Titre : Bheemaa / பீமா
Année : 2008
Durée : 2h46
Origine : Inde
Genre : Action / Gangsters
Réalisateur : N. Linguswamy
Acteurs : ‘Chiyaan’ Vikram, Trisha Krishnan, Prakash Raj, Raghuvaran, Sherin
Synopsis : La guerre des gangs fait rage à Chennai. D’un côté, Periyar (Raghuvaran) sème la terreur dans le quartier. De l’autre, Chinna (Prakash Raj) combat les criminels à armes égales : exécutions sommaires et torture. C’est alors que Shekhar (Vikram), un jeune gangster, rejoint Chinna et l’aide à nettoyer la ville de la mafia locale. Au même moment, Shalini (Trisha Krishnan), une étudiante, tombe amoureuse de Shekhar …
Avis de Laurent :
Bheemaa est le deuxième film après Saamy (2003) qui réunit à l’écran le duo Vikram (de son vrai nom … John Kennedy !) et la pulpeuse Trisha Krishnan. Le registre dans lequel officient les deux vedettes de Kollywood reste identique ; action et virilité sont encore au programme. L’aspect viril ne se résume pas uniquement à la forte pilosité de notre acteur préféré … Vikram est accessoirement une bête de muscles prêt à en découdre avec la pègre locale. Cette fois-ci, il assistera Chinna (Prakash Raj) pour nettoyer la ville des gangsters qui terrorisent Chennai.
Comme toujours avec les cinéastes tamouls, l’action se décline entre bastons et gunfights avec une caméra toujours aussi nerveuse et inspirée. N. Linguswamy n’est pas encore un habitué des box-offices du sud de l’Inde (Bheemaa n’est que son quatrième film), mais le fait de retrouver A. M. Ratnam à la production devrait booster sa carrière. N. Linguswamy enchaîne donc à un rythme soutenu les séquences où Vikram pulvérise tout être humain qui oserait croiser son regard. Son arsenal est peu varié : soit il exécute sommairement d’une balle dans la tête, soit il tabasse en prenant soin de briser les articulations du malheureux… une séquence mémorable de Bheemaa rappelle d’ailleurs le combat entre Tony Jaa et des dizaines de combattants dans Tom Yum Goong. Chouette, c’est toujours une bonne nouvelle quand ça craque !
L’action est propre et expéditive. On regrettera tout au plus l’aspect quelque peu répétitif des séquences de nettoyages. En revanche, la romance entre Vikram et Trisha Krishnan est vraiment téléphonée au possible et difficile à prendre sérieusement en compte. Mais bon, ce n’est pas dans le cinéma indien qu’il faut faire la fine bouche sur les incohérences scénaristiques. D’autant plus que les séquences musicales sont d’un très haut niveau !
Au final, Bheemaa se situe dans le haut du panier des films de gangsters indiens avec un cahier des charges parfaitement rempli. Rien ni personne ne pourra arrêter un Vikram hard boiled … capable de pulvériser un Donnie Yen des grands soirs avec un banal coup de torse.
Note : 6/10
