Marcus reçoit un message de son père … qui est donc bien vivant ! Et c’est parti pour essayer de retrouver ce dernier sans oublier de sauver la planète et ses habitants de la menace Locuste et Lambent.
Avis de Slimdods :
Les locustes, quelle sale race tout de même ! Ils sortent des entrailles de la terre, défouraillent toute forme de vie humaine et se permettent même d’avoir une reine sexy ! Marcus Phénix et ses potes badass trainaient dans le coin et bien évidemment, les locustes ont émergé et se sont vite retrouvés submergés face à ces bourrins malpolis et leurs Lanzors de boucher (un fusil équipé d’une tronçonneuse : d’où la boucherie) ! Après un second opus dantesque parsemé de moments inoubliables (notamment le passage de « vie ma vie d’un appareil digestif d’un ver géant » et au rythme vraiment maitrisé (la lassitude ne pointait jamais le bout de son nez, rare qualité dans un pur shoot), voici que nous arrive dans les étalages le troisième opus tant attendu. Qu’en est il donc ?
Un Corser … n’est il pas énervé ?
Bonne nouvelle, les grosses qualités de son prédécesseur ne sont pas usurpées dans ce nouvel opus : à savoir son gameplay nerveux et sa réalisation technique prodigieuse. Concernant le premier point, peu de nouveautés à vrai dire, mais un gameplay semblant légèrement plus nerveux, de nouvelles armes bien sympas avec le lot de finish qui va bien et, bien sûr, un bestiaire avec de nouveaux venus bien sadiques ! Les lambents sont de gentils vers luisants, ils émergent de tiges géantes par un saut olympique magnifique, explosent quand ils meurent, se transforment selon les humeurs et se permettent même de prendre le contrôle de toute forme de vie ! D’où les retrouvailles avec quelques anciens ennemis que l’on retrouve ici dans une forme 2.0 Lambent … comme le Berseker Lambent, un boss à l’ancienne vraiment génial qui saute, fonce, et veut même nous empaler avec ses tentacules ! Mamamia, c’est ouf !
Un Brumak … n’est il pas énervé ?
D’ailleurs, on peut voir en ce GeOW 3 un petit retour aux sources du premier opus avec ses boss à l’ancienne justement ! Vous allez en bouffer du Brumak (un gros locuste de la taille d’un petit immeuble), du Corser (maman et fistons) et croyez moi, vous allez en baver ! Les environnements traversés sont toujours aussi jolis, même si un petit manque d’originalité se fait sentir par moment car bon, on en a déjà fait le tour des usines et des ports non ? Les paysages désertiques sentant bon la fin du monde et les endroits désolés déprimants remontent le niveau tout comme le dernier acte et ses couleurs chatoyantes, et en conclusion on ne peut que saluer le travail toujours fabuleux des développeurs qui cherchent à nous en mettre plein la vue tout au long du jeu. Mais tout de même, j’aimais beaucoup les grottes du second moi, tout comme l’anatomie du ver … moins de tôles froissées pour plus de décors naturels ne m’aurait pas fait de mal ! L’ambiance fin du monde se retrouve tout de même fort réussie et l’ambiance « guerre » du second fait place à une ambiance « post-apocalyptique » du plus bel effet ! Une réussite sur ce point !
Un Leviathan Lambent …n’est il pas énervé ?
Petit bémol tout de même, la narration est un cran en dessous du deuxième (qui n’était pas un standard non plus) donc oui, les enjeux sont quasi-inexistants car mal transposés à l’écran, et même si les cinématiques sont magnifiques, on se fout un peu de la mort de l’un et des retrouvailles émouvantes des autres. Puis la multiplication des personnages (et oui, les femmes font leur entrée chez les Gears) n’aide pas non plus, on se disperse un peu avec ce beau monde et ces jolis petits culs ! Le jeu en est plus moins drôle que son prédécesseur, la localisation française ne faisant plus trop mouche. On a donc moins la pèche en traversant les différents niveaux, même si, comme toujours, les fusillades sont épiques ! GeOW 3 propose encore plus d’explosions, des balles traversant tout l’écran, une animation du bestiaire prodigieuse, une IA adverse bien bourrine, quelques décors qui volent et une musique bien orchestrée qui sait très bien nous mettre dans l’ambiance (à ces corps graves !). Bref, de ce côté-là, ce dernier GeOW 3 défouraille dans tous les sens du terme ! C’est limite orgasmique, et encore, on n’avait pas vu le meilleur !
Le mode horde : de la folie pure !
Car oui, GeOW 3 propose un excellent solo, mais GeOW 3, c’est aussi un multi de malade, et je pointe du doigt le fabuleux mode horde 2.0, sorte de survival 2K épique 8.0 totalement fou ! Le mode horde, c’est un concept simple : on doit survivre à des vagues d’ennemis. Dans cet opus, tout se monnaie pour l’achat de barrières, de leurres et de tourelles afin de mieux appréhender la vague assassine ! Mais ces dernières ne se ressemblent plus, la variété est bien plus au rendez-vous grâce à la venue de nombreux nouveaux monstres puis quand vint la vague de la dizaine, dite la vague boss (tout est dit) … mamamia, les monstres voulant nous trucider arrivent avec du Brumak (qui bouge vite, et parfois l’un derrière l’autre), du Berseker (par trois, en famille, c’est plus drôle le barbouillage d’humain) et du Riever (qui aiment titiller les endroits clos). C’est un truc de fou furieux, ça arrive de partout, on évite les balles, les missiles, les attaques au corps à corps des kamikazes … j’ai rarement ressenti une intensité pareille dans un jeu, le tout sur le live avec 4 de ses potes contre le reste de l’univers ! Le mode horde, c’est du pur gameplay au service d’un concept simple et accrocheur : un must tout simplement !
Toujours le mode Horde, en mode survival face à ce Berseker plus qu’énervé !
D’ailleurs, le multi tourne vraiment bien en général, et même si je ne suis pas fan des deathmatch & co dans les Gears, il faut avouer que les paroles de fans ont été écoutées par les petits gars d’Epic ! Les armes sont enfin équilibrées (permettant donc plus de stratégie d’attaque), le lag inexistant et les parties sont vraiment mieux rythmées ! Un nouveau mode apparait d’ailleurs, plutôt original qui plus est ! Imaginez prendre le contrôle des locustes, du petit Ticker jusqu’au gros Berseker en passant par le Boomer, et que le but de l’opération n’est autre que d’éliminer les humains se réfugiant dans un coin de la map … oui, c’est bien de la horde à l’envers, et c’est très fun ! Il n’y a que 12 vagues (?) mais n’empêche, le gameplay s’adapte très bien à ces différents locustes ! Perso, j’adore me faufiler en Ticker jusqu’à l’ennemi et me laisser exploser à côté d’eux ! Sadique !
Conclusion :
GeOW 3 est bien une tuerie et à mes yeux, il n’est autre que le porte étendard du TPS console ! Un solo excellent (même si malheureusement manquant d’originalité) et jouable en coop à 4, et un multi fun comme tout, avec en guise de cerise sur le gâteau le fabuleux mode horde 2.0 absolument prodigieux (et chronophage, attention !) et quand on pense que chaque map offre un plaisir de jeu différent … mamamia, je vous laisse même pas imaginer la durée de vie infinie du jeu ! A posséder absolument !
Titre : Gears of War 3
Année : 2011
Studio : Epic Games
Editeur : Microsoft Games Studios
Genre : Boucherie vidéoludique
Joué et testé sur : Xbox 360
Support : DVD-ROM