Titre : The Boxer’s Omen / Mo / 魔
Année : 1983
Durée : 1h45
Origine : Hong-Kong
Genre : Portnawak horrifique
Réalisateur : Kuei Chih-Hung
Acteurs : Philip Ko Fei, Lam Hiu-Yin, Wai Ga-Man, Bolo Yeung, Johnny Wang, Elvis Tsui, Cheung Chok-Chow, Leung Hak-Shun, David Lam Wai, Wan Seung-Lam, Lai Yau-Hing, Lam Chi-Tai
Synopsis : Un boxer hongkongais part en Thaïlande afin de venger la mort de son frère. Une fois sur place, il sera confronté à un maléfique et puissant sorcier et deviendra moine afin de le combattre. (Étant donné que The Boxer’s Omen est un gros n’importe quoi strictement irracontable, le résumé se révèle on ne peut plus concis.)
Avis de Sanjuro :
Réalisé par Kuei Chi-Hung (immortel réalisateur du rigolo-facho Big Brother Cheng et d’autres bisseries tout aussi réjouissantes), The Boxer’s Omen est indiscutablement un Everest du gros bis qui tâche, un magnifique nanar (dans le sens noble du terme) qui parvient à défoncer les limites du n’importe quoi (de l’inconscience ?!) cinématographique à chaque séquence… Enfin, qui y parviendrait totalement s’il n’y avait pas cette grosse baisse de régime passée la première heure (la visite du temple à Katmandou et la scène du gros champignon paraissent loooongues…). Mais ce passage à vide est amplement compensé par un climax des plus barrés en sucette… Si voulez voir des momies se transformer en caniches/insectes cyclopes afin d’attaquer un vieux moine sur un autel volant (Oui, vous avez bien lu !), ce film est fait pour vous !
Comme je le mentionnais auparavant, cet aberrant sommet de nawak aussi glauque (par moments ça cherche à être poisseux) que flashy (et merveilleusement kitsch !) comporte son lot de séquences aptes à figurer au panthéon du bis mondial…On retiendra cette poursuite haletante (!) entre un moine bouddhiste et un squelette de chauve souris (au lieu de voler, cette dernière se déplace fort gracieusement sur ses 2 petites papattes arrières !) qui finira éclatée à coups de maillet, sans oublier le duel opposant le héros et le sorcier maléfique : un grand moment de cinoche psychotronique mixant attaques de crânes de crocodiles (la fin de la séquence est hilarante !) et tête volante tentant d’étrangler son adversaire avec les organes qui pendent de son cou (là aussi ça se termine de façon bien débile !).
Et j’en passe étant donné que, mis à part la petite vingtaine de minutes de flottement, The Boxer’s Omen enchaîne, sans la moindre logique (mais on s’en fout un peu), et surtout sans temps morts, les séquences « out of this world » de la façon la plus frénétique qui soit.
Impérativement conseillé à tous les amateurs de cinoche « déviant » ! (vraiment !)
Note : 7/10