Un groupe de terroristes prend en otage le personnel travaillant sur un barrage gigantesque de la région de Niigata. La situation particulière du site et les déplorables conditions météorologiques rendent impossible une intervention de la police. Tagashi, un spécialiste des sommets, oublié par les mercenaires, est le seul à pouvoir agir. Alors que beaucoup pensent qu’il va fuir, parce que traumatisé par la mort de son ami survenue en pleine montagne trois mois plus tôt, Tagashi va décider de lutter.
Avis de Oli :
Si le début de WHITEOUT laisse augurer d’un film souffrant trop du syndrome post-CLIFFHANGER (un sauvetage se passe mal, un homme meurt et son meilleur ami culpabilise, tandis que la petite amie du défunt le tient directement pour responsable), le film choisit bientôt son camp pour rapidement s’improviser en véritable « DIE HARD’like ». Le héros va en effet se retrouver seul, pris au piège au sein d’un complexe labyrinthique (ici, un gigantesque barrage), et devra faire face à toute une horde de terroristes qui tiennent en otages les responsables dudit site. Mal équipé au départ, dépassé par les évènements, ce héros improvisé (Tagashi) va peu à peu imposer sa loi aux sanguinaires mercenaires et tenter de sauver ce qui peut l’être.
Tout y passe alors ou presque, et Tagashi passera à peu près par tous les états qu’avait, avant lui, déjà connu le célèbre John McClane. Blessé, meurtri, fatigué, Tagashi trouvera néanmoins à chaque fois les ressources nécessaires pour repartir de l’avant. Les morceaux de bravoure vont donc aller bon train, et le gigantesque site du barrage, impressionnant à souhait, apporte un « plus » indéniable à ces scènes d’action. Les magnifiques décors naturels pour leur part, filmés dans la région de Niigata, achèveront de convaincre les plus sceptiques : oui WHITEOUT est, plastiquement parlant, une belle réussite. Il faut dire aussi que le film est l’un des beaux succès de l’année 2000 au Japon, et qu’il s’agit d’une grosse production. Cela se voit d’ailleurs à l’écran et ce barrage, les avalanches qui se déchaînent, les effets pyrotechniques, tout est réussi, ou presque.
Bien évidemment, WHITEOUT avec son barrage en lieu et place de la tour de verre n’est qu’une variation sur le thème de DIE HARD (mais aussi de DIE HARDER pour ces passages dans la neige, ou encore de DIE HARD WITH A VENGEANCE avec ce tunnel qui se remplit d’eau subitement, bref tous les volets y passent). L’élève ne dépasse hélas jamais le maître, et WHITEOUT se situe dix bonnes coudées en dessous de chacun des épisodes de DIE HARD. Le divertissement est pourtant au rendez-vous, pourvu que l’on prenne la peine de ne pas trop comparer ces films entre eux (je sais, c’est dur).
| LES PLUS | LES MOINS |
| ♥ Les moments de bravoure ♥ Visuellement réussi ♥ Le casting |
⊗ Déjà vu |
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| Un divertissement malin donc, qui pompe allégrement DIE HARD mais qui fait passer un bon moment. A voir un soir où vous ne serez pas d’humeur trop exigeante. | |
Titre : Whiteout / ホワイトアウト
Année : 2000
Durée : 2h09
Origine : Japon
Genre : Action
Réalisateur : Setsurou Wakamatsu
Scénario : Yuichi Shinpo, Yasuo Hasegawa, Kenzaburo Iida
Acteurs : Yuji Oda, Nanako Matsushima, Kôichi Satô, Ken Ishiguro, Mitsuru Fukikoshi, Katsuo Nakamura, Mitsuru Hirata, Satoshi Hashimoto
