Arrow nous raconte la vie d’Oliver Queen, qui devient Green Arrow (l’Archer Vert), personnage issu de l’univers de DC Comics, et membre de la Justice League (Batman, Superman, Wonder Woman, Greeen Lantern, etc…). On découvre le retour du playboy multimillionnaire après avoir disparu en mer 5 ans auparavant. Il revient et il est pas content !! Décidé à réparer les torts causés à sa famille et à sa ville, il crée le personnage de l’Archer.
Avis de Gorost :
Tout d’abord, une série de super-héros, et de DC comics, pour les fans, cela reste intriguant. Je pèse mes mots, car comme moi, tous les fans sont désormais prudents avant de s’emballer à la moindre adaptation. En plus on ne peut dire que ce personnage soit celui qui fasse rêver les foules. Pseudo Robin des bois, archer de génie, combattant surentraîné, souvent fourré avec son ami Green Lantern, son manque de pouvoirs ne le font pas briller à côté des supernovas de la League, tels Super/wonder/Bat et autres machinchose Man.
MAIS, car il y a un mais, un super-héros qui justement n’a pas de pouvoir mais reste tout de même à combattre le Mal n’a t-il pas encore plus de mérite que lorsque on se nomme « l’Homme d’Acier » Superman ? D’ailleurs, dans la ville de l’Archer, la série a enlevé tous super-pouvoirs aux méchants.
Arrow surfe sur beaucoup de choses pour assurer son succès. Tout d’abord l’excellent (à mon goût) Avengers, film de renommée internationale et battant beaucoup de records,les nouveaux Batman, Iron-man qui sont aussi des réussites, permettent à l’inconscient du spectateur de se sentir attiré un peu plus par les super-héros.
Ensuite, le créateur Andrew Kreisberg surfe aussi sur la vague Batman, en ce sens qu’il fait ici un héros qui est également sombre, plus sombre que le comics. Ceci étant plus attrayant qu’un héros surpuissant, noble et désintéressé. L’Archer à des principes, une mission, mais pas par hasard, et on veut nous montrer la difficulté qu’il y a à être un héros. Comme dans le nouveau Batman…
Enfin, évidemment, qui dit série armoricaine dit héros gravure de mode, petite amie gravure de mode, copain gravure de mode, maman gravure de m… enfin bref, tout le monde il est beau, et ça, ça attire l’oeil du pékin moyen à l’heure de choisir sa série dans son canapé armoricain.
L’acteur principal est correct dans son rôle de playboy millionnaire, transformé en justicier masqué ; à mon goût il est bien le seul. Le casting ne me fait pas rêver, ils font leur job, sans que ça soit déterminant. Que ce soit l’ex petite amie, son meilleur copain, sa mère, ils tiennent la route, mais sans plus. A croire que belle plastique n’est pas synonyme de très bon acteur ? Etonnant…
Chaque épisode distille un très court moment de flashback d’Oliver Queen sur la fameuse île. Séquences courtes, on n’apprend pas grand chose, mais le peu que l’on voit est intéressant. Infos bien distillées ou au contraire pas assez de ces flashbacks ? A vous de voir, et seul les épisodes futurs nous diront si cela sert le scénar ou la psychologie du héros.
2-3 points qui assombrissent ce tableau correct jusqu’ici :
– Les combats sont vraiment moyens, pas de chorégraphie véritable des combats. Pourtant il doit y avoir moyen de recruter un chorégraphe alliant armes à feu/armes de jet/main nue dans le cinéma moderne…
– Un épisode=un méchant pas beau éliminé. Notre héros a une liste, et hop, début d’épisode il lit le nom du nouveau, et à la fin il le barre. Avec ça, on imagine qu’on peut faire durer cette petite histoire des années vu l’épaisseur du calepin des noms visés. Tout ça fait un peu simple, j’espère que cela sera modifié, au risque de tomber dans une routine simpliste scénaristiquement parlant,
– Le héros à bien sûr quelques défauts pour les fans de comics (oui je sais, ils sont relous,mais bon, quand on aime, on fait attention;). Il attrape son costume et hop !! maquillage vert sur la tronche en place dans la seconde, balèze (plutôt que le masque attitré). Des flèches qui hackent des comptes bancaires en se plantant sur un coffre fort ? Pas de problème ! Enfin le héros dark/traumatisé par ces 5 ans sur la mystérieuse « île » ne correspond pas au comic, dans lequel il est plus léger, moins traumatisé par l’île.
Pour conclure, je dirai que malgré tout, cela reste une série de super-héros, si chers aux amerloques, avec de beaux acteurs pour attirer le regard, et des grosses ficelles d’intention nobles et chevaleresque comme il plaît tant à certains scénaristes à discours hollywoodiens. Du coup, le pilote détient le record absolu d’audience aux USA.
Pour ma part, je l’avoue, malgré tous les petits défauts, j’ai regardé ce premier épisode, et regarderai les suivants. A croire que les fans de comics sont des masos…Après en toute objectivité, cela ressemble à un départ correct, sans relief ou intérêt particulier, mais qui reste efficace.
Encore une fois à confirmer dans les épisodes suivants. Rendez-vous aux épisodes prochains pour la suite !
Titre : Arrow
Saison : 1 (2012 / 2013)
Épisode : 1 (Pilot)
Format : 42min
Origine : U.S.A, diffusé par The CW
Genre : Action / Fantastique
Réalisateur : David Barrett
Acteurs : Stephen Amell, Katie Cassidy, Colin Donnell, David Ramsey, Willa Holland, Susanna Thompson, Colin Salmon, Paul Blackthorne
