Heung
Acteurs : Alan Tam, Andy Lau, Idy Chan, Rosamund Kwan, Stephen Chang, Charles Heung, Jimmy Lee Fong, Shikamura Yasuyoshi, Robin Shou, Shum Wai, Ronald Wong, Eddie Ko
Synopsis : Deux amis d’enfance (Andy Lau et Alan Tam), experts dans l’art du gambling, vont voir leur destin se séparer lorsque l’un d’eux décide un peu de se ranger après avoir rencontré l’amour. Mais alors que son ami rencontre quelques soucis avec des joueurs japonais, il va falloir faire un choix : l’aider à sauver sa peau en souvenir du bon vieux temps ? Ou tourner la page et continuer sa nouvelle belle vie…
Avis de Cherycok :
Avant de démocratiser les films de Gambling avec le célèbre God of Gamblers (Les Dieux du Jeu en VF), Wong Jing (Niki Larson, Future Cops) rencontrait déjà quelques mois seulement auparavant un joli succès avec Casino Raiders, récoltant pas moins de 23M $HK au box-office local.
Contrairement à ce que nous a habitué le bonhomme, ici, pas une once d’humour, mais un film bel et bien sérieux, voire même assez noir dans le déroulement de l’histoire et du destin parfois tragique de ses personnages, interprétés par un Andy Lau excellent et un Alan Tam surprenant. On y suit les péripéties de ces 2 amis d’enfance, toujours ensemble, experts en Gambling, qui vont être « séparés » suite à l’arrivée de femmes dans leur vie mais dont le destin va rester étroitement lié quoi qu’il arrive.
L’histoire reste classique pour l’époque, assez similaire à bon nombre d’heroic bloodshed de l’époque, et Wong Jing la fait énormément trainer en longueur, et c’est vraiment là le principal défaut du film. C’est long, très long, trop long même… Une demi-heure de moins pour le ramener aux 1h30 réglementaires n’aurait pas été un mal…
C’est simple, pendant bien 1h15, il ne se passe rien. Les scènes d’action ou de Gambling ne se comptent même pas sur les doigts d’une main et on a franchement du mal à rester concentré sur l’écran. On pourrait limite même ne regarder le film que d’un œil sans y perdre grand-chose.
Le film se réveille enfin, et nous avec, dans son dernier quart avec l’arrivée des scènes dramatiques et de quelques affrontements assez violents. Comme je l’ai dis un peu plus haut, il faut croire que Wong Jing avait envie de faire souffrir ses personnages car il ne leur épargne rien, et arrive même à faire monter un suspense que l’on n’attendait plus lors de la scène finale : une partie de cartes tout ce qu’il y a de plus classique, sans vraiment de « tricks » et autres tours de passe-passe, mais plutôt bien emballée. Sur l’ensemble, peu de scènes retiennent notre attention, mais au moins on ne finit pas le film sur un ennui total.
Avis mitigé donc pour ce Casino Raiders qui donna naissance à deux autres films, No Risk No Gain, sorte de pseudo séquelle, et Casino Raiders 2 qui n’a pas des masses de rapport avec l’original. Zapette recommandée lors du visionnage… Mais à choisir, préférez sans hésiter un bon God of Gamblers ou une de ses suites.
Note : 5/10