Hiragi Hanako débarque dans un nouveau lycée, en plein milieu de l’année scolaire. Les choses ne sont pas faciles pour elle, puisque sa famille a été assassinée, et qu’elle n’est pas très bien vue, appréciée et accueillie par ses camarades de classe.
Avis de Rick :
Avec un titre pareil, et un film se déroulant dans les toilettes, j’aurais du me douter que ça ne sentait pas franchement bon. Mais armé d’un courage à toute épreuve, et étant sorti victorieux de la vision de Zombie Ass plus tôt dans l’année, plus rien ne m’effrayait, même pas ces recoins sombres dans les écoles, pas même les toilettes publiques, et même pas ce qui peut être trouvé dans la cuvette des toilettes. Et d’ailleurs, la scène d’ouverture du film qui nous intéresse aujourd’hui donne même plutôt envie. Les cadrages sont soignés, la photographie agréable à l’œil, l’histoire commence plutôt bien, les acteurs et actrices ne sont pas franchement mauvais, la musique est sobre, et on se rend compte que le métrage ne dure que 1h08, ce qui promet d’être court et de nous faire passer un bon moment. J’ai même eu envie d’y croire pendant une petite vingtaine de minutes. Malgré un certain manque de dynamisme au niveau du montage, le début s’avère prenant, oui ! Classique, mais prenant. Hanako arrive dans une nouvelle école, où elle n’est pas très bien reçue, mais bon, super professeur est là pour aider. Malheureusement, on se rend bien compte que le métrage ne va pour prendre la direction que l’on aurait souhaité, loin de là, mais plutôt l’opposé.
Oui, passé un petit quart d’heure en fait, on se rend compte des deux plus grands défauts du métrage. Le premier concerne justement le côté horrifique du métrage, pas si présent que ça finalement, et on comprend rapidement pourquoi. Il est tout simplement raté. Les scènes où un fantôme apparaît, ou la tension doit monter, et bien, tout tombe à plat, et on a plutôt envie de dormir. Le fantôme est finalement bien peu crédible, la peau recouverte de peinture noire brillante, et les scènes n’arrivent jamais à poser son ambiance. Le film, comme si l’équipe était consciente de la pauvreté des scènes de frousses (et comme s’ils n’en avaient jamais rien eu à f****), va donc s’axer à 90% sur l’aspect dramatique de son histoire. On va donc nous abreuver de dialogues interminables, de romance, de professeurs qui veulent aider, et d’innombrables flashbacks pour nous montrer le passé et la mère de Hanako, l’héroïne, non pas le fantôme. Malheureusement, l’ensemble ne va jamais nous captiver, mais c’est plutôt la fatigue qui va pointer le bout de son nez. Rapidement, les 1h08 du film (oui, c’est si couuuuuuurt pourtant !) vont nous sembler durer une éternité, et le doigt voudra très souvent effleurer le bouton d’avance rapide de la télécommande. On se met à espérer l’apparition d’un petit élément rigolo ou d’un rebondissement si surprenant que notre attention va augmenter. Mais non, rien, jusqu’au final prévisible.
Beginning of Toilet no Hanako San est un film qu’il vaut mieux oublier. Une mise en image plutôt solide ne sauve pas le vide du scénario et l’ennui dans lequel il va nous plonger.
Titre : Beginning of Toilet No Hanako San – Ijime Kara Hajimaru Monogatari – ビギニング オブ トイレの花子さん イジメから始まる物語
Année : 2011
Durée : 1h08
Origine : Japon
Genre : La légende des toilettes
Réalisateur : Shibayama Kenji
Acteurs : Okamoto Mari, Ikuta Erika, Sawa Nasuka, Oka Hayato, Hamada Miyuu et Tamimoto Shôko